dimanche 30 septembre 2007

Fête du quartier

D'accord, je me prépare à partir, mais je ne veux pas quand même manquer la fête du quartier! C'était dans un parc près d'un des stades et si bien caché que je l'ai presque manqué. Finalement, j'ai demandé: j'étais tout près!

Tellement des activités offertes aux enfants!

L'art de la Table: comment décorer.

Des crêpes (et à côté du merguez) préparé par des gens ultra sympa que je rencontrais pas la première fois. Encore une joie! (photos dans le blog sur Argenteuil)

Grimper tout haut! J'ai pu suivre l'ascension de cette courageuse grimpeuse.

Des artistes ont fardé les enfants, on a pu dessiner, faire pleines des activités diverses, on trouvait des instrument de musique étranges et des fruit et des légumes à goûter pour deviner c'était lequel était lequel.
Cette petite fille était timide seulement à la première image, ensuite et m'a fait une sourire toute grande. Je suis revenue chez moi, comblée d'autant des photos et sourires.

Ma petite fille était aussi allée à la fête, mais plus tard, au retour elles sont passées chez moi.

Créative, ma petite fille eu une idée. Elle voulait goûter la couronne qu'elles venaient d'acheter au coin, mais auparavant, pourquoi pas faire une photo comme cela?

- Mamie, prends-moi comme cela!
- Bien sûr, avec plaisir.

- Et maman? demanda la petite.
- Vers la lumière...


A la fin, ma petite-fille a pris même une photo de moi!

Que des idées venant des grands pour amuser tous et que de créativité des jeunes! Et oui, bien sûr, par ma petite fille... j'ai de quoi en être fière.

samedi 29 septembre 2007

Nostalgie

J'étais retournée à Cluj, ma ville d'enfance, la première fois depuis plusieurs dizaines d'années, la première matinée, je suis allée revoir la rue, et visité la maison, l'appartement même où j'avais habité jusque 14 ans.

Pour revenir vers la centre, il fallait traverser le pont sur le petit Samos, rivière qui coule toujours devant mon ancienne rue. Je me suis arrêtée à regarder l'eau couler, en me rappelant combien j'aimais voir les feuilles s'en aller dans les temps.

Trop loin pour les prendre en photo, j'en ai prise une image de la maison de deux étages où mes parents louaient l'appartement de la deuxième. C'est alors que soudain, j'ai aperçu ces deux pigeons. J'ai prise trois photos avec le maximum zoom. Plus tard, j'ai découpé celle-ci, pour qu'on les voit bécoter de plus près, mieux.

Jusque hier, j'avais tout à fait oublié celle-ci, dans laquelle les deux sont blottis l'un contre l'autre, pris pourtant seulement quelques minutes, seconds plus tard.

Pourtant, ce n'est que les bisous qui sont bien, se blottir l'un à l'autre est merveilleux aussi!

vendredi 28 septembre 2007

Tomates et poivre rouge


Je me suis acheté toutes sortes des tomates, un concombre (déjà consomé lors cette photo) et un poivron rouge. Des peches et pamplemousse. Les tomates très belles, des formes et couleurs différentes, mais elles n'ont pas énormément de goût.

J'espère, qu'à Bucarest, habitant non loin du marché central (il y en a bien sûr beaucoup d'autres aussi), je trouverai des "vraie" tomates avec gout des tomates d'antan. Au début, en arrivant en France, j'avais habité dans une village, là les tomates du jardin avaient encore le gout vrai, mais ensuite, c'est une des choses qui manquait le plus presque de l'ancienne pays, étrange, n'est pas: le saveur des vraies tomates.

A ma première visite, plus de sept années plus tard, nous nous sommes régalés encore des tomates paysans vendus partout, mais ensuite, les boutiques ont commencés même là-bas à vendre des fruits et légumes sans saveur.

Je suis sûre, par contre, que pleines des choses d'ici vont me manquer là-bas. Non, pas la baguette! Pourtant... ces jours-ci, je préfère trois biscottes.

Chaque pays a ses propres spécialités culinaires, certains plats roumaines, j'adore! Le feta frais par example. Mais ce n'est plus la saison: on le trouve plus facilement autour de Paques. D'autres plats, cuisinés sont trop lourds maintenant pour moi, j'aurais de la difficultés à les éviter. Au moins je vais tâcher à les "consomer avec modération".

jeudi 27 septembre 2007

Bientôt, départ

Il y a seulement deux jours, j'avais peur de partir. J'avais l'impression que rien n'est préparé: tellement à faire encore! Je n'arrive toujours pas à y croire qu'en moins d'une semaine je ne serai plus à la maison.

J'adore finalement ma petite maison, sombre mais tellement à moi! Ce n'est pas parce que j'habite dans une maison de mes enfants que je ne suis pas chez moi. J'ai ici tout qu'il faut, et surtout l'Internet et sans fil, me permettant à écrire de n'importe où.

Bien sûr, je ferai tout pour continuer ce blog, aussi régulièrement que possible, mais si de temps en temps je n'arriverai pas entretenir la flamme, vous reviendrez, n'est pas?

A la fin octobre je serai de nouveau chez moi, probablement même avant. En plus, il y a maintenant des cyber-cafés partout, même en Roumanie! J'en trouverai rapidement un pas trop loin même d'où je vais habiter.

J'adore voyager, c'est vrai. Mais cette fois, je crains de bouger. Je ne sais même pas pourquoi. Je voudrais me cacher sous ma couverture, bien au chaud, revenir vite pour tout ce qui m'attend à la maison.

Il y a quelques semaines, je me disais "il n'y a rien qui m'attend cet automne" et je me demandais que vais-je faire. Aussitôt, revenue, je vais commencer à lire au petits enfants à l'école. Continuer, encore plus sérieusement à maigrir. Faire des photos pour diverses associations. Préparer un livre avec images.

A mon poste dès chaque matin: écrire un billet en plus.

Je ferais la lecture aux enfants du même âge ou deux ans plus petits.

J'ai rencontré hier huit femmes fantastiques, ayant pleine des activités et cela malgré des problèmes nettement plus graves que moi. Non seulement la lecture aux maternelle, mais aussi pleines d'autres activités. Dans maisons pour tous, au cuisine populaire, faire des sorties dans les forêts, et aidant les unes les autres. C'était une joie de les rencontrer. Les écouter, commencer à les connaitre.

Combien de travail, de bonnes volontés, des choses se passent dans ma ville sans que j'ai la moindre idée. C'est vrai, que ce n'est pas en restant à la maison, au fond de cour, en travaillant souvent même au lit, que je vais connaître des autres! En revenant, je vais tâcher à me cacher moins dans la maison et aller plus dehors et être moi aussi plus active. Et non seulement tous ceux dont je fais le portrait et parle pour trois minutes.

Il dépendra de moi d'avoir une vie pleine, même après 70 ans.

mercredi 26 septembre 2007

J'ai craqué

J’ai finalement craqué.

J’avais résisté obstinément jusqu’ici, me disant que les téléphones portables sont seulement une mode qui passera. Même en voyant en rue de plus en plus l’utilisant, je disais que cela coûte un prix trop élevée, que je ne vois pas son utilité pour moi, que c’est trop lourd, que c’est trop petit, et « merci, par pour moi ! »

Jusque maintenant.

Probablement, parce que j'ai vu l'utilité. Ainsi on pourait me retrouver en Roumanie, où que je sois, si on en a besoin de moi. En retournant à la maison, on poura aussi me trouver si soudain, on a besoin de quelqu'un chercher mes petits enfants. Et, qui sait, même moi des fois pourais l'utiliser au cas d'urgences.

J'étais allée au supermarché déjà il y a quelques semaines et écouté celle qui voulait me vendre un appareil avec photographie, avec sms, avec pleines des nouvelles trucs.

"Seulement 1 euros!"

Oui, mais... on doit s'engager pour deux ans à l'opérateur, on ne peut pas l'utiliser qu'en France, et en tout cela revenait à plus de 600 euros déboursés en deux ans.

Heureusement, je n'avais pas de relevé banquaire avec moi!

Je m'y suis décidée il y a une semaine, j'ai commandé par Internet à Amazon.fr le moins cher appareil non bloqué, 35 euros environ. Pendant que j'attendais son arrivé, on me dit "et si les Sims ne rentrent pas dedans?"

C'est quoi ça un Sim?

Une carte mémoire qui vous lie à un opérateur qui donne le numéro de téléphone, et coûte 30 euros. Me voilà dans la nécessité d'ajouter encore 30 euros à mes 35, total 65 à condition, que le Sim entre bien dans mon appareil non bloqué. Bien sûr, c'est un Nokia!

Maintenant je peux l'utiliser?

Oui, mais seulement 7 minutes! Seulement? On me disait cinq heures! Non, vous devez pour cela acheter des heures. Le minimum est dix euros, mais alors vous ne pouriez l'utiliser que pendant un mois. Bon, dix euros, va, je verais ensuite. Au moins c'était moins que les 32 par mois qu'on m'avais dit il y a un mois.

Mais on pourra vous appeller pendant six mois.

Tant mieux. D'un coup, sur le papier je vois 20 euros tout l'Europe! Alors, je peux l'utiliser en Europe? Pendant 30 minutes pour 20 euros de plus. Hurrah! Je pourrais l'utiliser 30 minutes en Roumanie, autant pour appeller que d'être appellé. Cela devrait me suffire, qui sait...

Faites l'arithmétique. Je suis arrivé à presque 100 euros avec mon joujou nouvel, j'espère utile dans le futur, j'ai déboursé finalement, petit à petit davantage que pour mon billet d'avion d'aller en Roumanie! C'est la vie.

On apprend à n'importe quelle âge, même après 70 ans.
J'ai décrit mon après-midi de hier tout à fait différement dans le blog sur Argenteuil, avec pleines des photos surtout, ici j'ai voulu me concentrer sur une seule chose: les déboires autour du "portable".

mardi 25 septembre 2007

Le roi Mathias et les bûches

Detail hungarian folk broderieOn considère le roi Mathias Corvin (de naissance Hunyadi) comme le plus grand roi de Hongrie. Il a régné au milieu 1400 - 1500, le pays était le plus grand que jamais pendant son règne.

Mais ce n'était pas à cause de ses conquêtes militaires que le peuple s'en souvient avec autant d'amour de lui, ni même pas à cause de la plus grand bibliothèques des manuscrit d'alors qu'il a réussi à créer à Budapest. Il a réussi à y mettre plus de 10 000, le plus grand à l'époque à Europe.

Il est connu comme "Mathias le juste" et beaucoup des légendes et contes populaires circulent sur lui.

Le roi Mathias est né dans la même ville que moi, Kolozsvàr, mais je ne savais pas jusqu'à peu de temps, que c'était par un hasard. En fait, ses parents habitaient dans leur château de Hunyad, (Hunedoara maintenant en Roumanie) son père était chef d'armée de l'Hongrie, et plus tard, régent du petit fils du roi Sigismond mort prématurément. La mère du futur Mathias était en visite chez une sœur à Kolozsvàr, (Cluj-Napoca aujourd'hui) quand il est né prématurément. Enfin, j'avais compris pourquoi sa maison natale du centre ville était si petite. Mais bientôt, j'irai voir le château de Hunedoara, d'où vient leur noms Hunyad (ou à l'envers). Le roi a changé son nom plus tard à Corvin (il y a des légends sur le corbeau à ce sujet).
Mathias, maison naissance
Maison de naissance, détruit, reconstruit, pas loin du centre ville Cluj-Napoca.

Je l'avais aimé depuis que j'avais sept ans, à cause d'un court conte, la première que j'avais jamais lu de moi même, du mon livre "Contes Hongroises" que maman m'avait offert et laissé dans ma chambre.

Voilà de ce que je m'en souviens.
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Le roi Mathias était un roi juste et se souciait du peuple. De temps en temps il se déguisait et partait découvrir ce qu'il se passait vraiment dans le pays. Il avait entendu qu'un certain juge, dans sa ville natale abusait des pauvres gens et il avait décidé de découvrir la vérité.

Se déguisant en pauvres habits, il se pointa au centre ville, en face du maison de juge.

A peine était-il assis, un servant du juge arrive:
- Que fais-tu là, tu ne vois pas que tous travaillent!
En effet, il avait vu des paysans porter du bois, couper du bois, le ranger dans le cour du juge.
- Et combien tu me payes pour le travail? demanda le roi.
- Ca, dit le servent, le frappant.
- D'accord, d'accord, j'y vais.
Il porta une buche dans le cour du juge qui était à sa fenêtre.
- Monsieur le juge, combien vous me payer pour mon travail?
- Frappe-le trois fois, bien, il ose être insolant ce paysan avec son long nez.

Mathias ne dit plus rien, travailla toute la journée à porter et couper du bois, mais quand personne ne regarda, il écrivit sur trois buches "Mathias, Mathias, Mathias" avec du crée rouge.

Le lendemain, il arriva dans vêtements du roi et toute sa suite à la conseil de ville et là, rencontra le juge.
- Alors, quoi de neuf? Comment le pauvres paysans sont traités ici? Sont-ils contents, sont-il traités juste et payés à leur travail?
- Ils sont heureux et blessent chaque jour votre nom, majesté.
- Personne ne les fait pas travailler pour rien? Ne les oblige pas?
- Non, majesté, il font tout de bon volonté, ils sont heureux par ici tous.
- Je sais que tu mens, dit alors Mathias. Venez avec moi tous, regardons le cour de ce juge menteur.

Il s'y déplaça avec tous devant la maison du juge.
- Alors, c'est quoi ça?
- Les paysans m'ont offert ceci de bonne volonté.
- Tu les a obligé à le faire.
- Non non mon majesté.

Le roi Mathias ordonna alors aux servants de défaire les buches, là où il savait qu'il avait caché ceux sur lequel il avait marqué son nom.
- Regard moi, c'était moi l'homme au nez long que tu as ordonné à frapper et pas payé pour le travail.
Et le roi punit le juge comme il le méritait. Oui, le roi Mathias était un roi qui faisait tout pour son peuple, finit le conte.

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Le statue de roi Mathias, place central du Cluj.

Dans une version plus moderne, non pour les enfants, j'ai trouvé hier sur internet qu'il a fait couper le tête du juge méchant, mais comme enfant, je ne m'en souviens que du fait que le juge était puni et démis et jamais plus il ne pu asservir les pauvres gens.
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Ce récit est resté en moi, très forte puisque c'était mon favori du livre, et que le livre était le premier que j'ai jamais réussi à lire, encore et encore d'ailleurs. Benedek Elek a écrit plusieurs livres des contes pour les enfants, ressemblant et mettant à leur portée ce qu'on racontait. D'abord en Transylvanie, d'où il était issu, puis en Hongrie, puis aussi des contes de tous les pays. En lisant d'ailleurs les contes d'ailleurs, je me suis rendu compte des similitudes des pas mal entre différents pays.

Tout cela m'est revenue maintenant, puisque bientôt j'irai visiter Hunyad (Hunedoara) et bientôt voir et photographier le château de ses parents, que le roi Zsigmond de Hongrie a offert à son grand-père pour ses faites des armes.
Il le considérait son château-fort familial, même si je ne crois pas qu'il a resté longtemps là. Elu roi à 15 ans, un éducateur italien, voyagé dans divers pays de l'Europe pour apprendre et comprendre les us et coutumes, ce qui a dû beaucoup l'aider par la suite.

Combien un conte peu être fort et durer longtemps dans l'esprit des gens! Combien ce en quoi nous croyons peu influencer nos jugements!

lundi 24 septembre 2007

Avertissement, par Jenny Joseph

Quand je serais une vieille femme je flânerai en pourpre
Avec un chapeau rouge non assorti.
Et je dépenserai ma pension en gants d'été et des sandales de satin,
Disant ensuite que nous n'avons plus d'argent pour le beurre.

Fatiguée, je m'assiérai sur le trottoir
Je goberai des échantillons dans les magasins,
Et déclencherai les sonneries d'alarme.
Je ferais courir mon bâton le long des balustrades publiques
Je compenserai la sobriété de ma jeunesse.

Je sortirai sous la pluie battant dans mes pantoufles
Et cueillerai des fleurs dans les jardins de mes voisines
Et j'apprendrai même à cracher.


On pourra alors porter les chemises terribles, devenir plus lourde
Et manger d'un coup trois livres de saucisses,
Ou
pendant toute une semaine vivre seulement du pain et conserves
Se trimballer avec pleines des stylos et des crayons
Ou même une boite remplie de couvercles de bière.

Pour le moment, nous devons porter des vêtements ne tenant au sec
Payer notre loyer, n'injurier personne dans la rue
Et montrer un bon exemple aux enfants.
Nous devons inviter des amis diner et lire des journaux.


Peut-être devrais-je pratiquer un peu dès maintenant?
Ainsi les gens qui me connaissent ne seront pas trop choqués ni étonnés
Quand soudainement je deviendrai vieille et commencerai à porter du pourpre.


Traduction française par Google corrigé par moi

Hier matin au brocante de Sannois, j'ai interpelé plusieurs gens et j'ai bavardé avec eux, tout en les photographiant: je ne l'aurais jamais fait autrefois.

Entre autres, deux hommes en train de jouer de l'échec:

- Puis-je prendre une photo?
- Pourquoi pas? Allez-y?
Une fois prise, j'ai exclamée:
- Quel tatou intéressant! C'est un vrai?
- Oui! voulez-vous toucher, voir?"
- Je voudrais voir, pas toucher.
- Voilà!

Il s'est levé et soulevé son tee-shirt aussitôt et l'a tenu assez longtemps pour que je puisse le prendre en photo.

C'est la première fois qu'on fait du strep-teese pour moi, dans la rue!

C'est aussi le premier tatou vu sur le corps de quelqu'un. On peut commencer à n'importe quelle âge!

Ensuite, il s'est assis et a continuer tranquillement à jouer de l'échec.


Toutes les images de la brocante à Sannois, un à un, ou alors se déroulant les unes après les autres, si vous avez la curiosité et le temps.


Warning by Jenny Joseph

When I am an old woman I shall wear purple
With a red hat which doesn't go, and doesn't suit me.
And I shall spend my pension on brandy and summer gloves
And satin sandals, and say we've no money for butter.
I shall sit down on the pavement when I'm tired
And gobble up samples in shops and press alarm bells
And run my stick along the public railings
And make up for the sobriety of my youth.
I shall go out in my slippers in the rain
And pick the flowers in other people's gardens
And learn to spit.

You can wear terrible shirts and grow more fat
And eat three pounds of sausages at a go
Or only bread and pickle for a week
And hoard pens and pencils and beer mats and things in boxes.

But now we must have clothes that keep us dry
And pay our rent and not swear in the street
And set a good example for the children.
We must have friends to dinner and read the papers.

But maybe I ought to practise a little now?
So people who know me are not too shocked and surprised
When suddenly I am old and start to wear purple.
Original, for those interested

dimanche 23 septembre 2007

L'anniversaire

Sept ans de mon petit-fils: une date importante dans la vie de quelqu'un.

Bien sûr, il fallait la fêter aussi entouré des copains et copines, dans le jardin. Un des moments forts était l'arrivée de gâteau apportée par la maman de garçon fêté, souffler les bougies, et ensuite, rapidement, rapidement ouvrir les cadeaux qui attendaient tous là depuis un moment.
Anniversaire dans le jardin: le gateaux arrive
J'avais été invitée, moi aussi et très heureuse les voir jouer, s'amuser, lutter, se disputer, s'entendre, se sentir à l'aise. Je ne me suis pas arrêté à faire des photos, mais cela ne les a pas gêné du tout, malgré le très courte et faible flash que l'appareil émettait, puisque je l'avais finalement mis sur Portrait le nuit pour figer les mouvement si rapides des enfants.


Certains plus plus énergiques que les autres ou plus volontaires, mais des petits conflicts qu'ils ont rapidement résolus sans heurts.

Quelques portraits aussi, mais surtout des interactions et mouvements: des bons souvenirs.

Les enfants presque de même âge, tous beau, différents les uns des autres, s'entendant si bien.


Hier soir, en me couchant, je me suis dit que cela valait la peine de faire tant des photos, lire des livres, étudier la photographie de toutes les coutures, pour pouvoir faire des images bien dans des occasions pareils.

Faire des photos est devenue lentement ma passion, c'est vrai et je prends avec plaisir des images des inconnus, des gens que je ne rencontre qu'un instant.

Mais les images prises de la famille, et j'en montre rarement mais j'en prends souvent, restent des souvenirs importants de dévelopement des enfants et de leur vies.

La maman, qui a finalement a tant travaillé pour que tout se passe bien, mais aussi il y a sept ans pour mettre au monde le petit bébé devenu un garçon dorénavant, était aussi bien contante de l'anniversaire.

Ils étaient heureux, plus tard d'écouter la maman de C. leur lire un livre sur le "Vrai super héro" et se reposer un peu après avoir couru à gauche et à droit dans le jardin.

C'était une belle fête, dont il restera de souvenir dans la mémoire des participants.

Mais, aussi sur quelques centaines d'images, ma contribution à l'anniversaire de mon petit-fils.

samedi 22 septembre 2007

Un point tournant

Lisez, s'il vous plait, l'entrée "Il neige à Paris" de mon retro-blog, le point tournant dans ma vie d'antan, en même temps que la fin d'année et la fin de siècle - quand j'ai renoncé à communiquer et argumenter avec mon mari. Ou pour ce week-end, regardez: l'album de mes images, préférées par les autres.

Il suffit d'un peu

Il suffit d'un peu finalement de faire une photographie, et avoir une allure différente!

Huit jours seulement (et 1,5 kg moins) après la photo publiée hier, voilà qu'une autre où la même femme parait, je crois, si différente.

En fait, il faut deux choses: les vêtements comptent déjà pas mal, mais surtout la confiance en soi. J'étais bien contente à ce moment-là d'avoir bien commencé, et en plus, je me suis acheté des fringues neufs en vue de mon départ.

Le courage d'avoir publié la photographie "avant" sur la site filckr et l'avoir, à la dernière minute, décidée à la mettre publique, m'a value de figurer avec celle-ci parmi les cent photographies les plus intéressantes de la journée. Les mystères du monde: je mets une photo vraiment pas spéciale et même assez moche sur le Web et c'est celle-là qui suscite aussitôt l'intérêt! Cette photo, par contre est pratiquement passé inaperçue! Et mes images de l'assemblée nationale aussi. Ou celles de Paris et ses 20 arrondissements.
Hier, nous avons fêté les 7 ans de mon petit-fils dans un restaurant Indien, pas très loin de moi.

Les voûtes sont jolies, les carottes d'entrée décorées comme des roses esquisses, l'atmosphère était extra et les enfants sympa et chaleureux. Mais il faudra attendre encore pas mal jusqu'à ce qu'on me trouve dans un resto indien. J'ai essayé de commander des plat bien pour moi, "concombre à yogourt", poulet à épinard, mais j'avais l'impression du crème fraiche à la place de yaourt, et le poulet était, d'après eux seulement légèrement épicée, les épinards baignés dans un sauce curieux aussi. Passons.

C'était une belle fête!

Regarder les images prises avec ma nouvelle camera permettant des photos pas mal du tout dans lumière diminué, me réchauffe le cœur. C'était une soirée mémorable et j'ai des petits enfants fantastiques et tellement mignons aussi. Et je n'exagère pas.

Rien n'a pu me procurer autant de joie dans la vie que mes propres enfants et ces deux petits que je vois grandir et me sourire chaleureusement près de moi.


Photos de mon fils. Les unes plus amusantes ou belles que les autres: nous avons fait le clown, tirer sur l'ordre du bonhomme fêté les langes, fait des grimaces et même, fait vers la fin, tous "cheese!" à l'ordre de la demoiselle. Nous nous sommes bien amusés!

Il suffit d'un peu... les yeux chaleureux des gosses, une agréable atmosphère familiale, sentir que je ne suis pas seule au monde. Mon petit-fils vient m'inviter aussi pour son anniversaire fêté avec ses copains! C'est un sentiment si merveilleux de se sentir aimé!

vendredi 21 septembre 2007

Julie "avant"

A 73 ans, j'avais commencé il y a 8 jours de maigrir de nouveau, puisque je me suis rendu compte que mes os ne supportaient plus bien mon poids, le surplus.

Comme s'est l'habitude, voilà la photo "avant" que j'ai fait avec un trépied devant la maison, dans mon jardin. Sur le tee-shirt on peut lire "Fais ton propre destiné" pas mal pour l'occasion.

Si dans un an je pourrais faire une autre, pourquoi pas, j'espère que j'aurai une autre allure. D'accord, le visage avec pleines des rides aussi, mais c'est bien l'âge, n'est pas?

Mon père disait dans les temps, qu'après une certaines âge, c'est où le visage où les hanches... il faut choisir. Il y a trois ans, et 15 kilos moins, j'avais pris peur en me voyant sur une photo fait aussi avec trépied: mon visage paraissait nettement plus vieille. J'ai recommencé à grossir.

Maintenant, je vais aller vers en bas, autant que je peux, sans me soucier des rides ni du vieillissement du visage: mon sourire va rester et aussi l'expression de visage!

Cette semaine, la première de Weight Watchers, j'ai mangé mieux que depuis longtemps, cuisinée nettement plus, je me suis régalée des pommes de terres que j'évitais, bu pleine de l'eau, fait le pleine des bonne légumes cuites à l'eau, mangé autant des fruits que j'avais désiré. Et maigrie mon première kilo!

Je sais bien que ensuite c'est plus dur à pousser vers en bas, mais l'important est de reprendre les bonnes habitudes, manger pas moins mais manger mieux. Vas-y, Julie!

Thin in AmericaEn 1978 c'était la première fois que je me suis mise à perdre, j'avais 44 ans, une année plus tard, voilà la photo "après": 52 kgs.

Bon, c'était à 45 ans.

Je dois pourtant avouer que cela n'a pas duré très longtemps, une année plus tard j'avais repris quelques kilos, mais pas encore trop.

Et vous savez pourquoi j'avais reprise à ce moment-là?

Parce que je me suis aperçu avoir malgré tout un léger ventre rond. Cette fois, si jamais je réussi à maigrir, et je le ferais puisque je suis décidée et aussi j'aime manger tel que j'ai commencé, je ne vais pas me décourager. Ni par les rides, ni par une visage plus vieillotte, ni par un légère rondeur qui reste!

J'ai réussi à persister dans ma vie, dans tous les décisions qui étaient vraiment importants pour moi - bien sûr, il s'agit de ceux qui dépendait de moi et pas des circonstances dans ma vie.

On peu diriger sa destinée, autant que cela dépend de nous seulement. Et pour le reste, croire que si quelque chose va à l'envers, "il serait mieux pour nous par la suite".

jeudi 20 septembre 2007

Commencer tôt


Après que mon petit-fils a baigné, involontairement mon appareil, on m'a dit "tu n'auras pas dû lui donner dans les mains!" J'avais des doutes.

Dimanche, pendant la visite à l'Assemblée nationale, j'ai rencontré ces deux fillettes, pas plus grands que mes deux petits enfants mais déjà passionnée de la photographie. Elles ont trouvé un sujet qui les plaisait et les prenaient en photo sous tous les coutures. Et moi, les leurs, avec l'accord de leur mère, fière de leurs exploits.

- Cela les fait regarder le monde autrement, mieux observer.
- Oui. En plus, cela les occupe, me dit-elle.


Déjà, elle tient l'appareil pareille à moi, non près des yeux mais en regardant aussitôt le résultat sur la fenêtre. Et ne se contantant pas de prendre la vase elle demande ensuite à son plus petit frère de se placer à côté.

Bien sûr, il faut du temps, d'habituer le modèle comment poser, lui aussi, mais cela aussi viendra bientôt.

Je n'avais pas donc tort, seulement il faudra acheter des appereils spécialement pour eux: commencer tôt leur permet aussi dès le début de regarder autrement autour d'eux et ne pas attendre pour cela d'avoir presque soixante et dix ans.

mercredi 19 septembre 2007

Les rues, l'automne

Tellement des choses se passent sur les rue, jamais avant je ne m'en suis tellement rendue compte.

En fait, quelque fois j'ai l'impression de ne pas avoir regardé vraiment autour de moi, trop absorbée souvent par mes pensées.

Dimanche, je me suis arrêté au coin, heureusement, il n'y avait pas beaucoup de circulation cette fois, j'ai pu prendre "ma maison étrange" du avenue Geroge V en entier à midi sous le soleil éclatant, causant des contrastes fortes.

En plus des maisons, il y a les passants, et de plus en plus des gens en bicyclettes à Paris, les fenêtres et les décorations aussi que je vois davantage qu'avant.
en bicyclettes

En plus, l'automne arrive partout, même si cette année je ne le vois pas dans mon jardin. Arrivera-t-il quand même plus tard? Pour le moment la branche restante devant ma fenêtre ne donne aucune signe de changer du couleur.

Ici, quelques feuilles trouvés dans la rue, devant mon petit supermarché non seulement les feuilles sont devenus jaunes, mais les autres à côté avaient déjà tombées. Je peux toujours regarder ce que font les autres, comment tout se passe à l'extérieur.

Patience! J'aurais moi aussi l'automne dans mon jardin. Mais quand? Quelquefois, c'est si difficile d'attendre. Je vais tâcher à réfléchir à tous que j'attends encore. J'attends plus mes blog-potes: ils commencent à revenir des vacances, fantastique!

Mais j'attends encore pas mal de ma vie. Mon corps a bien avoir vieilli, mon âme est resté jeune.

mardi 18 septembre 2007

Déformations

En allant vers l'assemblée nationale, j'ai pris plusieurs portes et décorations au dessus. Entre autres, sans me rendre compte, j'étais reflétée dans celui-ci quatre fois!

En plus, la déformation a allongé mon tee-shirt rouge: il parait comme une robe! J'ai aimé qu'on voit même l'immeuble en face dans cette minuscule partie du haut.

En fait, l'image pris c'est présenté comme ceci, mais j'ai pris une partie seulement, puis une partie de la partie.


L'aller et le retour dimanche était aussi satisfaisant pour moi que la visite même. Surtout, que ce mois-ci, on parle des photos des rues dans mon groupe. Il y a tellement des choses merveilleuses qui se passent dans les rues quand on s'y balade sans se dépêcher!

Voilà l'homme qui rigole audessus d'une portail, qui sait depuis combien longtemps.

En fait, ce matin je voulu parler de Jacques Martin qui vient de mourir, je préfère de m'en rappeler avec son sourire et entrain d'antan et les plaisirs qu'il nous offrait alors.

Hélas, dans les journaux on y ajoute aussitôt, le ex-mari ayant donné à Cecilia deux filles. Il a eu huit enfants des quatre femmes différentes: il faut le faire! Sinon, les problèmes avec des familles étendues est que tous les soucis sont partagés, comme il s'agit du père de votre enfant, quand même. J'en connais quelque chose!

J'ai adoré Jacques Martin, l'entraineur drôle et sachant bien choisir ses invités, Jacques Martin au voix velours d'opérette! J'adorais l'écouter chanter. Sa personnalité et ses programmes des années 80 sont restés en moi, il a fait partie du paysage français de télévision.

Jusqu'au jour où il a commencé de se moquer des petits enfants qui chantaient: là, je le détestais. Suffisant, il était devenu, je dirais méchant. Non, je ne pleure pas cet homme-là. Mais dans mon esprit il reste le jeune homme, enfin celui du moyen âge, puisque je m'en rappelle comment il était vers débuts 80, sautant presque vers son publique et leur apportant chaque dimanche matin quelque chose d'autre pour s'amuser.

On pouvait toujours compter sur lui alors!

Dommage que tous les bon émissions lui ont été retirés et c'est la honte de la télévision français qu'on laisse que des limonades et coupe les satires mordants des fois. On n'a pas le droit de se moquer que des gosses... au moins c'est ce qu'on dira en regardant son carrière.

J'aurais la joie de revoir ces anciens émissions qu'on diffusera librement sur le net bientôt. Adieu Jacques Martin! Tu as compté pour moi souvent, pendant mes heures solitaires.

lundi 17 septembre 2007

L'Assemblée Nationale

Dimanche matin, à peine j'ai fini ma note pour ce blog, je suis partie à Paris, espérant visiter quelque chose d'intéressant, ouverte pour les journées du patrimoine.

La circulation était facile, comme les dimanches matin, mais trouver une place de garer dans le cartier des Ministères, dans le 7e arrondissement, n'était pas facile. Enfin, voilà, une place rue des Chaises, près de station de métro Sévres-Babillon.

Et maintenant?

Vous vous souvenez, j'avais fait des photos derrière l'Assemblée nationale pendant le relâche de celle-ci, j'avais envie d'aller voir l'intérieur, y pénetrer au moins une fois.

J'ai pris à tout hasard des images sur la route, rue de Grenelle, puis une de loin en arrivant au dos. La porte était bien fermée comme montre l'image de début de cette note.

"On peut visiter, à partir de 9 heures et demi."

L'entrée est quais d'Orsay. Je contourne et demande: "combien d'attente?" Environ 45 minutes.

Devant moi, une famille venue de Pas de Calais, derrière de la Somme. Les deux ont déjà visité l'Elysée: "allez voir!" Je réponds "une autre fois", mais en fait je voudrais plutôt aller visiter la Bibliothèque Nationale ou une ministère, la prochaine fois.

Il n'a pas fallu plus de trente minutes et me voilà dans le cour.

Je me suis éloigné un peu pour prendre cette image, puis je regarde en haut. Amusant: du kitch.

Des petites filles prennent des photo dans la cour, et moi la leur.

Et maintenent, nous voilà dedans.

Des salles d'apparat, de salle d'études et lieux de détentes. Nous parcourons les salles ou alors, comme pour le salon des quatre éléments, on nous laisse seulement le voir de loin.

Mon préféré était la biblioteque.

Nous avons été accueillis par Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale en personne! Au moins le groupe dans lequel je me trouvais. Il nous a parlé à l'intérieur du hémicicle, puis ensuite il a parlé avec certains qui s'approchaient de lui.
La meilleur photo du Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, j'ai réussi à prendre dans la très belle biblioteque, pendant qu'il parlait avec deux jeunes.

C'était intéressante à voir où ils travaillaient les députés, même si l'hémicycle m'a déçu, m'a paru plus petite que vu sur le télévision. Ce qui m'a intéressé, en plus de la présence du Accoyer, était la décoration que les députés voient devant leurs yeux, pendant qu'il débattent et votes les lois importantes: regardez.

Elle écrit des lois en monokini!
Bon, ce n'est pas le seul décoration, mais c'est le plus importante!

Juste au dessous du pupitre du président!
Il se trouve aussi d'autres symboles, plus "lois et droits".

Une salle avec diverses Mariannes et un autre avec des statues amusantes comme ceci.

Des personnages importants et des gardes décorés, étaient là et tous nous ont accuillis avec très grande gentillesse.



Des statues et des peintures de Delacrois, et je crois non seulement dans la bibliothèque.

A la sortie, une livre d'or, la petite fille a marqué "bisous" et puis mis, lentement son prénom à côté.

Mais il y eu aussi des femmes plus âgées que moi, à visiter.

Une dernière regarde vers la cour par où nous sommes sortis!

Une dernière regard, de l'eau froid qu'on nous offre à la sortie et je me retrouve, sur la place derrière l'Assemblée, la place visité et photographié il y a quelques semaines.
Maintenant, j'avais été à l'intérieur, j'ai visité et même était accueillie par le président de l'Assemblée nationale! Ci-dessous, quand on me signala: venez plus près de lui!

Les autres images, si vous voulez pénétrer avec moi dans l'immeuble et le cour de l'Assemblée sont là en déroulant les unes après l'autre.

Très sympa, les gardes républicaines se sont laissé photographier, j'emporterai avec moi leur sourires chaleureux et sympa.

C'est vrai, il y a de la vie après 70 ans et j'ai pu visiter l'Assemblée à l'intérieur, mais ensuite, j'étais trop fatiguée pour "faire" d'autres lieux ouvertes pourtant ce jour-là.

Revenue à la maison, je me suis occupée de mes images: certaines m'ont ravie, d'autres m'ont étonnée et encore d'autres deçu. Je n'ai pas eu le reflexe de mettre à l'intérieur une grande sensibilité et certaines photos du président d'Assemblée et du hémicycle sont flous.

Peut-être demain, je montrerai les portraits que j'ai fait hier, les gosses, un concierge sympa avec qui j'ai discuté près de l'ambassade de Russie, d'autres gardes républicaines, etc. Sinon, vous pouvez retourner à mes images, l'après-midi j'en ajouterai d'autres, aussi de l'intérieur de l'Assemblée, comme ceci par exemple.