Samedi matin, 10 - 12 heures, lors les journées de l'autobiographie "Croyances" à Marly-le-Roi, j'ai participé à l'atelier d'écriture "S3", animé par Marie Borin : Que reste-t-il de nos croyances? A partir des croyances qui nous ont marqués, que reste-t-il aujourd'hui comme résonances et qu'en faire pour l'avenir ?
Toutes femmes, cette fois-ci. Dimanche, nous avons eu aussi un homme. Mais ce n'est pas cela qui a fait la cohérence de groupe, c'est d'une part une compréhension profonde des unes des autres, d'autre part la maîtrise de conduire l'atelier par Marie Borin.
Pour chaque atelier, on fait un compte rendu, et elle nous dit qu'elle demande toujours quelqu'un d'autre le faire à sa place. Cette fois, elle m'a demandé à moi.
J'ai accepté, à condition qu'elle le relise et le corrige : on ne peut pas le donner, officiel, avec des fautes de français ! Hélas, même le correcteur de Word est des fois impuissant devant mes phrases. Sans problème pour corriger l'orthographe, et ceci m'a aidé quand même lentement à progresser, il ne me comprend souvent pas et propose des choses biscornues.
Ce qui suit est juste la première tentative de rapport sur notre atelier. Plus le temps passe, plus j'y pense, plus c'était utile et important.
Le seul regret est probablement que nous n'avons pas eu le temps du tout d'entrer sans le vif du sujet, tel que dans le titre, le temps s'étant envolé sans nous épargner.
Mais, comme j'avais dit, lors ma Carte Blanche, tenue à Marly il y a deux ans : tout mal sert à quelque chose de bien et autant moi que les autres, aurons l'occasion d'y réfléchir plus profondément.
Que reste-t-il et qu'en faire de nos anciennes croyances ?
Je ne le ferai pas mes réfléxions là-dessus dans cette note, j'ai encore besoin de temps.
Ce que je voudrais, c'est dire simplement : Marie Borin est le meilleur animateur de l'atelier d'écriture que j'ai rencontré.
Elle a trouvé un sujet important, l'a traité avec énorme psychologie et maîtrise, nous a obligés, presque contre notre gré à nous replonger d'abord dans nos sentiments d'alors, quand nous croyions à la chose, quelle que cela soit, puis nous a poussés avec gentillesse mais fermement, à nous lever et lire ce que nous avons écrit en regardant les autres dans les yeux, debout au front des tous.
Parler ou lire devant les autres et debout, n'était pas difficile pour moi, donc j'étais la première à m'y décider, après les deux ans chez les ToastMasters Internationals de Silver Spring, vers 1978. Lentement, j'y avais appris les techniques pour parler en public. Mais d'autres ont hésités, c'était pour eux une première. Chacune s'est décidé finalement et ne l'a pas regretté. Les discussions, les retours comme on dit en langage des ateliers d'écriture, ont été tout à fait "en sympathie" comme on parle chez APA aussi.
Est-ce "publique" ou est-ce "à l'intérieur de l'association" je me le demande encore, après l'observation reçue de responsable du site APA. Les conférences, était ouverts à tout public, mais les ateliers ?
Une autre chose qui a montré aussi la maîtrise de Marie Borin était sa flexibilité, elle nous a laissé parler, discuter, sans nous interrompre, conduisant l'atelier d'une main ferme mais extrêmement gentille. C'est à cause de sa flexibilité, de la pluie causant un début un peu retardé, des deux heures qui s'envolent rapidement, que nous ne sommes pas arrivées au but du sujet, le "que reste-t-il".
J'ai découvert l'atelier d'écriture, que c'est, comment ça marche, à quoi il sert, lors de ma préparation pour Animateur au Réseau Echanges de Savoirs à Evry. J'étais vite conquise. Obligé, "contraints" d’utiliser par exemple certains mots ou s'inspirer de certaines images, etc. m'a servi à découvrir une autre écriture que je n'en avais pas encore, en ajoutant au répertoire, en ouvrant des portes.
Hélas, ce livre et succès fut fatal à mon mariage, enfin, c'était une des déclanchateurs de notre séparation. Certains mariages, amitiés, se terminent à cause de jalousie, envie. Pourtant, chacun de nous sait faire des choses différents, il y a tellement des choses dans laquelle je ne suis pas bonne!
Depuis que je n'habite plus à Paris, j'ai participe, à chaque fois que je peux aux Ateliers, soit payants (une sur le théâtre qui m'a aidée avec les dialogues, mais décidée à ne plus en écrire de théâtre) soit gratuits, dans le cadre des journées d'APA. Ne me comprenez pas mal : ils ont été tous bien animés, j'en ai profité, aimé chacun entre eux. Même celui "Regards Croisés anglo-français" d'une semaine, écrit et dirigé en deux langues au plein milieu de la France.
Malgré cela, je ferais comme Maribel Chenin, qui a écrit un livre très bon, elle-même, je reviendra dans les ateliers dirigés par Marie Borin à chaque fois que possible. J'ai senti quelque chose "en plus" que je ne peux pas décrire tout à fait dans mots. Elle m'a donné, et je ne crois pas être la seule, quelque sagesse, des choses à réfléchir, approfondir sur ma vie.
Alain Rémond, affirmait dans un article sur son site qu'il ne croit pas dans les ateliers d'écriture. Pourtant, dans sa conférence dimanche, mais encore davantage les discussions qui suivirent, il a démontré, au moins à moi, qu'il serait un magnifique animateur d'atelier, s'il l'essaye un jour. "Le texte va où il décide", "On s'y met avec un but mais sur le chemin cela tourne, se transforme", "J'ai réussi à trouver une clôture, faire la paix, et avec cela, j'ai sentis, ce livre était fini."
Il a dit pas mal d'autres choses dont ceux qui écrivent pourraient profiter. Non, nous ne deviendrons pas 'écrivains' mais nous écrirons mieux, trouverons de courage : ce qui pour moi, c'est le plus important.
Toutes femmes, cette fois-ci. Dimanche, nous avons eu aussi un homme. Mais ce n'est pas cela qui a fait la cohérence de groupe, c'est d'une part une compréhension profonde des unes des autres, d'autre part la maîtrise de conduire l'atelier par Marie Borin.
Pour chaque atelier, on fait un compte rendu, et elle nous dit qu'elle demande toujours quelqu'un d'autre le faire à sa place. Cette fois, elle m'a demandé à moi.
J'ai accepté, à condition qu'elle le relise et le corrige : on ne peut pas le donner, officiel, avec des fautes de français ! Hélas, même le correcteur de Word est des fois impuissant devant mes phrases. Sans problème pour corriger l'orthographe, et ceci m'a aidé quand même lentement à progresser, il ne me comprend souvent pas et propose des choses biscornues.
Ce qui suit est juste la première tentative de rapport sur notre atelier. Plus le temps passe, plus j'y pense, plus c'était utile et important.
Le seul regret est probablement que nous n'avons pas eu le temps du tout d'entrer sans le vif du sujet, tel que dans le titre, le temps s'étant envolé sans nous épargner.
Mais, comme j'avais dit, lors ma Carte Blanche, tenue à Marly il y a deux ans : tout mal sert à quelque chose de bien et autant moi que les autres, aurons l'occasion d'y réfléchir plus profondément.
Que reste-t-il et qu'en faire de nos anciennes croyances ?
Je ne le ferai pas mes réfléxions là-dessus dans cette note, j'ai encore besoin de temps.
Ce que je voudrais, c'est dire simplement : Marie Borin est le meilleur animateur de l'atelier d'écriture que j'ai rencontré.
Elle a trouvé un sujet important, l'a traité avec énorme psychologie et maîtrise, nous a obligés, presque contre notre gré à nous replonger d'abord dans nos sentiments d'alors, quand nous croyions à la chose, quelle que cela soit, puis nous a poussés avec gentillesse mais fermement, à nous lever et lire ce que nous avons écrit en regardant les autres dans les yeux, debout au front des tous.
Parler ou lire devant les autres et debout, n'était pas difficile pour moi, donc j'étais la première à m'y décider, après les deux ans chez les ToastMasters Internationals de Silver Spring, vers 1978. Lentement, j'y avais appris les techniques pour parler en public. Mais d'autres ont hésités, c'était pour eux une première. Chacune s'est décidé finalement et ne l'a pas regretté. Les discussions, les retours comme on dit en langage des ateliers d'écriture, ont été tout à fait "en sympathie" comme on parle chez APA aussi.
Est-ce "publique" ou est-ce "à l'intérieur de l'association" je me le demande encore, après l'observation reçue de responsable du site APA. Les conférences, était ouverts à tout public, mais les ateliers ?
Une autre chose qui a montré aussi la maîtrise de Marie Borin était sa flexibilité, elle nous a laissé parler, discuter, sans nous interrompre, conduisant l'atelier d'une main ferme mais extrêmement gentille. C'est à cause de sa flexibilité, de la pluie causant un début un peu retardé, des deux heures qui s'envolent rapidement, que nous ne sommes pas arrivées au but du sujet, le "que reste-t-il".
J'ai découvert l'atelier d'écriture, que c'est, comment ça marche, à quoi il sert, lors de ma préparation pour Animateur au Réseau Echanges de Savoirs à Evry. J'étais vite conquise. Obligé, "contraints" d’utiliser par exemple certains mots ou s'inspirer de certaines images, etc. m'a servi à découvrir une autre écriture que je n'en avais pas encore, en ajoutant au répertoire, en ouvrant des portes.
Ensuite, j'ai participé à une série des ateliers, à chaque fois que j'ai pu, puis, pour une année à la préparation pour Animateur d'Atelier d'écriture. Alors, nous avions du temps : deux jours chaque fois, une fois par mois. C'était gratuit (sauf que je devais me déplacer et dormir près) la seule condition : animer soi-même un Atelier pendant une année après la fin de cours.
J'ai animé ensuite pendant deux ans, gratuitement bien sûr, l'atelier que j'ai créé dans le cadre des Club des Retraités de Paris de Mutuelle des Enseignants. J'ai eu la joie, de donner courage d'écrire à celles qui souhaitaient mais n'osaient pas s'y mettre. A la fin de la première année, nous avons sorti un livre avec les récits écrit et on voyait une progression très important, des premiers textes intéressants mais très courts vers ceux des longs récits à la fin.Hélas, ce livre et succès fut fatal à mon mariage, enfin, c'était une des déclanchateurs de notre séparation. Certains mariages, amitiés, se terminent à cause de jalousie, envie. Pourtant, chacun de nous sait faire des choses différents, il y a tellement des choses dans laquelle je ne suis pas bonne!
Depuis que je n'habite plus à Paris, j'ai participe, à chaque fois que je peux aux Ateliers, soit payants (une sur le théâtre qui m'a aidée avec les dialogues, mais décidée à ne plus en écrire de théâtre) soit gratuits, dans le cadre des journées d'APA. Ne me comprenez pas mal : ils ont été tous bien animés, j'en ai profité, aimé chacun entre eux. Même celui "Regards Croisés anglo-français" d'une semaine, écrit et dirigé en deux langues au plein milieu de la France.
Malgré cela, je ferais comme Maribel Chenin, qui a écrit un livre très bon, elle-même, je reviendra dans les ateliers dirigés par Marie Borin à chaque fois que possible. J'ai senti quelque chose "en plus" que je ne peux pas décrire tout à fait dans mots. Elle m'a donné, et je ne crois pas être la seule, quelque sagesse, des choses à réfléchir, approfondir sur ma vie.
Alain Rémond, affirmait dans un article sur son site qu'il ne croit pas dans les ateliers d'écriture. Pourtant, dans sa conférence dimanche, mais encore davantage les discussions qui suivirent, il a démontré, au moins à moi, qu'il serait un magnifique animateur d'atelier, s'il l'essaye un jour. "Le texte va où il décide", "On s'y met avec un but mais sur le chemin cela tourne, se transforme", "J'ai réussi à trouver une clôture, faire la paix, et avec cela, j'ai sentis, ce livre était fini."
Il a dit pas mal d'autres choses dont ceux qui écrivent pourraient profiter. Non, nous ne deviendrons pas 'écrivains' mais nous écrirons mieux, trouverons de courage : ce qui pour moi, c'est le plus important.
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