vendredi 29 février 2008

Un colis de Dédé!

DSC00001Longtemps, André a fait partie de notre paysage blog et il restera pour toujours dans notre cœur.

Je viens de recevoir un colis de lui! Les livres que je lui avais commandé, qu'il a dû partiellement re-éditer, sont arrivés!

1. Quelques exemplaires de la "dernière édition" des Cher parents. Sous titre: D'Alsace à Algérie, 25 mois d'un appelé sous les drapeaux.
Remercions encore une fois à sa mère qui les a conservé, à André qui a écrit si régulièrement et si sincèrement sur ce qui s'était passé avec lui et autour de lui. Ensuite, plusieurs dizaines des années plus tard, il les a retrouvé ses lettres et les a édité. A lire impérativement, si vous ne l'avez encore fait.

J'ai commandé plusieurs pour avoir quoi offrir.

J'ai déjà écrit sur ces lettres, mais c'est quelque chose qui m'a pris à la gorge et de l'histoire à ne pas oublier, de littérature, mais aussi tellement de l'humanité à y puiser!

Des nouveau livres que je n'avais pas encore, sont arrivés en même temps.

2. Le Cahier - la vie dans le temps. Ecrite par sa mère, ce cahier commence par le temps de ses grand parents à elle. C'est extraordinaire! Je ne sais pas à quelle âge elle l'a écrit, mais quelle belle écriture (on le voit sur la dernière page ajouté) et surtout, c'est si bien décrite que nous avons l'impression de le vivre avec elle.

Je ne l'ai pas fini encore ses 50 pages, mais j'ai tant appris! En plus, je suis tombé amoureuse d'elle. Merci Dédé, de l'avoir édité, ce cahier écrit pour ses enfants et petits enfants.

3. L'Algérie c'était un beau pays contient 90 anciennes photos rassemblés, inégales. Ce n'est pas facile ni d'imprimer, ni de restaurer d'anciennes photos - mais il y en a dedans au moins une vingtaine des trésors que je voudrais voir la prochaine fois intégrer le volume Cher parents, elles seront mieux comme illustration de ce que les lettres racontent. Il n'y a pas de problème d'imprimer maintenant, les photos noir blanc en même temps que les textes!

4. Le dernier livre contient une sélection de notes et poèmes du blog de Dédé qui reste ouverte et qu'on peut parcourir encore, même si ce n'est plus continué. Une bonne idée à suivre!
Cher Parents et Le Cahier
Sauf que cela présente, au moins pour moi, un travail énorme!

J'espère toujours qu'il y aurait (existe déjà un éditeur qui s'en charge) une logiciel permettant la faire chez soi, si on le désire sans tout suite être obligé à le faire éditer et payer pour chaque volume. Dédé a choisi faire une sélection, en tout 180 pages. Une de mes poèmes préférés se trouvant dedans, je me permets de le transcrire partiellement (peut être la deuxième fois?)

Seulement en 2005, j'ai publié presque milles notes, dans les deux années suivantes je me suis restreinte à une par jour, mais même ainsi j'arrive bientôt vers 2000 entrées. En plus, j'étais et reste d'ailleurs assez bavarde et j'ai ajouté pas mal des photos aussi.

Publier un par an ou faire une sélection draconienne? Tout est possible, si on se donne le temps à ça.

Le bel âge

Avec le temps
On prend de l'âge
Et avec l'âge
On prend de temps

( regardez dans son blog c'est beau et long!) 'et cela se termine ainsi:)

Le bel âge
C'est autre chose
Avec tendresse ou pleine d'ivresse
Le bel âge
C'est toujours
Celui de quand on aime

et ça n'est pas une question d'âge

jeudi 28 février 2008

Les femmes aussi!

J'ai été révolté en cherchant des informations sur Carlo Bruni!

Elle a presque 40 ans et un enfant de six ans. Six ans d'amour.
"Une association, une entente sans beaucoup de paroles, une équivalence de désir entre la liberté et l’engagement", disait-elle au sujet de l'homme aux quatre consonnes et trois voyelles.
Arrivée à 19 ans à Paris de Turin, elle et devenu mannequin, quand cette carrière n'était plus possible pour elle, après une crise et à l'aide d'un ami, elle a rebondit, devenue chanteuse. Ils se connaissent depuis vingt ans : entre ces deux-là, l’harmonie était totale. Amoureux ratés mais amis en béton, dit-elle.
"Lorsque j’ai arrêté d’être mannequin, j’ai rempli le vide de mon existence par la psychanalyse et la musique, mais je sentais le sol se dérober sous mes pieds. Lui seul m’a tendu la main et m’a sortie de ma déprime en me poussant à écrire." Si ce n'est pas une déclaration...
Tout qu'on réussi à mettre en évidence d'elle, c'est qu'elle a eu beaucoup des amants! Que dit-on d'elle sur le Web?

Prédatrice, croqueuse d’hommes, polyandre…

Et quoi encore!

Que dit-on des hommes qui en jusqu'à l'âge de 40 ans ont eu plusieurs femmes? Au début, même sans les compter, puis combinant l'épouse 'bien-aimé' avec une amante, voir deux. Et après leur divorce de nouveau sans compter...

Prédateur? croquer de femmes? polygame?

On non, on dit qu'ils sont des séducteurs, charmeurs!

Quoi? Nous les femmes n'avons pas le droit de chercher, d'expérimenter, de vivre notre sexualité en pleine? D'être attirées par l'un ou l'autre, tout en espérant à chaque fois que peut être, cette fois-ci, il serait le bon?

J'ai aussi rêvé d'être la femme d'un seul homme, d'avoir un seul toute ma vie! Hélas, j'avais mal choisi de ce point de vue mon amant, mon mari. Je n'ai commencé que vers 25 ans et je suis resté longtemps avec lui, malgré ses infidélités.
Jusque j'ai eu assez.

J'avais environ l'âge de Carlo Bruni en me séparant de mon mari, mais pas autant des occasions avant, pas comme elle, à expérimenter.

En quelques années, pourtant, je l'ai fait. Je ne vais pas compter maintenant, combien des fois, mais pendant mon séjour aux Etats Unis, juste après mon divorce, on aurait pu dire de moi, et peut être certains ont dit, les mêmes mots.

Prédatrice, croqueuse d’hommes, polyandre…

Au fait, j'ai regardé ce mot, jamais attendu auparavant, et 'polyandre' qu'elle a dû dire par défiance une fois à un journaliste, veut dire, plusieurs hommes, les uns après les autres. Eh oui, pas souvent, mais même cela m'est arrivé, quand j'avais quarante ans! J'ai utilisé les occasions, et comment on dit "je n'ai pas eu froid aux yeux." Tout en espérant à chaque fois "peut être, cette fois..." ou, au moins "j'apprendrais au moins ce qui n'est pas pour moi!"

Non, je n'ai pas été la femme sérieuse tout ma vie! Sauf, quand j'étais amoureuse, mariée ou en couple. Alors, je ne voyais personne d'autre. Tant qu'on ne me heurte trop.

A-t-on reproché au divers présidents, ministres, hommes politiques qu'ils en ont eu plusieurs femmes dans leurs vie? Une après l'autre en temps, ou même souvent en parallèle? Je suis révoltée qu'en cette âge et temps on ose faire encore le procès et avec malveillance, d'une femme ayant vécu!

Une femme comme nous.

D'accord, peut être certains entre vous avez eu plus de chance et autres circonstances de vie. Tant mieux pour vous.

Moi, j'ai appris à 40 ans qu'il n'y a pas deux sortes de femmes "la femme sérieuse et la putain" comme les hommes se le disent! C'est la même femme, suivant ce qui lui arrive, ce qui l'entoure, et on ne deviennent pas putain pour autant! Pas plus que les hommes quand ils ont couchés, dans leurs vie, avec plusieurs femmes!

La Môme nous a gagné une Oscar féminin et on admire Edith Piaf - maintenant. Pourtant, elle a été une vraie croqueuse d'hommes, elle! Doublée, bien sûr, de pleine de charme et talent. Je vais aller voir ce film, bientôt.

mercredi 27 février 2008

Jour de pluie à Tuillerie

J'ai réussi à garer ma voiture, place de Concorde.

Les portes des Tuilleries étaient grande ouvertes, je n'ai pas résisté à entrer.

Il pleuvait.

Ma parapluie dans main, j'avance, évitant les flaques d'eau. Personne.

Statue et sol mouillée
Les chaises m'ont pris à la gorge. Je suis restée et prise plusieurs images, autant d'eux que de l'eau de la fontaine qui tombait, même dans la pluie et se confondait presque aveci.
Looking at the Fontain of Tuilleries
Chaises en conférence! Chaise abandonnés, chaises rouillées, pleine des gouttes de pluie. Découverte: quelle magnifique sujets elles peuvent être. Presque comme les gens!
Perspective d'hiver à TuillerieMouillée
En sortant par une autre porte, je tombe directement sur la librairie anglais WHSmith. J'ai pris à la maison le Times et le Guardian. Très amusants et instructives en même temps.
And a red car passes
J'ai appris, en lisant les journaux anglais que Sarkozi s'était marié (ah oui, je n'avais aucune idée) et qu'ils vont être les hôtes de la reine et son consort.

J'ai appris que Marillon Cottilard du la Mome a reçu l'Oscar du meilleure rôle féminine et a conquis tous les cœurs, (aussi avec son accent français et robe de sirène), mais surtout, j'ai un peu mieux compris l'humour anglais, présent même dans les quotidiens les plus sérieux.

Je me suis un peu réconciliée avec les anglais: à partir de 1 avril, tous de plus de 60 ans pourrait voyager en bus gratuitement!

mardi 26 février 2008

La vie n'est pas un roman

Sylvie m'écrit :

"je suis curieuse! et j'ai hâte de savoir quelle sera ta prochaine vie! (même avec un livre, je ne résiste pas à aller lire les derniers chapitres en premier, sous prétexte que si on connait la fin, on ne lit pas pareil!)"

Hélas, la vie n'est pas un roman!

Dans un roman, il y a un début et une fin net et claire. Au début, quelque chose arrive qui fait démarrer, d'habitude mauvais, une problème à résoudre qu'on passe tout au long jusqu'à la fin, quand en général, à notre satisfaction, tout est bien résolu.

Non seulement dans la vie tout ne se termine pas bien, mais surtout les frontières de début et fin ne sont pas aussi claires. Oui, on peut le dire, plus au moins net, vers la fin! Et encore.

Dans mon blog Retro, je suis arrivée à mon énième vie: une volume qui commence juin 2002, avec mon divorce prononcé, mais surtout, d'après moi maintenant, en regardant en arrière, les débuts de ma grande passion pour la photographie.
9 1st Portraits, Rencontres
Je vais le publier petit à petit, mais c'est un livre bourré des photos déjà! Pas si facile de les retrouver toutes.

Et maintenant?

J'ai en tout cas la net impression que cette Nième vie finit et le N plus un commencera bientôt. Mon fils va travailler, pour au moins trois ans, à Londres. Bientôt, la famille partira.

Ce n'est que vendredi que cela est devenu sûr, samedi j'ai acheté pleins des livres sur Londres et dimanche, visitant ma famille, j'étais pleine de bonheur pour eux.

Et même pour moi!

Je m'imaginais déjà dans une autre ville, en le prenant quartier par quartier, comme pour Paris l'année dernière, je me suis imaginé déjà faisant des études, rencontrant des gens, écrivant sur le sujet.

Une nouvelle vie!

Sauf que, en lisant le prospectus et les sites web consacrés au Londres, je me suis rendu compte que c'est la ville la plus cher au monde, ou presque. Nettement plus cher d'y habiter même qu'à Paris! Un loyer "moyen" est plus que toute ma pension!

En plus, si on y réside plus de six mois et l'on a plus de 70 ans, on ne peut plus utiliser le permis de conduire français! D'ailleurs, c'est entre 70 et 75 qu'il y a le moins habitants dans cette ville de plus de 7 million des gens! Pourtant, j'ai bien conduit de Paris à Roumanie seule après 70 ans!

Pour le moment, ce matin, je me suis réveillée toute dégonflée. Pas si mal d'habiter ici sans payer loyer, même si dans le banlieue.

Mais loin de mes deux enfants?

Gelzy et Peire disent "tu vas t'habituer de vivre loin de tes enfants, tu as l'Internet."

Bon, c'est vrai. J'ai une grande appréhension du futur. Puisque rien n'est claire dedans. Tout en ayant cette sentiment, j'ai décidé malgré tout d'y aller pour quelques jours, comme en Sicile. Train et hôtel, ensemble pour six jours à prix raisonnable, accès internet.

Voir, découvrir un peu plus quelques quartier de cette ville immense. Le mois prochaine. Y aller pour quelques jours ne va pas encore bouleverser ma vie de fond à comble!

Est-ce une fin d'une période, le début d'une autre ou une très longue temps de transition? Dans un livre, tout doit être net et claire, mais dans la vie on ne le sait pas d'avance!

lundi 25 février 2008

Julie à Julie

De l'email, de Julie à Julie, reçu hier soir:
"C'était une rencontre passionnante pour moi aussi, et je lirai maintenant votre blog assidûment et avec beaucoup de plaisir!"
Julie Pacorel a fini ses études de journaliste seulement il y a deux ans, mais déjà elle travaille pour des magazines aussi différentes que l'Infirmière, Paris Match et une magazine féminine, dont je ne dirais pas encore le nom. Elle a aussi publié déjà un livre!

— J'aime travailler plutôt comme pigiste plutôt que m'engager dans une seule place. Ainsi je peux expérimenter des choses très diverses. De la technique pour l'une, des faits divers pour l'autre. Sur la vie des femmes sur la troisième.

Ensuite, elle ajoute:
— En plus, travailler à la maison, avoir des heures flexibles.

Elle travaille énormément. Elle travaille même le week-end!

Nous nous sommes rencontrées samedi a cinq heures d'après-midi: elle avait encore une autre rendez-vous à sept, ailleurs! Et qui sait combien des personnes, elle a déjà vu ce jour-là avant moi! Nous sommes restés environ une heure et demi ensemble, cela s'est passée si rapidement!

Elle avait déjà rencontré, à un moment donné, les autres deux blogeuses dont elle va parler dans son article. Même pour un seul reportage, elle a choisi une éventail large. Une mère au foyer, une institutrice - et moi.

— La mère au deux enfants en bas age, réussi ainsi à rompre sa solitude, son blog l'aide à communiquer. L'institutrice évacue ses frustrations et problèmes de son travail à travers son écriture. Et vous?

Bien sûr, elle réussi à transformer tout en questions. Moi aussi!

Julie ne blog pas: elle écrit tellement, elle publie tout le temps.

— On verra plus tard, si je suis frustré un jour...

Je blog, elle blog, nous bloguons.

Elle m'a demandé:

— Pouviez-vous vivre sans bloguer?
— Oui, mais pourquoi?

Même si je n'aurais pas la possibilité à communiquer à travers les blogs, à travers le Web, je continuerai à écrire et prendre des photos!

Pour le tiroir.

J'ai raconté à Julie Pacorel, elle a déjà publié un livre déjà! et sait si bien faire parler les gens! l'histoire de l'écrivain Sandor Marai, duquel je prends l'expression "pour le tiroir". Il été obligé d'émigrer de Hongrie, puisque après avoir refusè écrire comme les hitléristes lui ont demandé, il refusait à le faire aussi pour les communistes arrivés au pouvoir. Vivant en Italie d'abord, à New York et Californie ensuite, il refusait même la publication de ses anciens œuvres dans son pays d'origine, tant qu'il reste communiste.

Il continuait à écrire pourtant. "Pour mon tiroir" - disait-il.

Un écrivain, peut-il arrêter d'écrire? Un photographe prendre des images? Un dessinateur dessiner, un jardinier jardiner, une être humaine respirer?

Marai est mort hélas juste avant 1989, il n'a pas vu le communisme tomber comme une château des cartes dans son pays natale, ni ses œuvres devenir bestseller pour tout une génération nouvelle.

Finalement, il n'écrivit pas seulement pour le tiroir!

Avant de découvrir les blogs, avant trois ans, j'écrivais déjà.

J'écris depuis mes dix ans. Mon journal, bien sûr, mais pas seulement. Mon premier article fut publié quand j'avais 13 ans. A 14 ans j'ai écrit le libretto d'une opérette. Après 60 deux petit romans "erotico-romantiques" pour me tester jusqu'où je peux aller mais aussi montrer comment mes deux héroïnes réussissent à sortir des pires ennuis.

J'écrivais pour mon tiroir. D'accord, des récits aussi. Je n'es jamais arrêtée en fait d'écrire, de m'exprimer. La différence est que maintenant on me lit, maintenant j'écris en sachant qu'on me lit. Vous êtes fidèles au rendez-vous quotidien, moi aussi présente, jour à jour.

Pour les photos aussi. Avant ils croupissaient dans les albums, sur mes disques. Je continuais à prendre des images "pour mon tiroir".

Et puis, il y eu le Web, le blog, Flickr. Certaines de mes photos phares ont été déjà regardés 1000 fois. Les autres seulement 70 ou 5 fois, mais quand on pense que je publie tellement, c'est normal.
French breakfast
Celle-ci, seulement 33 fois, la Maison Rose du Butte Montmartre, mis il y a trois ans sur le flickr, 8000 fois déjà!

— Est-ce que vous pourriez vivre sans vos blogs, sans la site photo? me demanda Julie.

— Oui, mais je vis tellement mieux avec!

Julie à posée pas mal des questions et en lui répondant, j'ai compris mieux certaines choses. Merci Julie, que vous réussissait à faire publier cet interview ou non, la rencontre était très fructueuse pour moi.

Nous nous sommes compris sur pas mal des choses et aussi mises aussi d'accord que l'informatique, microinformatique, les techniques évoluent sans s'arrêter depuis trente ans, et depuis, presque chaque jour apporte son nouveauté. On ne peut pas l'arrêter, revenir à l'arrière.

Hier, après l'interview, dont je parlerai s'il parait de nouveau en quelques semaines, j'ai découverte que Blogger vient d'introduire deux accessoires dont je ne savais rien. L'une c'est un diaporama: je l'ai mis déjà sur Traces de Vie. L'autre une questionnaire, je l'utiliserai bientôt ici.

La vie est passionnante - eh oui, même après 70 ans.

dimanche 24 février 2008

Hier soir, près de la Gare St Lazare

Je suis plutôt contente de mes quelques photos prises hier, après une rencontre intéressante (je vous en parlerai une autre fois) près de la gare.

Comme vous voyez, le hôtel à côté est illuminé tout l'année et pas seulement pour Noël, et les montres j'ai réussi à les illuminer avec le flash de l'appareil photo.

Pas si mal, n'est-ce pas? Regardez!

il n'y a que peu, regardez-les, je crois vraiment que cela vaut la peine

je suis allée acheter des livres à la Fnac, voilà deux images du café (n'ayant pas des toilettes: on y abusait, me dit le serveur) je les appellerai peut être "coquette à n'importe quelle âge".

today in Paris after sunset (12)

today in Paris after sunset (10)
Elle n'en avait encore 70 mais s'approchait.

A la caisse j'ai fait une rencontre encore plus sympa de cet homme, demandant "puis-je payer cash"? Tous payaient avec carte avant lui.
staying on line to check out my books
Que des gens sympa peut-on rencontrer, des situations intéressantes - si seulement on sort du lit et de son trou!

A n'importe quel âge.

vendredi 22 février 2008

Nouvelles vies ou étapes

Près de la station de métro Earl's Court, les hôtels ne sont pas chers. Bon, il n'y a pas de salle de bain partout, et alors? Il y en a au moins un à chaque étage.

Mais ce n'est pas que les riches qui vivent à Londres!

Londres P008
L'année dernière, près de l'hôtel où l'on m'avait envoyé de la gare, j'avais aussi trouvé près du métro, un MacDo avec plein des ordinateurs très bonne marché à utiliser. Un coin à revisiter!

Combien des vies nouvelles nous avons? Quand se termine l'une et commence l'autre?

Il y a six ans environs, juin 2002, après le décret de divorce prononcé, j'y suis arrivée justement dans mon Retroblog, une nouvelle période de ma vie avait commencée. Et probablement, six ans plus tard, encore une autre va arriver.

Je suis entrée en fait déjà dans une période nouvelle de ma vie, sinon "nouvelle vie".

Je ne sais pas du tout de l'avenir, mais j'ai déjà commencé à trier mes livres. Un tas, avec les livres que je veux conserver. Un autre avec ceux à vendre ou offrir. Hélas, il y a aussi des autres avec qui je reste indécise. J'ai trop des livres, je croule entre les livres.
Ceci, ne sont que des livres et cahiers au-dessus mon lit, j'ai encore cinq fois autant!

Toutefois, me mettre à quelque chose, même si mes bras me font mal de l'effort, m'a aidé à sortir de abattement. Mais aussi m'avoir fait couper les cheveux. Même si, hier soir mes petits enfants le remarquant m'ont dit: "t'es étrange ainsi!"
Le sourire commence à revenir et mon courage aussi. Assez de se lamenter: il faut agir maintenant!

Hier, la fin d'une période de six ans a commencée. Je ne vais plus me cacher dans une trou, pour en sortir rarement. Je change de vie, je change de lieu bientôt. Quelque part quelque chose nouveau m'attend.

En plus, je ne manquerai pas des sujets pour en écrire, d'ici là!

Pourquoi?

J'ai retrouvé ma voiture avec ceci cassée, vandalisée.

Difficile à comprendre la méchanceté des gens et des destructions sans raison.

Des fois, j'ai l'impression que le sort s'acharne sur moi!

D'abord, mes lunettes tombent et se cassent. D'accord, c'est moi qui les avais laissé tomber sur le carrelage samedi au dentiste.

Puis, lundi le dermatologue me brule à 15 endroits. J'ai eu un peu de fièvre jusqu'au hier soir. Bon, ce n'est pas vraiment grave, depuis quarante ans j'aurais pu m'habituer, chaque année cela recommence un peu ailleurs, surtout sur mon dos. Hélas, aussi le front. Et puis, si besoin, on enlève plus en profondeur dans un mois. Je sais que ce n'est pas grave, mais cela me fatigue pas mal, et non seulement physiquement.

Pour couronner le tout, je trouve que ma voiture vandalisée, de nouveau! Je le ressens comme une agression contre moi, même si je n'étais pas là quand cela c'était passé.

Pourquoi? Pourquoi ma voiture? Pourquoi le font-ils? Ils ou lui? Je ne crois pas qu'une fille s'y mettra à casser ainsi une miroir d'une voiture inconnue!

D'ailleurs, je ressens la même agression quand des gens inconnus, sans photos sur la site, viennent critiquer mes photographies de Kolozsvàr, ma ville natale, me disant que la ville s'appelle Cluj (oui, en Roumain) et que ce n'était jamais Kolozsvàr (seulement environ 800 ans et ce l'est encore pour tous de langue maternelle hongrois comme moi). Hier, j'ai reçu encore une commentaire de ce genre d'un individu s'inscrivant sur la site juste pour affirmer des truc comme cela! Ensuite, il disparait (et je l'interdire de mes images) et un autre parait!

Non, ne me dites pas qu'ils sont pauvres, n'ont pas de travail, qu'il faut les comprendre!

D'ailleurs, on a pu constaté que les pires agresseurs avaient des parents et éducation aisés! Non, quand on n'a pas quoi manger, on est tout préoccupé à en trouver, et je sais quelque chose. Il m'était arrivé même cela dans ma vie - heureusement, pas pour trop longtemps.

Je me suis apitoyée sur moi même, j'avais presque envie de pleurer comme ces fleurs dans mon jardin, après la pluie douce qui ne finissait plus.
After rain-10
Heureusement, pleine des bonnes choses arrivent aussi dans ma vie, je ne peux ainsi affirmer, comme j'avais essayé en voyant ma voiture "je suis dans un mauvais passe!" Ce n'est pas vrai. Mes enfants vont bien, moi aussi, il fait bien chaud chez moi, j'ai reçu des nouveau livres et j'ai des nouveau blog-potes!

En plus, le futur pourrait être fort intéressant!

jeudi 21 février 2008

Partir

Pas mal des blogs entre ceux faisant Redac' du mois, tout comme ceux qui ont eu l'idée, sont des jeunes Expat's. Un nouveau mot, pour moi, "expat", mais il y a même des livres avec ce titre et des sites en parlant!

Expat, partir du pays d'origine, dehors, ailleurs. Pas pour tourisme de courte durée ou vacances, mais à longue terme. Au moins une année, souvent davantage. Découvrir autres cultures, autre habitudes.

Ce n'est pas aussi facile de partir!

On dirait que je suis habituée, j'aime voyager, c'est vrai. Pour une semaine ou deux mois même. Partir pour plus longtemps, vivre ailleurs c'est tout autre chose.
Erice in winter (56)
Dernier voyage, Sicile, découverte de Erice dans la brume, presque seule dans les rues!
Erice in winter (39)
Maroc, Irland, Sicile, étaient des voyages courtes et magiques, pas des départs!

Je ne suis jamais partie facilement.

On s'habitue au lieu où on vit, bien ou mal.

Partir, c'est un peu comme sauter en eau froid. S'arracher d'une place pour aller le plus souvent vers l'inconnu. Le plus dur pour moi ce n'était pas partir de la Roumanie, ou d'autres pays où j'ai habité les uns après l'autre, mais partir de ma ville natale Kolozsvàr (en hongrois Cluj en roumain), et aller à 15 ans habiter dans la capitale.
Best of 2005 perhaps
Non seulement j'ai dû quitter toutes mes amies, ma ville chérie, mais m'habituer au bruit et vitesse de Bucarest. Cela a duré très long temps!

Après trois ans vécus aux États Unis, partir de là était très dur, je me sentais très chez moi déjà, mais revenir à Paris était facile. Relativement. J'avais 28 ans de moins que maintenant. Partir de Paris et la butte Montmartre vers la banlieue m'a déchiré le cœur, mais je commence à m'y faire.
Lapin Agile, Butte Montmartre
Vais-je bientôt partir de nouveau?

J'attendais une nouvelle aventure depuis longtemps, plus cela parait s'approcher, plus je le crains. Pourtant, c'était moi qui affirmait qu'il y avait de la vie après 70 ans!

Je m'encourage moi même, me disant que avoir peur ne veut pas dire n'être pas courageux, si on s'y lance malgré tout!

mercredi 20 février 2008

De blog en blog

Lundi, lors le Redac' du mois, partagé avec pas mal d'autres blogeurs, dont pas mal partis vivre d'un pays dans l'autre, j'ai surtout parlé du plaisir d'écrire, m'exprimer.

La plaisir de suivre la vie des autres, partager leurs problèmes et joies, fait aussi partie du plaisir et passion ("addiction" positive!) des blogs.
Je ne sais pas encore le prénom de celui qui a commencé le 8 septembre dernier, le blogBalso, que je viens de découvrir à travers le Redac'du mois et qui m'a permis de utiliser cette image qu'il a réalisé.

Pourtant, je sais déjà pas mal des choses de lui!

Il écrit bien, suivre ce qu'il écrit et ses aventures et passionnante!

Comme d'habitude, quand je découvre un nouveau être humaine qui m'attire (en bon sens!) je vais directement au début. Et quel début! Il commence à nous raconter, qu'étant envoyé par sa compagnie pour trois ans (ou une?) de Paris aux États Unis, aussitôt, il a rencontré des problèmes. Nous le vivons, pas à pas, incident après incident, avec lui.

Terminal mélangé, départ retardé, mais pire, un passeport ancien à cause duquel on avait longtemps hésité même à lui donner le droit à monter sur l'avion! "Je lui explique dans un mauvais anglais, stress oblige, que j’ai un visa de 3 ans avec ma photo pour une mission de ma société. " Et aussi "une fouille intégrale de mon bagage à main (rempli d’appareils photos, disque dur, ordinateur, web cam, pda, bouquins etc..".

J'ai eu aussitôt l'impression d'être parti avec lui.

En continuant le mois de septembre, il nous raconte son arrivé, les premiers courses et impressions de New York et Stanfort. Ce matin, j'ai sauté à décembre: son découvert de l'Ouest des Etats Unis, tout aussi passionnant, avec en plus des photos à l'appui. Il a vraiment le don de nous faire sentir dans sa peau, de faire voir ce qu'il découvre comme si nous y étions!

On y découvre aussi des diaporamas remarquables, en nous faisant voyager en images ensemble avec eux.

Je dois mettre en ligne ce note de ce matin, mais j'irai lire ensuite le reste. Peut-être même je découvrirai son prénom... Il y est maintenant avec Vero, avec qui il a fêté son départ au début, et le blog ils continuent à l'écrire ensemble des États Unis.

Voilà deux "gaulus expatrius" en visite en Californie, échoués sur le bord du Pacifique! J'espère qu'il ne va pas se facher d'avoir emprunté cette image aussi.
Ai-je oublié de mentionner qu'il a aussi beaucoup de humour?

Je recommande son blog, à consommer, lire et commenter, sans modération!

Un seul regret: en 1977, quand je suis arrivée, tout comme lui aux États Unis pour travailler, il n'existait pas encore des blogs. Mais c'est aussi vrai, que j'avais eu nettement plus de stresse que lui pour mon départ et même dans mon journal, je n'ai rien écrit pendant les premiers sept mois. Peut-être, un jour je me rattraperai, écrivant un blog souvenir de mes trois ans et demi, en m'inspirant un peu du blogBalso (ps. du David et Véro) et ceux des autres, découvertes un à un à cause de Redac' du mois: il y a pas mal des jeunes partis "ailleurs" entre ceux qui penchent dessus chaque 15 du mois.

PS.
Après avoir fini écrire ceci, j'y vais encore une fois: il s'appelle David! C'était si facile à découvrir dans la barre de côté! Sauf que j'étais si prise par sa prose, images, vidéos, que je les avais dévoré (sans modération) avant regarder 'calmement'.

mardi 19 février 2008

Rêvons, longtemps!

En conduisant vers le docteur hier, je me suis demandée "pourquoi je voulais aller à Colorado depuis 2002, cela fait déjà six ans?"

Je suis insistante dans mes rêves, mes désirs, ils reviennent de nouveau et de nouveau! Assez persistante, j'attends le moment quand leur réalisation devient possible. Je le saisis.

Colorado?

Au lieu de penser au mal que le docteur me ferai surement, j'ai l'expérience de quarante ans derrière moi dans ce domaine, tous les six mois presque on brule un partie de ma peau "pour que cela ne va pas plus loin" et même avec l'azote liquide cela fait un peu mal.

Colorado? Aha!

J'avais lu des romans d'amour très bien écrits, plusieurs, sur une même famille, qui se passaient entre les montagnes de Colorado. Aussi autour des mines d'or et fer découvertes là que de leurs familles en temps récents. Des romans qui m'ont fait rêver depuis six ans!

Je rêvais depuis 2002 qu'un jour j'irai moi aussi à Colorado, entre les montagnes au rocher rouges, les villes abandonnées ou encore habitées. Un jour...

On dit que je voyage beaucoup. Peut être pas plus que d'autres, mais j'en parle davantage, cela occupe plus mon cerveau, mon âme.

Je voyage déjà! Mon voyage vers les montagnes lointains à l'Ouest Nord des États Unis à commencé! Hier, pendant que j'aillais à Paris voir mon dermatologue. Non, en fait quelques jours avant déjà!

Je n'irai pas à Colorado. Ni à Utah, au rochers rouges renommés. J'irai à Montana.
Il y a autant des montagnes et lieux éloignés de tout à Montana, mais en plus il a y deux copains photographes: une infirmière qui m'a invité d'aller chez elle pour une semaine et une institutrice, excellent photographe de nature elle aussi. Je vais aussi la voir, elle habite dans la même ville!

Missoula, Mineapolis.

Depuis, j'ai commencé mon voyage.
Je n'irai qu'en mai, puisque c'est cette mois qui convient le plus à PJ qui va déménager plus tard, mais déjà dans mon esprit la voyage à commencé. Elle m'a aidé à penser voyage au lieu du traitement désagréable.

En retournant du dermato, brulée en 15 lieux, ayant mal à mon bobo sur le main et front, probablement plus sensible, j'étais déjà là, me promenant autour de Missoula. J'étais aussi déjà avec vous, formulant ce note, réfléchissant à comment vous le raconter.

Que de forces me donnent, tant les voyages que, surtout, mes blogs! Combien ils m'aident à vivre! A aller vers l'avant!

Et puis, vous savez, ce que j'ai ce n'est pas grave: depuis plus de quarante ans je vis avec. C'est dû au rayons ultraviolettes trop faites pendant ma jeunesse - pour cacher mes tâches de rousseur. Oui, trop de soleil aussi, nuisant à ma peau, front, dos, et même sur le main maintenant. Ce n'est rien relatif aux problèmes des autres!

Je vis avec depuis si longtemps!

Je voyage alors depuis hier, je suis partie en voyage. Des lacs, des montagnes, une petite ville entourée par les forêts. Je sens déjà l'odeur des sapins!
En mai, il neige encore de temps en temps, mais cela ne dure pas longtemps, m'écrit PJ, mais août et septembre, il y a trop des feux!

les illustrations, par les deux copines habitant là!

En juin elle déménage, probablement. Oui, en mai il y a déjà des fleurs. Tout en haut, à Montana, l'hiver dure longtemps, les feux de forêt sont effrayants, la vie ne doit pas être si facile.

Par leur merveilleuses photographies, les deux femmes adorent la nature autour d'elles.

Je suis plus intéressée par la vie des villes et villages perdus dans le montagne, mais le forêt me rappelle ma première jeunesse, les étés passés, avant mes sept ans chez mes grand parents paternelles, habitant tout en haut, dans le coude des Carpates. Les promenades, main en main, avec mes parents. L'odeur du pin, le gout des fraises sauvages.

Je vous ferais voyager avec moi, pendant des mois, même si l'actuelle départ est encore loin et je ne sais pas combien de temps en tout j'y resterai. Déjà, en voyant une route passant par Chicago, je me suis imaginé y rester quelques jours visiter un jeune photographes que j'ai connu et promené autour du Paris, de... oui, je rêve, je projette.

Quelque chose de mes rêves se réalisera!

Et sinon, j'aurais à quoi penser au lieu des quelques bobos qui me heurtent encore ce matin.

lundi 18 février 2008

Le redac' du mois: blog, drogue?

Drogue: "addiction" en anglais, traduit en dépendance, et en figurative en passion.

S'agit-il d'écrire, oui, cela est devenu une dépendance, dans la mesure que depuis mes dix ans j'écris un journal intime (en cahiers successives) et souvent j'ai besoin de m'exprimer, des fois à me relire. Mon journal m'a servie à vivre dans les situations difficiles j'ai puisée de force de mes anciens écrits et dans les doutes éclairci en écrivant, en apportant ce qui était caché à la surface.

Vous savez d'ailleurs tous, que finalement, je suis aussi en train de le publier, note par note.

Le blog, m'aide à m'exprimer aussi, mais en plus, il m'aide à communiquer. En trois ans ce blog est devenu de plus en plus important, jour à jour trouver et traiter un sujet (j'essaie ces jours à n'en pas mettre plusieurs à la fois), depuis trois ans j'écris moins en moins dans mes cahiers journal.

Mon groupe et mes copains sur ma site images flickr, sont aussi de plus en plus importants dans ma vie. Je sais qu'en écrivant ou prenant et montrant une photo, quelqu'un va jeter un regard. Il y aurait au moins une écho, et d'autres le liront et certains s'en souviendront.

Une plaisir aussi quand quelqu'un regard et commente une image publié il y a longtemps, ou une entrée de blog ancienne.
Cats on my roof-07
Il a pris le temps aller plus profondément!

Il s'est passé une année de mon voyage en Maroc et ce matin j'ai une image prise alors découverte par quelqu'un, une autre a mis depuis une commentaire sur les chatons sur le toit de ma maison découvertes en juillet dernier.

Mais quelqu'un d'autre a retrouvé pendant la nuit cette image pris il y a quatre ans à Kolozsvàr (Cluj) ma ville natale et m'a demandé à l'ajouter à une groupe.
Kolozsvar-127romanise
Et l'entrée d'il y a presque trois ans, Cent façons de montrer son amour, est encore lu et relu!

Je n'écris plus seulement pour moi même, plongée dans mon journal, je lis et regarde jour à jour ce qui sa passe loin de chez moi.

L'échange entre nous, qu'elle soit de vous à moi, ou de moi vers vous, devient de plus en plus importante pour moi. C'est vrai. Une dépendance? En tout cas, une passion. De plus en plus de temps, dans ma vie. Non seulement écrire, publier, mais aussi aller de blog en blog et découvrir. Suivre vos vies, vos idées. Je m'enrichis en vous lisant, mais aussi en regardant la vie ailleurs.

C'est bon et pas nuisible!

Ceci était écrit dans le cadre du Redac' du mois, sujet que j'aurais traité le 15 si Olivier m'aurais envoyé le email. La prochaine fois, j'irai voir le sujet à temps, email ou non.

Nous sommes 30 éparpillés dans le monde à pencher sur le même sujet, proposé par un de nous. Allez à 15 février dans leurs blogs, ce n'est pas dur de là et découvrir d'autre est une joie. Ayez courage de les tester, il y a des perles à lire! Des nouveaux copains à connaitre!

BlogBalso, Gazou, Laurent, Olivier, Bergere, JvH, Jean-Marc, Lady Iphigenia, Julien, Chantal, Christophe, Hibiscus, Bluelulie, Anne, Joël, Looange, V à l'ouest, Jo Ann v, William, Catie, Nanou, Isabelle, Lelynx, Cecfrombelgium, Gally, Froggie, Aurélie N, JulieMeunier, Celine, Vladyk, Hpy, Loïc & Hyun-Jung, Lydie, Lucile, Guy Cardinal, Optensia, Linda

dimanche 17 février 2008

Urgent, dentiste!

Tous le monde n'a pas cassé peut être sa jambe, mais qui entre nous n'a jamais eu dans la vie rage de dents? Cela fait affreusement mal. Ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle "rage"!

Que faire quand un dent se révolte contre vous avec rage?

Supporter. Lutter contre. Espérer que cela passe. Quand cela fait mal juste un peu, seulement quand on boit chaud ou on mange froid, on peut continuer à travailler, lire. C'est toujours possible qu'il vous laisse en paix pour une période, en vous faisant croire que tout va bien.

Mais un vrai rage de dent qui se respecte, ne passe pas, au contraire. Il s'enrage contre vous de plus en plus.

Et si cela ne passe pas? Si les médicaments n'agissent plus du tout?

Chercher d'urgence un dentiste pour vous soulager. Je ne sait pas comment est-il dans votre ville ou village, mais à Argenteuil, trouver un dentiste samedi après-midi, c'est le parcours de combattant. Parce que bien sûr, s'est samedi que le dent est le plus enragé, pas un jour normal de la semaine. Samedi ou dimanche. Quand se soulager, se faire aider est le plus dure.

Mon fils m'a appelé hier après-midi. Il était avec ses enfants dans les environs pour la compétitions de judo de son fils, mais cela ne pouvait plus attendre.

— Trouve-moi un dentiste!

Je me suis mise sur l'Internet: il y a 22 dentistes à Argenteuil, cela devrais suffire! Mais non, pas un samedi. J'étais trop naïve.

J'ai d'abord appelé un dentiste sympa, qui lise mon blog jour à jour, mais je n'ai pas trouvé que le répondeur "laissez une message". J'ai laissé une message, mais ensuite je me suis dit: je rêve si je crois qu'un dentiste, aussi sympa qu'elle soit, vous rappelle! En plus, il n'y avait pas de temps à perdre.

Ensuite, j'ai appelé le cabinet de dentiste que j'ai fréquenté avant d'aller en Roumanie pour me faire des couronnes. "Notre cabinet est ouvert de lundi à vendredi, etc." Samedi fermé. Jeudi aussi. Encore trois coups de fil, le même résultat.

Au site de la Mairie je découvre finalement:
Dentiste et pharmacie de garde
S’adresser au Commissariat de police
Et le numéro du commissariat au dessous.

J'appelle, soulagée: je vais découvrir les dentistes de garde samedi! Au commissariat on me dit: Mais non, nous n'avons pas les numéros d'urgences, ni de garde, pour cela appelez le Samu. Le Samu, c'est les urgences médicales.

Samu et urgence? J'ai eu l'expérience avec eux en 1994 quand mon mari n'arrivait pas à respirer. L'hôpital les a appelé: ils sont venus le prendre trois heures plus tard! Je ne me trompais pas, cette fois, tout simplement ils m'ont laissé sonner, sonner, sonner, sans répondre.

Entre temps, puisque heureusement l'heure des compétition était mise à plus tard, mon fils se point chez moi: alors, tu as trouvé? Sinon, on va aux urgence, à l'hôpital...

Hélas, la dernière fois qu'il y était allée, un étudiant dentiste lui avait arraché un dent en lui laissant une partie dedans et en plus lui faisant très mal. Non, je ne vais pas le laisser massacrer encore une fois! D'accord, tout les étudiants ne sont pareilles, mais...

Nous sommes allées voir si ma connaissance n'est pas en consultation, mais la sonnerie ne répondait pas et les jours n'étaient pas marqués non plus sur la porte. "Sur rendez-vous!" Bien sûr, chacun de nous doit avoir sa vie. Allons au dentiste chez qui tu avait été la dernière fois! (Celui qui lui avait extrait le reste laissé par l'étudiant au service d'urgences de l'Hôpital).

Je ne crois pas... mais essayons, me dit-il, ayant de plus en plus mal. Il pouvait à peine parler, tellement était-il, sans résultats d'ailleurs, bourré de Neufren. Ce dentiste n'était pas loin de la Mairie, je le laisse sortir "je vais garer la voiture, tu regards s'il est ouverte".

Soulagement, je le vois regarder, puis entrer par la porte. Une minute, deux, il ne revient pas. Ouf!

Je gare ma voiture, pas trop bien pas trop mal, me disant "tant pis aujourd'hui pour les contraventions" - mais oui, peut être, s'il y a moins des dentistes disponibles samedi après-midi, il y en aurait moins des aubergines à chercher des voitures garés trop près de coins? Je le suis, j'entre.

— Il a dit qu'il me prend! C'est un jeune, pas le même qui m'avait soigné.
— Mais c'est un docteur, pas un étudiant!

Il paraissait plus jeune que ses 30 ans et oui, mon fils avait eu une très mauvais expérience avec un jeune l'année dernière. Cela ne s'oublie pas facilement.

On entendait le dentiste parler au patient. Il avait beaucoup de patience et gentillesse aussi. Comme il n'y avait pas qu'un seul client avant mon fils et son tour est arrivé rapidement.

Pendant qu'il était dedans, j'étais tellement troublée, que j'ai réussi à faire tomber mes lunettes sur le carrelage, ils se sont cassés.

Bon, tout ne peut pas se terminer bien dans la vie.

J'ai ensuite conduit mon fils à la compétition de judo, nous sommes arrivés à temps. Mon petit fils a lutté avec élégance, bon technique, astuce et détermination: il a conquis la deuxième place de sa catégorie. Son père était très fier de lui et heureux d'avoir pu assister. Le dentiste, que nous avons finalement trouvé l'avait soulagé.

"C'était une vrai urgence" il m'avait dit, souvent les gens disent urgent et ce ne l'est pas... Mais je ne peut pas terminer, je n'ai pas le temps, revenez." Un rendez-vous en deux semaines. En tout cas, maintenant c'était supportable.

Et puis mon fils a ajouté:

— J'ai appris quelque chose de toi, maman, même à quarante ans!

— Quoi?

— On peut aller voir un dentiste, même sans rendez-vous! Je n'aurais jamais osé avant. Dorénavant, je sais!

— Bien sûr, tous les docteurs, même en rouspétant, vous prenne même sans rendez-vous, au pire ils vous font attendre très longtemps" j'ai répondu.

Bien, bien, peut être pas tous (mais je n'ai rien dit de cela sur le moment) L'importante était que j'avais pu l'aider. En tout cas, à n'importe quelle âge, un enfant reste votre enfant et vous faites pour lui tout possible. C'est normal!

samedi 16 février 2008

De près, de loin

De très près, sous la lumière de soleil entrant par la fenêtre, encore une dernière fois, une des anémones reçu de ma belle-fille.

Le soleil entrait jeudi.

Vendredi d'un coup, il a fait très froid! Je suis allée prendre mes petits-enfants de l'école habillée bien chaud, mais tous le monde n'était pas aussi préparé à ce froid soudain.

Voilà de loin, l'image que j'ai réussi à "voler" et que j'aime beaucoup.
Cold today
J'ai en plus l'impression que le contraste, involontaire en fait, joue aussi pour l'image, même s'il ne dit pas tout à fait ce que j'ai ressentie, ne regardant que la fille (ou mère) qui avait froid et ne savais plus comment s'abriter davantage les quelques minutes qu'il fallait encore attendre que celle ou celui attendu sort.

Puis-je ajouter que mon petit fils n'avait même pas mis son manteau avant sortir, avant que le lui le demande!

vendredi 15 février 2008

Amoureux

"Bonne journée à tous les amoureux!" je lisais hier.

Et nous, tous les autres?

Bonne journée et bonne année à tous, amoureux le jour de 14 février, ou non! Autant que nous voudrions, espérions: même si on ne peut pas être amoureux toute sa vie, même pas toute sa vie d'adulte.

Pourtant, nous écoutons les comptes de fées, lisons des livres romantiques se terminant toujours bien et promettant à chaque fois "pour toujours". Hélas, la vie réelle est cruelle et toutes les histoires d'amour ne durent pas l'éternité.

Feuilles d'anemone au soleil d'après-midi
N'empêche, être ensemble, une nuit, trois mois, 10 ans, c'est fantastique et c'est beau et peut être satisfaisant. Non, merveilleux. Autant que cela dure, autant que c'est possible.

Pour certains couples, très longtemps. Pour d'autres juste quelques heures - si le respect de l'autre et l'émerveillement est là, une souvenir inoubliable reste.

Pour nous, les autres, il reste l'espoir que peut être, un jour, le prince viendra. Quelqu'un qui nous comprendra, nous admirera, nous acceptera tel que nous sommes. Nous écoutera, nous aimera. Et que nous pouvions, à notre tour admirer, accepter, aimer. Un jour.

En attendant, les feuilles sont aussi merveilleuses que les fleurs, comme vous pouvez voir de l'image ci-dessus. Il suffit de savoir regarder, observer. S'ouvrir et pas se fermer. Sortir et pas se cacher. Parler et pas se taire.

Que c'est facile de le dire, l'écrire. Pas si évident le tenir.

Anemone en famille-14Profondément, dans chacun de nous, en tout cas en moi, il y a un grand désir d'être amoureux, un état spécial d'excitation, qui s'il ne dure pas éternellement, comme nous voudrions, nous donne des joies énormes.

Et nous laisse des souvenirs aigre-doux peut-être, mais nous fait sentir que nous avons vécu et pas végété. Osé. Lancé. Risqué. Admiré. Adoré. Passionné.

Vive les amoureux, passés, présents et futurs! Nous tous, en somme. Puisque qui sait... et que cela dure beaucoup plus qu'un jour!

jeudi 14 février 2008

Anemone en famille

Quand la vie vous offre un citron, dit un dicton anglais, faites-en un citronnade. Ma belle-fille m'a offerte des anémones "parce que je t'avais réveillée et demandé d'aller chercher à ma place les enfants".

En dormant le lendemain jusque presque minuit chez eux pour veiller sur mes petits enfants, j'ai oublié prendre les fleurs, attendant pour moi dans une vase dans la cuisine.

"Elles sont magnifiques, n'est-ce pas, mamie, me dit ma petite fille, mais elles sont pour toi." En ajoutant aussitôt, "mais maman va en acheter pour nous aussi, bientôt!"

Mon petit fils a eu hier une idée.

Il en a pleine des idées, des fois fatigantes, effrayantes, toujours étonnantes. "Mamie, il a abimé une de tes fleurs!" cria aussitôt sa sœur. Cette fois, son frère avait arraché une anémone. "Pour le mettre dans tes cheveux, mamie!"
Anemone en famille-3
Elle ne tiendra pas... Mais... vous savez quoi, faisons une photo de la fleur dans mes cheveux. Moi, mamie! Bien.
Anemone en famille-6Anemone en famille-7
La première photo est réalisée par ma petite fille de huit ans.

Et si je la prendrais dans vos cheveux à vous? Mais aussi dans vos mains? Chose dit, chose faite. Toute la famille présente ce mercredi midi est passée, les uns après l'autre.
Anemone chez moi-1dv2
Ce n'était pas mal dans les cheveux, mais j'ai encore mieux aimé la fleur, tenu si différemment par chacun, enfant ou mère, dans les mains.
Anemone en famille-16
En revenant chez moi, j'ai offert à mon tour trois entre elles à mes voisins qui admiraient mon bouquet, et je fait ensuite des nombreuses images avec les cinq anémones restantes. Presque toute l'après-midi, passée à fignoler les images obtenues, en faire des "peintures" aussi.
Merci, mon cher petit-fils pour ta merveilleuse idée!
Anemone en famille-12 f contour scisaillement vAnemone en famille-4dv

mercredi 13 février 2008

Heures de lassitude

Heures de solitude, de lassitude, quand tout semble vide et ne plus avoir aucun sens, nous avons tous.

Chacun de nous en sort et l'exprime autrement.

Gelzy la chante ou la dessine, Marie'l et Gazou en font un poème, et moi, depuis un temps, prends une photo exprimant ce que je ressens.

Tout était vide après le petit déjeuner, et c'est ce que j'ai d'un coup j'avais aperçu ce jour-là. Je me sentais épuisée, vidée, dès le matin.
Along the riverReflexion, deformations on windshell (paris)
Deux autres images qui, d'après moi, montre cette sentiment de solitude, l'un dans la nature, l'autre au milieux d'une rue de Paris, sur le parbrise d'une voiture.

Heureusement, cela m'arrive rarement, et d'une façon ou de l'autre, je réussi à m'en sortir. M'accrocher d'un brin d'herbe et grimper vers l'air.

Je ne sais pas encore ce qui l'avais causé, vraiment. Je m'en rendrai compte. Mais hier à midi j'étais encore en plein dedans. L'après-midi et toute la soirée était très occupée avec mes petits-enfants et par miracle, l'occupation a fait que ma fatigue s'est évaporée! J'espère qu'elle tardera à revenir.

after breakfast (3) crayon varCe matin, j'ai récupéré les images faites un matin d'épuisement, j'ai joué avec, les transformant par les filtres, en faisant des images au lieu des photographie. Une avec "contours accentués", l'autre avec le filtre "crayon" par exemple.

Pourquoi ce fatigue, ce sentiment de vide?

Pourtant, j'ai pleines des choses à m'en réjouir!

Gelzy vient m'appeler et ils viendront début avril a Paris. Ils monteront en voiture, en prenant leur orgue de barbarie avec eux! On pourrait les écouter chanter, faire de la musique, écouter les vieille chants et les nouvelles chansons! Ce matin, au réveil je me suis imaginé un rencontre des blogeurs et photographes de la région parisienne en écoutant Genzy et Peire jouer de l'orgue de barbarie et chanter! Quelle joie!

Et vous savez quoi, certaines rêves se réalisent!