mardi 30 septembre 2008

Notre groupe de lundi soir

Très sympa soirée, hier, au Royal Concert Hall. La réunion dure environ deux heures, et c'est si agréable de voir tous ces regards, approuvant ce que l'autre dit, exprime.

Commence maintenant une semaine 'sans lire' - ou au moins, nous avons décidé, avec le minimum possible de lecture.

Peut-on vivre sans lire son email?

L'une de nous a répondu "je vais trier et ouvrir seulement ceux venant de la famille ou paraissant très urgents".
Ne travaillant pas, c'est un peu plus facile pour moi de ne pas lire, au moins, je le crois. Mais une semaine entière!

C'est ce que l'auteur de livre The Artist's Way nous le demande. "Cela va laisser de place à autre chose." Bien, je verrai. Il sera intéressant d'entendre comment les autres ont passé la semaine, lundi prochaine.

En sortant, j'ai passé le pont pour faire des photos de nuit, sans savoir vraiment où je vais aboutir, et je suis arrivée à Embarquement, puis à Cherring Cross station de train, près de Trafalgare Place d'où j'ai pris un train qui en 15 minutes seulement m'a déposé une rue plus loin seulement (ou deux) de moi.

J'ai attrapé un bus, pour deux stations, mais j'aurais pu aussi revenir à pieds, ce n'est pas loin. Finalement, le train est plus rapide que revenir tout à fait en bus, il faut savoir où descendre et monter et quel train prendre.

Avec une mois en retard, mais j'ai pris quelques photos de nuit pas mal au bord de la Tamise la nuit. Une belle soirée, d'où je suis revenue plus reposé que de mon aventure de Bath, mais il faut le tout pour remplir la vie. Même après soixante dix ans.

lundi 29 septembre 2008

En trois langues

Chaque matin, au réveil, je dois écrire trois pages, les laisser couler telle qu'elle viennent.

Trois pages: trente minutes.

Je ne savais plus que dire, jusque j'ai eu une idée: pourquoi ne pas écrire à la place une page par langue? Une en français, une en hongrois et une en anglais?

L'idée c'est révélée magnifique.

Une page arrive, facilement, en tous les langues. Dois-je vous dire que dans tous les langues quelque chose très différent sorte, d'habitude? La langue de ma jeunesse, la langue de ma maturité, la langue de mes lectures depuis un temps, deviennent comme trois tiroirs, chacun contenant quelque chose d'autre de moi profonde.
Bath (151)
Non seulement une autre facette, mais d'autres idées arrivent. Et une page est finin, vite, passons à l'autre! Et déjà fini? La demise heure s'est écoulée si vite ce matin!
Bath (154)

dimanche 28 septembre 2008

Bath

Rien est telle que l'on imagine.

Je me suis dit que j'aurais des problèmes ici avec le permis de conduit après 73 ans, mais finalement, il faut seulement demander qu'on le renouvelle chaque trois ans, et en ce moment, j'ai encore trois ans: tel quel, le permis français encore valable jusque là.

Je suis partie hier en voiture, profitant du levé de brouillard qui préfigurait une belle journée, voir l'Angleterre profonde", vers Bath, dont j'ai tellement lu.

Après des embouteillages monstres, deux heures pour sortir de Londres (je suis revenue en demi heure), aussitôt que j'ai pu je suis sortie de l'autoroute M4 et pris le A4, presque parallèle.
Newbury (18) Newbury (5)
Sortie pour boire un café et déjeuner à Newbury, j'étais enchantée de cette petite et très ancienne ville et de son atmoshère. C'est arrivée à Bath, que j'ai eu une surprise après l'autre.

J'ai rien trouvé de l'élégante ville de bains que je me suis imaginé, par contre elle palpite de vie. En plus, tout vers la fin, je découvre ce pont avec des petite boutiques qui doivent dater de très longtemps, je savais que cela existait à Florence, je n'avais rien lu sur Bath.
Bath (124) Bath (82)
Bien sûr, de l'autre côté, des boutiques élégantes à l'intérieur, mais étroites, et par la fenêtre, on peut voir la rivière.

Curieusement, plein des cochons, semble presque être ou devenu l'emblème de la vie, sur les pub et les murs mais aussi des nouveau art un peu partout dans la rue, qui doivent probablement être du bois.
Bath (68) Bath (172)
Cela vaudrait la peine d'étudier l'histoire de Bath, une des plus belle emblèmes était un tête de Sarazin.
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Des gens sympathiques buvant de bière, partant vers la maison après shopping faisant la queue à la station de bus centre ville, mais aussi assise tranquillement lire un livre au bord de la rivière. Tel que je l'ai trouvée, différente certes, mais la ville me plaît. En deux heures, j'ai parcouru le centre et assisté au coucher de soleil dorant les vieux cathédrales et maisons. Oui, j'aurais pas mal à raconter sur ses vieilles rues qui finalement, m'ont enchanté et fait rêver.

Au retour, comme je n'ai pas trouvé à me caser à Bath, je voulu aller jusque la mer et je me suis perdu. Furax, j'ai prix l'autoroute, pour abandonner encore une fois après huit heures, crevée.

Heureusement, j'ai trouvé un Days Inn pas cher (même quatre personnes peuvent être dans une belle chambre avec salle de bain à 45 ou 49 livres) et je ne suis revenue que très tôt ce matin.

Pour que l'aventure continue, dans le nuit et brouillard de 5 heures le matin je me suis perdu et partie à l'envers. J'ai dû attendre presque 30 miles pour retourner vers la bonne direction.

C'était le pieds!

Noir encore, brouillard épaisse de temps en temps, mais je savais dorénavant que je vais dans la bonne direction!

vendredi 26 septembre 2008

A la station de train

J'avais rencontré cette dame dans le métro, à partir de là, jusque j'ai changé du train, elle m'a guidé, parlé. Hélas, toutes ces dames sympa, avec qui je réussi à parler quelques minutes, je ne les revois plus.

Aucune ne m'a proposé encore à la revoir.

Mais pour quelques minutes, quelle joie! Et que des choses j'ai pu apprendre en peu de temps!

D'ailleurs, je viens de lire que le nouveau Maire de Londres avait promis aux seniors qu'ils pourront, à partir de 1e janvier, voyager aussi de 4 le matin à 9h, pour le moment, les matins sont interdits aux Freedom Pass, j'ai dû m'acheter un autre carte pour utiliser tôt le matin en allant à la piscine, quand je ne veux prendre ma voiture.

Hier, en revenant tôt aussi, j'ai décidé me promener. Dans l'heure qui a suivie, que des choses je n'ai pas vu sur la rue principale de Greenwich Est! Une promenade très fructueuse.

Voilà l'atmosphère, même si bien sûr, toutes les maison ne sont pas ainsi. Au milieu, une grande construction qui se prépare, depuis pas mal de temps il parait, d'après l'affiche qui en fait est un poster gigantesque réalisé par des jeunes. Voilà deux morceaux.

Vous savez que j'aime faire des images des posters, et cette dame, attendant le bus, est sorti juste à bon moment à côté. Curieusement, la même forme de visage, ce que je n'ai vu qu'une fois regardé l'image sur mon grand écran. Presque amusante...

Hélas, la dame du train, n'a même pas de ordinateur et n'utilise pas le email: "j'écris toutes mes lettres à l'ancienne, à la main" me disait-elle, défendant l'ancienne façon mais sachant que certaines de ses amies n'écrivent plus comme avant.
Elle ne m'a pas donné son adresse, donc je ne peux pas lui envoyer, mais elle a bien aimé les portraits prises d'elle, moi aussi. Que d'énergie aussi dans une dame de plus de quatre-vingt ans!

Et non, elle je ne l'ai pas rencontré Est Greenwich, mais à Blackheath Village centre, une autre "genre" de quartier. D'ailleurs, par ici, les uns voisine aux autres, des fois même deux côtés de la même rue! J'aime bien les diversité que je trouve, il y a quelque chose à prendre, à admirer, à photographier, à regarder, partout.

jeudi 25 septembre 2008

Une petite place à Londres

Une petite place au tournure de la rue, à cinq minutes de métro et station de train Faringdon. C'était mardi, à la sortie de travail. Vous voyez, une des lumières sur la rue est déjà allumée.

Sur la place quelques bicyclettes, pas beaucoup de circulation de voitures, concentrés probablement sur la rue parallèle, plus centrale.

Un kiosque de téléphone, quoique ces temps-ci, quand tous ont des portables, je crois qu'ils sont plutôt décoratifs que utiles. Davant le pub du coin, les pubs sont comme les cafés en France, des tables et chaises, mais il y avaient des banques aussi sur la place, à part du pub.

Quelques groupes assises buvant, j'avais l'impression surtout de la bière. Puis, je vois soudain une table plus haut - à quoi faire? Plus loin, enfin, j'aperçois deux hommes. Les voilà.


Certains, habitués plus au bar, préfèrent de boire sans être assis. Et en plus, en regardant, mais seulement ce matin de plus près, je comprends aussi mieux pourquoi ils ne sont pas restés près du bar. En Angleterre on prend très au sérieux l'interdiction de fumer au lieux publiques, je n'ai vu personne fumer à l'intérieur d'un pub ou d'un autre lieu semblable. Cela explique d'ailleurs probablement aussi pourquoi il y a de plus en plus des tables devant, même s'il n'y a pas encore autant qu'à Paris.

Prendre des photographies, non seulement me permet d'observer plus attentivement les gens, mais aussi voir, après coup, et comprendre davantage en regardant attentivement les images prises.

mercredi 24 septembre 2008

Dare to Share

Ose partager.

Nous étions neuf hier, tous ayant écrit quelque chose de différent, à lire au tour de rôle dans le groupe de écriture créative, avec ce nom qui me plaît beaucoup.

Au nord-est du Londres, pas loin des anciens abattoirs, où je suis allée faire des photos une matin très tôt. L'atmosphère vers le soir, très différente, des gens se précipitant vers le métro, on l'appelle ici "tube", mais d'autres, assis seuls mais plutôt en groupe avec du bière devant eux.

Certaines, devant le pub, lieu social ici.
The three kings (7) The three kings (6)

Il y avait même des table hautes pour ceux voulant boire sans s'asseoir! Ce pub là était au coin, dans la petite place, contenant aussi quelques bancs un peu plus loin, sous arbres. Le pub où nous avions rendez-vous, moins chic, avait par contre deux petites pièces en haut. Hélas, dans l'autre, une groupe faisant beaucoup de bruit, ce qui gênait à la lecture de nos "oeuvres".
Dare to Share (8) Listening The three kings (3)
Quelle variété des gens et des écritures!
The three kings (4) Dare to Share (7)
J'étais enchantée. De la siècle dernière, nous sommes allées dans une ferme, dans une collège, dans un hôpital, l'étage au dessus d'un boutique, des anglais avec accent et une pakistanaise devenue veuve récemment. Que des expériences dans quelques minutes.

Les écritures aussi très différents, plusieurs excellents, d'autres nettement moins, mais chacun a donné aussi ses opinions avec pas mal de tact sur ce qu'il avait entendu, au maximum 2000 mots.

Je n'ai écrit qu'environ 400 en anglais, "répétitions intéressants" puis ils m'ont questionné sur mes blogs. Ce n'est qu'à la fin que l'une m'a demandé "et alors, que va tu écrire, cette fois de l'écriture et pas ta présentation, pour la prochaine fois?" Dans deux semaines. Je vais voir. "Pas sur toi", c'est moins sûr, mais je vais peut être écrire en troisième personne, pour me tester.

Au retour, rencontre avec l'autre dame plus jeune, elle habite pas très loin de moi, et prend seulement deux trains, évite les bus et les métro. Elle m'a indiqué un autre gare à tester pour partir de chez moi. Je vais l'essayer une fois, celle-là aussi. Pas d'embouteillage en train et ils circulent rapidement, pleine des petites stations, mais ils circulent plus souvent le matin et à la sortie de travail que pendant la journée, je crois.

Couchée après minuit hier, je me suis réveillé tard ce matin, j'irai nager à midi pour la première fois.

mardi 23 septembre 2008

5 heures

Non, pas du matin!

Depuis que j'ai un vrai lit, je me réveille moins tôt, ce matin c'était après sept heures! Un petit déjeuner pris dans le salon (plus de petit dej au lit depuis que je suis à Londres et c'est bien ainsi, aussi), j'ai écrit rapidement mes trois pages et je suis partie nager.

Me voilà de retour.

C'est 9h passé ici, dix à Paris. Milieu de la nuit encore aux Etats Unis ou Canada. Je n'arrive plus à écrire, comme avant, régulièrement tôt le matin et ce n'est pas parce que je ne pourrais m'y précipiter dès le réveil.

Pour écrire un note, il me faut un peu plus de temps et réflexion que pour laisser couler trois pages tels qu'ils arrivent. Et pendant la période scolaire, la piscine est libre de 7 à 9h, donc je dois avoir fini nager avant cette heure.

Comme je disais hier, que je nage 400 métres ou 600, ou même moins, n'est pas important, l'important est d'y aller. Je me dis que l'heure que j'écris le blog, cette blog (puis, plus tard à chaque fois le blog en anglais) n'est pas important, l'important est d'être présente jour à jour.

Ce montre, du début de blog, signifie pour moi un peu la différence de "niveau" que je ressens entre mon ancien demeure et ici, même si je l'ai trouvé encore moins cher que ceux que j'avais à Argenteuil. En plus, il va bien avec le beige autour de lui, s'intégrant parfaitement dans le tout.

Moi aussi, ce matin, je suis tout en nuances de beige et je m'en réjouis: avant je ne donnais pas d'attention, ou très peu, à mon habillement, apparence.

Ai-je dit qu'enfin, depuis dimanche, j'ai un vrai lit? Et ce matin, j'ai dormi davantage, je me suis réveillé sans mal au dos! Une plaisir nouvelle. Les plaisirs sont passagères, c'est possible, hélas, mais tant que cela dure, autant en profiter et s'en réjouir!

lundi 22 septembre 2008

Voyageur photographe: Emananuel Smague

Emananuel Smague, dont je mets avec sa permission quelques images aujourd'hui, est ma dernière découverte sur la site flickr.

Musicien, professeur de musique, et depuis 2005 aussi "voyageur photographe", allant loin et capturant non seulement des images allant à l'essence des endroit, mais aussi nos coeurs. Sûrement, la mienne avec ses images.

Recherchant, étudiant longtemps d'avance ses destinations. Turquie, Transsibérien en 2005 de Moscou à Pékin, 2006 Kurdistan, 2007 Mongolie, 2008 Georgie, voilà ce qu'il m'écrit:

"Voyageur ou photographe ? Sans doute les deux à la fois. Une nécessité de s’inventer des prétextes à la découverte de l’insolite, d’un peuple, à des milliers de kilomètres ou à deux pas de chez soi.

L’appareil photo devient-il un outil indispensable ? L’essentiel est, sans aucun doute, de vivre le moment présent, d’ouvrir les yeux même si cela ne se résume pas par une image.

Celle-ci permet de transmettre, de faire partager une émotion, d’amener celui ou celle qui la regarde à rêver ou à imaginer. Mais goûter au réel, à tout ce que l’on peut voir sentir écouter ou même toucher, est d’autant plus enrichissant, qu’une photographie n’est qu’un pâle reflet de la réalité.

Elle nous permet aussi de nous remémorer des instants de notre vie qui nous auraient échappés. Mais les moments les plus forts ne s’oublient pas. En fait la photographie semble subsister dans le simple besoin ou désir de créer."


Ce matin, je vous invite d'aller voir ses photos. Ici, quelques unes de ses propres favorites, entre elles se trouvent aussi d'autres qui me sont restées mémorables.


Avec sa permission, j'ai publié deux de ces images, mais il faut en voir plusieurs pour s'en rendre compte de tout son art. Allez voir les autres magnifiques images de ce musicien de profession mais photographe voyageur de coeur et talent, allant chaque année ailleurs, chaque année choisissant une destination plus difficile, plus lointain, moins facile d'accès.

"Après 13 années de voyages sans clichés, le choix de mes destinations est à présent directement lié à un sujet photographique : la vie dans le train (Transsibérien / Asie Centrale), la mer d’Aral, les camps de réfugiés au Kurdistan irakien, les gitans en Turquie, les peuples nomades du Tadjikistan à la Mongolie… Si l’œil du photographe et la technique sont importants pour la réalisation d’une image, tout le travail en amont, concernant le choix d’un thème ainsi que la manière de l’aborder, me semble de plus en plus indispensable."

De quoi apprendre et réfléchir!

Et voilà une de ses dernières, dans la série "gitans"

dans la série Gitans, photo ajouté le 2 septembre 2008

Je ne sais pas si je pourrais penser "à la manière d'aborder" d'avance, mais au moins me donner un thème, au lieu de papillonner à gauche et à droit. Est-ce les "20 arrondissements de Paris" ou "Découvrir Londres" sont un thème? Je ne suis pas très sûre, peut être je devrais davantage cibler, moi aussi. Enfin, chacun selon ses moyens, comme je disais, il n'y a pas longtemps.

J'étais ravie d'avoir découvert ses photographies à travers un groupe "expo" de flickr, en les regardant, je pourrais dire qu'en les regardant "j'ai nourri mon artiste". Tellement de humanité et coeur se dégage de ses images!

dimanche 21 septembre 2008

Samedi, au centre de Londres

D'où venaient ces honorable vétérans, avec médailles plein la poitrine et s'aidant l'un l'autre à marcher?

Je l'ai aperçu l'autre trottoir, sur le Regent street.

Londres vous offre une tel variété!

Hier, je me suis lancée vers la centre, en bus me conduisant à travers les banlieue île jusque près de British Museum, directement. Déjà, quelles différences en paysages! Mais de la verdure et des parcs il y en a partout. J'avais l'intention à visiter une des édifices ouverte lors la London Openhouse, je croyais que c'était comme une journée de la Patrimoine en France. J'avais dans mon sac la liste entière et avec notations spéciales ceux que je voulais voir.

Mais, bon, les plans peuvent se transformer.

J'e viens de terminer un livre charmant, tout en lettres écrit, 86 Charing Cross Road. Suivie d'une autre, qui se passe quelque trente ans plus tard avec les mêmes personnages, ou presque, dans laquelle la héroïne arrive enfin, la première fois, de New York à Londres.

Elle adorait aller s'asseoir au parc du Roussel Square, près duquel était son hôtel. Justement, mon bus m'a laissé là. Maintenant, il y a pleines de bancs publiques, il ne faut plus payer pour une chaise si on veux s'y reposer. Une samedi, le petit parc était moins paisible, mais intéressante.

Comme j'étais déjà là, comment ai-je pu ne pas entrer, pour la première (mais pas dernière) fois, au British Museum? Ce musée, il parait, contient le plus grand collection sur la civilisation mondiale.

Je me suis promenée un peu dans quelques salles de rez-de-chaussé, j'ai aimé l'atmosphère, mais encore plus les expressions très différents des statues. J'ai eu ainsi une leçon des expressions et, en même temps, le souvenir de Stéphanie, mon amie sculpteur. J'avais l'impression qu'elle m'accompagnait dans la contemplation des très vieilles statues.

J'ai même posé devant un, mais pas en souriant comme ceux avant moi, en faisant la même grimace de mécontentement avec la bouche que l'énorme statue, lui, lisse bien sûr. Voilà le haut de la statue.
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Sortie de musée, je me suis dit "et maintenant"? J'avais envie d'aller voir la maison dont parlait le livre, la rue des anticaires de Londres, Charing Cross Road.

Je demande au gardien de musée dehors, très sympa, il avait vu le film qu'on en a fait. "Mais c'est assez loin à pieds, il me dit." Après avoir prise son portrait, dont je suis assez contente, je m'y suis lancé quand même. Ce n'était pas si loin finalement.

Sauf que, sur le chemin, j'ai tombé sur Soho, le quartier bohéme et d'amusements, dormant bien sûr ce midi de samedi, probablement tout à fait différent la nuit. Mais Soho est tout près de Oxford Street, une des principaux avenues de la ville, et de l'autre côté, je suis tombé sur Chinatown, une rue chinois. Restaurants chinois, touristes chinois, vendeurs chinois, promeneurs chinois - un docteur masseur et acupuncteur chinois. Il a posé pour moi, heureux, me donnant même sa carte pour que je lui envoie par email.



Encore un peu de marche, et finalement, je tombe sur Charing Cross Road, plus des boutiques des instruments de musique ces temps-ci que des bouquinistes, mais les plus grands chaînes libraires y sont représentés. Certains, pour attirer plus des clients, affichent même qu'ils sont aussi "café" pas seulement librairie.
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Le 86 n'est qu'un restaurant maintenant, mais quelques maisons avant et après j'ai trouvé quelques petites libraires intéressants. Une contenait pleines des livres photo, l'autre enfin, était l'antique avec odeur authentique, enfin, un selon mes rêves!

Un jeune couple, je dirais des propriétaires, très heureux m'y accueillir et apprécier, même si je n'acheta rien sur le champs.


En sortant, je suis tombée sur une manifestation, le couple d'ailleurs avait aussi sortie, se demandant, ils manifestent pour ou contre quoi? "La vie et contre les armes de tout sort". Ces dernières temps, plusieurs jeunes ont été tués ou attaqués au couteaux.



Aie! A cause de manif, des rues de centre ont été fermés au circulation, le bus que je devais prendre pour allée à Westminster, visiter un des maisons du parlement, ne venait plus. En passant par le Picadilly Circus, après avoir pris de photo des nageuses tout en haut du ciel et des touristes posant avec les magnifiques statues de chevaux, je me suis décidé de prendre le métro.



Mais bien sûr, pour d'autres, c'est juste un place pour se reposer et manger de hamburger.



Las, l'escabeau descendant été en panne, les marches longues, tout en bas, au lieu de changer de métro, je suis allée au bout et pris, en traversant une place le bus directe me prenant à ma rue. Qu'importe, qu'il y avait embouteillage, j'étais au moins au deuxième étage du bus sans bouger pour une heure ou plus.

Sans avoir vu aucun des maisons spécialement ouverte pour le OpenHouse London, j'ai quand même vu pas mal des choses et gens centre ville, épuisée, je suis revenue bien contente de mes aventures. Et oui, aussi de mes images qui vont me servir à m'en souvenir et dans lesquelles, en les regardant sur le grand écran de ordinateur, j'ai découverte même des choses que là bas je n'avais pas vu. Diaporama en grand: ICI.

samedi 20 septembre 2008

Moi, moi et moi

Dans un article du Times, daté de mois de juillet, on parlait de la femme de notre Président, puisque même vivant à Londres, je me considère toujours Française, mais aussi de plusieurs actrices qui font parler d'elles mêmes.

D'après l'auteur de ce long article d'un page entier, nous ne devrions pas faire de promotion pour nous mêmes.

Quoi? Attendre que le département PR (relations publiques) le font à notre place? Bien sûr, l'auteur a dû faire partie d'eux et avoir besoin de l'argent, souvent énorme, dépensé. Pour très peu d'ailleurs.

Nous autres, y compris d'ailleurs Stendhal ou Proust, devons faire notre propre promotion. Avec les moyens humbles que nous disposons. Stendhal a écrit un article magnifique vantant l'auteur et son oeuvre, le Rouge et le Noir, bien sûr, comme si ce n'était pas lui qui l'aurait écrit. Proust a fait publier même Les Temps Perdus je crois sur ses propres frais. Nous sommes en bonne compagnie.

Qu'on devient connu ou non, qu'on soit vraiment reconnu ou non, ce n'est pas l'important. Nous avons le droit, je dirais presque le devoir de parler de nous mêmes.

De prouver, ne serais-ce que pour nous que nous existons, que nous créons, chacun de nous, quelque chose d'autre. Dans mon cas, hors les blogs, les photographies que je prends et même, les nombreuses autoportraits prises au fil des années.

Au début, c'était bien pour me rassurer que je ne suis pas aussi horrible que certaines des derniers photos prises de moi me le disaient, et parce que le digital permet de prendre une image à bout de bras (même avec le nez agrandi, puisque trop proéminente et trop près). Ensuite, j'ai prise de toute sorte, y compris exprès des horribles. Chacun témoigne de quelque vérité, finalement.

Reprenant, hier, quelques images des jours de Patrimoine, je suis tombée en même temps sur différents moi, de 2004, année heureuse (que je dois encore décrire) en traversant des périodes plus noirs, avec une Julie bouffie, jusque ces jours-ci.

D'accord, je suis en fait pleine des rides ces jours-ci, ce qui vient avec ma perte de poids. Mais bien sûr, je peux aussi toute heureuse sur le moment, avoir une visage paraissant lisse. Moi? Moi.

Regardez, plutôt. Je trouve qu'il faut de courage pour montrer tel qu'on est, pour parler sincère, pour s'exposer.
After : to fix a moment of pure happinessJulie grimace naturelle

2004 heureuse ou faisant grimace2005

Julie 95 kg "before"Weight Watchers: almost there!

2007 september "avant" et 2008 juillet "après avoir perdu les 20 kg"

Quand on parle de soi, ce n'est pas de narcissisme, en parlant sincèrement, en ouvrant notre âme et creusant profonde, sans le peur de ce qu'on pensera de nous, ou avec peur mais ayant le courage de le faire malgré tout, ce "moi" peut, de temps en temps, jeter la lumière sur une chose qu'un autre ressent aussi et par cela être utile.

Moi, c'est aussi nous.