Dans le revue "Je sais tout" de 1911, on a publié cette images, qui correspond au groupe de People Reading formé par moi sur la site images Flickr.
Peu de choses sont changés depuis, même si à l'époque, c'étaient nos grand ou arrière grand-mères qui lisaient les revues, les journaux, guettaient "qu'est-ce nouveau"... sur les blog, pour moi, aujourd'hui.
Paris, comme jadis, mais cette photo-là, c'est de moi, vue à partir de dos de Notre Dame, qui lui aussi, ne date pas de hier. Ceux de 1911 l'avaient déjà, et ceux avant eux aussi.
Et pour clore, une troisième image fait dans mon cour, hier. J'ai retrouvé une petite voiture de mon petit-fils, pour qui nous sommes tous des vieux, bien sûr. Et, perdu dans l'imensité des feuilles (et encore je l'ai pris de près) c'est un peu comme nous, cela me remet bien à ma place, dans le temps, dans l'espace.
En réponse à une enquête : est-ce la chance ou la volonté qui vous a permis à "réussir", l'article dans le numéro de 15 juin 1911 conclut : La question reste entière. On croit à la chance ou on n'y croit pas; c'est l'affaire de sentiment, de tournure d'esprit... de la chance, même. Le pour et le contre.
L'un des réponses propose ironiquement :
- le mérite - explication de nos succès;
- la veine - explication des succès d'autruie;
Mme Jane Catulle - Mendès propose :
"Mais n'oubliions pas que tout événement est à double face et qu'il a des
conséquences diverses selon ceux qu'il touche." Elle croit qu'elle doit 1/4
chance et 3/4 volonté
D'autres demandent :
... des gens arrivés?... qui arrivent à quoi? Au triomphe de leurs idées ou de leurs
intérêts? L'un exigeant le sacrifice de l'autre.
Et le compte Guy de la Rochefoucauld:
Il y a des moments où tout ce qu'on entreprend réussit et d'autres, au
contraire, où nos efforts et nos tentatives échouent misérablement. Seulement,
il ne suffit pas d'avoir pour soi la chance: il faut encore la manière de s'en
servir.
Puis un autre dit "J'aime la lutte qui, seul, fait fructifier la veine. D'une autre réponse : l'occasion passe vite; on ne le voit pas toujours.
Voilà les discussions et reponses, pas hier, mais en 1911. Il nous parait si loin, pourtant, en lisant "Je sais tout" de l'époque (revue en sa 7e année) ils me parraissent si près.
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