L'objet blogant non identifié : un blogeur que je viens de découvrir : il a laissé un message chez moi. Quel belle page ! Et, en répondant à son "questionnaire Proust", il m'a fait réfléchir, me souvenir.
Je suis émerveillé par la qualité de vos écrits ; et puis, moi qui me disait "très vieux" à 58 ans pour bloguer (sourire) avec ma Douce, vous me donner un merveilleux démenti. Je vais devenir un de vos plus fidèle lecteur, même si je ne mets presque pas de commentaires. J'aime lire et faire le silence en moi, analyser et rêver tout à la fois. NAnou
La nuit fatiguée berce le cri des mouettes Un cheval rouge galope dans la chambre spacieuse Happé peu à peu par la nuit Crinière offerte aux étoiles La mer mugit malicieusement
A l’ado cramoisi s’ouvre le sentier des dunes Propices à l’audace du premier geste Ah la douce saveur de ses cheveux le vin de ses lèvres Les noix de son corsage…
Bonheur de chanceler ivre au rivage lumineux Vers les feuillages du ciels où sonnent les sombres Clochettes De Pskov…
Ta méfiance s’endort sur un visage las C’est la douce saison de l’amour Une migration d’oiseaux nous salue Flâneurs barque bleue au fil de la Meuse…
S’élèvent dans la paix dans le silence austère Les premiers serments d’un jobard de Jocrisse. C’est la folle saison des amours quand la vague des oiseaux rouges Te salue flâneur en barque verte moisie sur le fleuve couleuvre... Montent dans le silence austère le premier serment d’un jobard de Jocrisse.
La tempête de sable dépolit le passé. C’est la douce saison des amours que saluent les patrouilles d’oiseaux D’exil… Barque verte au fil de la rivière où tremblent dans l’auguste silence de l’aube Le premier serment d’un jobard de Jocrisse.
La tempête de sable dévoile l’avenir Tu me serres contre tes seins Colombe qu’étouffe délicieusement la sorcière Ta faim se repaît de mes sourires de mes regards Se gave de nos caresses Râlante sur mon aire aux chambres closes du désir Mon visage entre tes mains noix de coco arrachée À sa palme Je me perds dans la source de ton pouvoir sur ton ventre Où pleure ma turpitude innocente Toi geignante à fond de coque Moi gisant sur ta présence adorable où je nage à grand’ peine Dans les eaux de ta mâle rage visage torréfié de plaisir Ma langue dans ta bouche en signe de faiblesse Et signe d’erreur… Tu es là mon Amour mon Ange toi que j’appelle ainsi Toi Qui est mensonge mon Amour Et je n’ai lieu qu’en toi T’élevant la cathédrale de mes prières et de mes soifs Toi qui est nuit de femelle en chaleur où rampent de sinistres morsures Licence alors à la folie de nos jeux âmes prostituées Mon sexe noué au tien Pour ton accomplissement Forfaiture faîte femme.
La joie abolie en mes jours au sabbat de la Nuit Meurt la joie de mes rêves que brûle ton silence. Ton manteau rouge étouffe mon enthousiasme Ta lèvre rouge cloître ma pauvre tendresse.
Et la nuit revient sur la vieille plage… Mort du Jocrisse silence des macreuses Arbre nu au jardin de l’enfance l’automne préside La maléfique migration des oiseaux d’ébène. Coquelicot berçant la folie d’aimer sur la tombe du Jocrisse.
Plaie déguisée Un homme un enfant pose le front dans les mains D’une fille Une cloche… Le pas de la fille, le silence bruissant des sauterelles Ses paupières guettent un aveu de solitude
Oiseau iconoclaste cris châtré des hongres Cloche du vieux monastère Meurt dans un champ à l’abandon La vieille chanson des blés Abîme étincelant du soleil mutisme de la fille Quand l’enfant dévoile un sein frigide Ouvre les paupières du sexe où nichent des scorpions Espoir crucifié Amour en fuite
NAnou (poeme extrait d'un des six livres que j'ai écrits . Puis-je vous l'offrir?)
Merci pour ta participation. Elle est en ligne sur la page dédiée sur mon site.
RépondreSupprimerJe suis émerveillé par la qualité de vos écrits ; et puis, moi qui me disait "très vieux" à 58 ans pour bloguer (sourire) avec ma Douce, vous me donner un merveilleux démenti. Je vais devenir un de vos plus fidèle lecteur, même si je ne mets presque pas de commentaires. J'aime lire et faire le silence en moi, analyser et rêver tout à la fois.
RépondreSupprimerNAnou
QUATUOR DU BROUILLARD
RépondreSupprimerLa nuit fatiguée berce le cri des mouettes
Un cheval rouge galope dans la chambre spacieuse
Happé peu à peu par la nuit
Crinière offerte aux étoiles
La mer mugit malicieusement
A l’ado cramoisi s’ouvre le sentier des dunes
Propices à l’audace du premier geste
Ah la douce saveur de ses cheveux le vin de ses lèvres
Les noix de son corsage…
Bonheur de chanceler ivre au rivage lumineux
Vers les feuillages du ciels où sonnent les sombres
Clochettes
De Pskov…
Ta méfiance s’endort sur un visage las
C’est la douce saison de l’amour
Une migration d’oiseaux nous salue
Flâneurs barque bleue au fil de la Meuse…
S’élèvent dans la paix dans le silence austère
Les premiers serments d’un jobard de Jocrisse.
C’est la folle saison des amours quand la vague des oiseaux rouges
Te salue flâneur en barque verte moisie sur le fleuve couleuvre...
Montent dans le silence austère le premier serment d’un jobard de Jocrisse.
La tempête de sable dépolit le passé.
C’est la douce saison des amours que saluent les patrouilles d’oiseaux
D’exil…
Barque verte au fil de la rivière où tremblent dans l’auguste silence de l’aube
Le premier serment d’un jobard de Jocrisse.
La tempête de sable dévoile l’avenir
Tu me serres contre tes seins
Colombe qu’étouffe délicieusement la sorcière
Ta faim se repaît de mes sourires de mes regards
Se gave de nos caresses
Râlante sur mon aire aux chambres closes du désir
Mon visage entre tes mains noix de coco arrachée
À sa palme
Je me perds dans la source de ton pouvoir sur ton ventre
Où pleure ma turpitude innocente
Toi geignante à fond de coque
Moi gisant sur ta présence adorable où je nage à grand’ peine
Dans les eaux de ta mâle rage visage torréfié de plaisir
Ma langue dans ta bouche en signe de faiblesse
Et signe d’erreur…
Tu es là mon Amour mon Ange toi que j’appelle ainsi Toi
Qui est mensonge mon Amour
Et je n’ai lieu qu’en toi
T’élevant la cathédrale de mes prières et de mes soifs
Toi qui est nuit de femelle en chaleur où rampent de sinistres morsures
Licence alors à la folie de nos jeux âmes prostituées
Mon sexe noué au tien
Pour ton accomplissement
Forfaiture faîte femme.
La joie abolie en mes jours au sabbat de la Nuit
Meurt la joie de mes rêves que brûle ton silence.
Ton manteau rouge étouffe mon enthousiasme
Ta lèvre rouge cloître ma pauvre tendresse.
Et la nuit revient sur la vieille plage…
Mort du Jocrisse silence des macreuses
Arbre nu au jardin de l’enfance l’automne préside
La maléfique migration des oiseaux d’ébène.
Coquelicot berçant la folie d’aimer sur la tombe du
Jocrisse.
Plaie déguisée
Un homme un enfant pose le front dans les mains
D’une fille
Une cloche… Le pas de la fille, le silence bruissant des sauterelles
Ses paupières guettent un aveu de solitude
Oiseau iconoclaste cris châtré des hongres
Cloche du vieux monastère
Meurt dans un champ à l’abandon
La vieille chanson des blés
Abîme étincelant du soleil mutisme de la fille
Quand l’enfant dévoile un sein frigide
Ouvre les paupières du sexe où nichent des scorpions
Espoir crucifié
Amour en fuite
NAnou
(poeme extrait d'un des six livres que j'ai écrits . Puis-je vous l'offrir?)