samedi 14 mai 2005

C'est commencé !

Hier soir, la conférence annuelle de l'Association pour Autobiographie a commencé à Marly. J'ai retrouvé pas mal des faces déjà connus et commencé à faire déjà des nouvelles connaissances aussi.

Aucun problème pour aller (sauf que Lili avait oublié de me rendre les papiers de la voiture et j'ai dû faire un détour pour les récupérer), nous sommes arrivés à sept heure, quelques minutes avant le diner. J'avais décidé d'y aller pour le diner non pour la nourriture, mais pour l'occasion de rencontrer et parler. C'est à l'occasion d'un repas que j'avais rencontré Micheline et Pierre, son mari à Aix.

Micheline m'a proposé de s'assoir à la même table, mais il y avait trois autres inconnus encore ou de moi. Je ne sais pas quel mouche l'a piqué, mais elle n'a pas arrêté à me piquer, m'agresser pendant tout le repas. "Tu n'auras pas dû publier les messages élogieux : ça ne se fait pas!" "On ne coupe pas la salade avec le couteau", "Comment peut-tu lire tous, j'ai compté, tu en as trente", "Tu ne devrais"...

Je suis sortie de la table déprimé.

J'ai fait quelques photos du magnifique park entourant les bâtiments, des vieux sapins embrassant la terre ici ou là, des gens se hâtant vers la salle de conférence, et cela m'a rendu le courage dans la vie.

On a annoncé ma "Carte Blanche " (un des trois qui aura lieu dimanche) : animé par Julie K. avec la participation de Micheline L. et Giselle M. En fait, c'est à trois voix. Mais le président le l'association, Philippe Lejeune, qui ne m'a pas laissé publier un photo prise sur ce blog, "ma photo, mon visage m'appartient", considére que je serai l'animateur de cette réunion sur les blogs, il a dû apprendre combien j'en tenais à la faire.

Pour le retour, le soir après dix heures, je me suis trompé, je me suis perdue et j'ai fait plus de chemin que absolument nécessaire. Je suis arrivée, et j'en sais rien pourquoi, mais je n'ai pas eu de l'eau assez chaude pour me laver. Et Missy, qui s'est brûlé!

Probablement, nous arriverons avec le temps à régler "juste ce qu'il faut", mais c'est probablement un peu comme dans la vie. C'est ou trop chaud et on se brûle, ou trop froid et on est decu, n'est-ce pas? Ce n'est jamais "à la température exact qu'on le voudrait", pour longtemps.

Je vous laisse, aujourd'hui nous aurons des Ateliers d'écritures le matin (je suis inscrite à Perte de Croyances : voir mon blog sur le passé, justement, parlant de cela) et l'après-midi un grand table ronde publique sur les Croyances, en général qui s'annonce à être passionant. Notre présidant sais organizer des débats intéressants avec des gens très divers.

Demain, rebelotte. J'espère, que d'ici là, nous aurons pu convaincre quelques uns de venir nous écouter, nous aussi, parler de nos expériences, passionants, sur les blogs. Je suis convaincue que Giselle, elle même pourra en parler dorénavant longtemps et avec passion. Micheline me dit, qu'elle a envie de raconter ses déboires autant que les joies. Bien, cela s'annonce chaud.

J'ai peur de perdre quelqu'un, mais être blessée ne me plait non plus. A-t-elle raison ? A y réfléchir. Je disais justement, que je fais des choses avec passion, a laquelle, elle a dit "mais il faut aussi y mettre de raison, sinon..." Bon. Elle ne sera pas sûrement contante que j'écris tout cela, mais je me sens blessée, ce matin encore.

1 commentaire:

  1. Je m'excuse Julie, je n'ai pas eu le temps de passer hier, mais j'aurais dû.

    Tu fais bien de dire ce que tu as à dire; ton blog t'appartient, après tout et je n'y ai jamais lu de propos blessants. Alors, ton amie n'a peut-être pas trouvé les bons mots pour dire ce qu'elle voulait exprimer. Peut-être une phrase l'a blessée, mais toi, tu ne l'as pas voulu ainsi. Il y a de l'incompréhension sur les blogs parfois. Mais enfin, c'est ta liberté, à toi d'en profiter. Nous t'aimons comme ça !

    Ma mère m'a déjà fait une remarque sur des propos que j'ai tenus(des souvenirs d'enfance), elle en faisait presque une maladie, ce à quoi j'ai répondu : "Ne me lis plus, dans ce cas, car mon passé m'appartient".

    Il faut refuser de se laisser contrôler.

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