vendredi 30 juin 2006

Trop chaud pour travailler


Trop chaud pour travailler, c'était écrit sur son teeshirt, mais elle a continué à travailler néamoins, hélas de mauvaise humeur et m'a fait refaire la queue pour la troisième fois. "Les autres attendent aussi!"

Bon, finalement, après deux offices de postes m'envoyant l'un à l'autre, j'ai eu mon livre, une copie de deuxième tome de "20 ans après" par Dumas. Saviez-vous que Dumas est un des auteurs français les plus populaires dans le monde? Il est aussi un de mes préférés à étudier: presque tout ses livres écrites et publiés en feuilleton, jour après jour, semaine après semaine.

Qu'il a écrit en collaboration, les plus mémorables de ses livres n'importe, c'était son verve à lui, puisque seul, Marquet n'a laissé aucun trace importante dans la littérature et Dumas a continué, infatigable.

Il a aussi écrit une mémoire sur sa propre vie. Saviez-vous? Mais je n'arrive pas à la trouver (autre que le musée).

jeudi 29 juin 2006

Moments magiques


Regarder nager ma petite fille et faire des beaux mouvements, m'a fait énormément plaisir, elle a fait des grands progrès depuis que nous avons commencé ses classes, il y a pas longtemps.

Elle me rappelle aussi un autre temps, quand j'allais avec ma fille pour qu'elle apprenne à nager, régulièrement, tous les semaines. Elle a commencé très tôt!

Julie et Agi, Givatrambam poolEn revanant de la visite que nous allons faire ensemble, elle et moi, chez ses cousins américains, en plus des mots anglais qu'elle aurait surement attrappé, elle n'aura plus besoin d'aucun chose pour nager belle et bien, je suis sûre. Ma fille, dans sa jeunesse étudiante était maitre nageur et professeur de natation avec même diplôme d'université la permettant la faire et ils se sont rencontrés avec son mari justement à la piscine.

Encore trois semaines, je serai avec eux et, j'espère, je pourrais continuer à bloguer de là-bas. Depuis hier, les billets sont achetés.

Bien sûr, je suis aussi fière de mes petits-enfants et leur progress comme j'étais de mes enfants dans le temps, mais je n'ai plus la même énergie. Quelqu'un m'a conseillé hier, très sagement, de marcher davantage: "alors vous aurez moins mal au genoux, pas plus!"

mercredi 28 juin 2006

Un tour de Paris


Je n'ai jamais bien compris la fascination du monde avec le Tour Eiffel. S'ils ne voient rien d'autre de Paris, ils sentent la nécessité d'avoir vu ceci. Hier, en passant par le tour pour ramasser mon hôte arrivé de Chicago (elle avait déjà vu la première jour, Louvre et Mona Lisa, la cathedrale de Notre Dame et le Tour) j'ai fait ceci.

Seulement ce matin, je me suis rendu compte combien il montre le tour grand par comparaison avec le bus qu'il écrase presque.

Paris today-Meeting point, youth's hostel
Je suis allée la prendre, ma jeune pote de la site flickr, à l'auberge des jeunes (voilà l'entrée bar, probablement ma meilleure photo de journée)

Nous avons fait un tour en voiture, passés près de l'Arc et descendus les Champs jusque Concorde et arrivés à la place Vendome que j'aime aussi beaucoup, baf. A travers Opera où elle ne voulait pas s'arrêter non plus, nous sommes arrivés à place Clichy et enfin au Moulin Rouge. Oui! C'est là qu'elle voulait s'arrêter et faire des images. (J'en ai aussi fait une mais de la voiture)
Paris today-Moulin rouge and turist train
Ensuite nous sommes montés sur la Butte Montmartre et voir Paris du haut, même en brouillard, l'a enchanté et fasciné. Enfin.

Paris todayMais rapidement, elle voulait manger.

Le petit resto près de la Mairie de 18eme avec une cuisine relativement nouvelle et présentation sophistiqué la enchantée plus que tout, je l'ai vu s'épanuire de plaisir des plats. Ensuite, elle a décidé de remonter à pieds les buttes et s'y promener dans les petits rues autour.

Finalement, j'avais réussi à lui trouver des lieux qui lui plaisait, assez loin des lieux touristiques et elle était enchantée. Bien sûr, Sacré Coeur et la vue de Paris est aussi touristique, mais à cause de bruillard de matin et midi, il n'y avait pas beaucoup du monde. Le soleil est arrivé après le dejeuner, heureusement.

Et moi, je me suis perdu dans les emboutaillages à Saint Denis.

mardi 27 juin 2006

Profitant de ce qui était


Voilà ce que j'ai fait, pendant qu'il pleuvait dehors et que l'on n'a pas pu fêter une cueillette des cerises ce weekend. Je suis sortie (il pleuvait encore mais moins) et j'ai admiré les goûtes de pluie tombant de ma rose thé préférée et parfumée.

La première image ne m'a pas enchanté malgré qu'on voyait aussi ce que j'avais vu (nos perceptions se concentrent sur ce qui nous intéresse et filtre dehors le reste) alors, à la maison, je me suis mise à la transformer.

D'abord, en coupant près de la rose et mettant la goûte dans un endroit où on peut bien le voir, puis en sélectionnant le fond et l'estompant et même y ajoutant une texture toile. J'ai aussi ajusté légèrement les rouges et les jaunes du rose pour leur rendre leur couleur naturelle. Ensuite, j'ai ajouté le cadre qui dit "ce n'est pas la photo tel qu'elle était prise".

Et voici l'original, pas mal, mais loin de ce que j'ai obtenu en profitant de la pluie, les goûtes tombant un à un et de temps libre que le mauvais temps m'offrit.

My garden in the rain, before

lundi 26 juin 2006

une cerise solitaire pleurant


qu'on n'a pas pu le cueillir à cause du pluie insessant de hier, mais n'empêche, hier soir quand s'était arrêté je suis allée et... j'ai soulagé sa peine

Julia Child "my life in france" est une exemple d'américaine adorant la france et les français et pas seulement la cuisine, qu'elle a décoverte en France et ensuite étudié, puis décrit avec minutie essayant un à un tous ses recettes plusieurs fois pour qu'elles marchent facillement et en amérique aussi avec les ingrédiants de là bas (elle a eu aussi de chance, puisque la cuisine français et venu à la mode aussi du à ce moment à Jackie Kennedy), mais aussi discutant longuement avec Marie de quatre saisons, le boucher, le boulanger et tous autour d'elle.

Appréciant chacun, apprenant de chacun, se sentant bien dans le tohu bohu du France d'après guerre, malgré le froid de l'appartement du Paris, malgré tous les problèmes qu'elle a rencontré sur le chemin.

Elle écrit sur la France et son chemin parcouru, mais aussi de son mari et ses difficultés, et... quelle femme courageuse et persistante! J'ai regretté devoir reposer ce livre, écrit en collaboration avec son petit neuveu. Je lis pas mal des livres "légères" mais j'adore lire de temps en temps quand je tombe dessus, un comme ceci!

Une jeune fille arrive d'Amérique à Paris pour trois jours et je vais probablement jouer des guides, nous nous sommes rencontrés jusqu'ici seulement à travers nos images.


J'aime spécialement, ce texte mis hier sur mon blog journal. J'étais seule, très seule en fêtant les trente ans d'avoir devenu femme alors et j'étais à Montmartre encore, et même si vous ne lisez pas (on ne peut pas tout faire) le journal, peut être vous pouvez lire ce note. Je pensais le recopier ici, mais je ne vais pas l'imposer. Il est là, pour qui veut le regarder tout simplement.

dimanche 25 juin 2006

toute la journée il a plu


et ma rencontre avec Eva et aussi la visite de mes petits-enfants avec Lili a été annullé, la journée m'a semblé à s'étirer sans fin, puisque j'avais terminé hier le très bon livre de Julia Child sur sa vie en France qu'elle adorait.

Saviez-vous qui elle était? Une vedette de télé et auteur de plusieurs livres de cuisine français, elle a fait beaucoup pour introduire en amérique l'amour de notre cuisine.

Enfin, la pluie s'est arrêté pour quelques minutes et je me suis précipité dehors pour prendre les fleurs croulant sous les goûtes de pluie, vous en voyez ici une d'elles et si vous avez observé mon nouveau bouton "Mes dernières images, click ici" vous pouvez regarder en grand format les autres aussi.

Mais, je m'en suis rendu compte, les photos arrivent bien en ordre inverse, sauf que le diaporama ne s'arrête pas tant qu'on ne click pas de nouveau dessus.

Et voilà, ma journée finit aussi. Click!

Magnifique fête


de fin de année à la maternelle de mon petit-fils, les enfants se sont si bien amusés et les parents enchantés à regarder leurs gosses s'amuer.

Et quelle plaisir de voir tous ce monde si interculturelle réagir et s'entendre si bien!

Je me suis enivrée des photos, malheureusement, trop prise par ce que je voyais autour de moi (et admirer mon petit fils chanter) j'avais oublié mon appareil photo reglé depuis la veille pour faire des images dans la lumière faible du théatre. Heureusement, le mini appareil (voir cette photo) était là aussi ainsi, j'ai eu au moins quelques unes dont je suis satisfaite.

Quand vais-je apprendre à mieux réfléchir avant d'agir?

samedi 24 juin 2006

Au théâtre hier


Nous avons vu une spectacle bien orchestré et j'ai bien ris, tout comme les autres, des choses qu'en devrait pleurer en fait. Ainsi, il reste plus profondément et, s'est absorbé plus facilement.

Une troupe des amateurs, mais quel élan! Et quelles merveilleux mouvements et moments gravés dans ma mémoire. Bravo.

J'ai aussi assisté à une autre représentation et cela dans la "vraie vie" si on peut le nomer ainsi.

J'ai eu une journée chargé.

L'après-midi, j'avais été invité pour la remise des médailles et fête d'une grande dame que j'admire et respecte. Elle a commencé travailler pour le même group il y a plus de 46 ans comme remplacant pour une mois (on dit CES temporaire aujourd'hui je crois) et elle a fini adjoint de recteur de l'université. Une modèle de ce qu'on peut devenir à force de travail acharné, volonté, gentillesse et de l'inteligence.

A cette occasion, pour la première fois, depuis trois ans, date de prononciation definitive de notre divorce, j'ai revu mon ex, remarié depuis. En partant, que j'étais contante! Je pourrais dire "je nageais dans le bonheur".

J'ai parlé avec lui longtemps, il m'a raconté sur lui et sa vie, et ensuite, je l'ai observé de loin interagir avec d'autres.

Que je suis contente qu'il n'est plus mon époux!

buffet dans la cave
La vie, et cette "cave" aussi, est des fois plus faux que ce qui se passe dans la scène.

Sur la scène, nous avons eu des moments, même si exagerés, de la vraie vie, dans la cave ou le buffet attendait qu'on finit les discours, j'ai observé un acteur et son bâton de prince consort et je me suis demandée comment ai-je pu... Heureusement, il est remarié depuis presque trois ans et il n'est plus mon souci. Et moi, libre!

Je me suis rappellée hier de mon bonheur de vivre seule!

vendredi 23 juin 2006

La cerise


Les cerises et moi, c'est une histoire très ancienne!

Quand j'avais trois ans et commencais aller la première fois au jardin d'enfants, je devais choisir quelque chose pour me réprésenter. Je me souviens encore (un de mes premiers souvnirs) que ma copine était "prune" et que moi j'avais choisi "cerise".

Etait-ce à cause du cerisier se trouvant juste devant la porte de mes grand-parents chez qui nous passions tous les étés?

Plus tard, j'ai pu y grimper et un jour, à l'incitation d'une de mes plus grand cousins, nous avons attéri sur la toit de la maison. Grand-père ayant appris, il a fait couper la branche du bas qui nous permettait de grimper sur l'arbre: je me suis sentie comme chassée du paradis!

J'ai retrouvé un cerisier à grimper lors mon premier voyage avec mon (futur) mari et je m'y suis réfugais une fois pour bouder. J'espérais qu'il viendra me chercher: il s'était endormi! J'attendu tellement longtemps dans l'arbre qu'encore aujourd'hui je m'y sens.

Tout cela pour dire que moi et les cerises, c'est une longue histoire.

jeudi 22 juin 2006

Quand tou marche bien

Ma liaison web ne marchait plus, mon lien WIFI sans fil non plus, j'avais aussi perdu le logiciel nécessaire pour écouter et voir du télé sur mon pc de mon lit... et puis, maintenant (pour le moment) tout va bien.

Alors, la première chose qui est arrivée à travers la télévision sans fil, toujours mystérieuse et magique pour moi était les nouvelles de Eurovision. "Bush en visite à Budapest pour la commémoration de 50e anniversaire du soulevement hongrois", contre le régime oppréssive hongrois (et ceux qui manifeste contre lui sans aucun liaison avec tout qui se passait et se passe en Hongrie.

Juli 23C'est long, 50 ans, mais je m'en souviens... et j'avais cru que c'était passé l'automne et pas l'été, mais passons. Les américains ayant tout promis avant le soulevement (ainsi que les autres pays occidentaux trop préoccuppés par Canal de Suez) ont tous laissé tombé les hongrois qui demandaient plus de libertés. Même les russes, qui finalement sont entrés avec des tanques contre les jeunes et les ouvriers manifestants, sont restés étonnés (comme racontait Gorbatev même ayant été là à l'époque). Il n'y a pas de quoi fêter Bush de ce point de vue, mais si au moins cela pourait aider pour le futur...

En tout cas, c'est exactement il y a cinquante ans (je dormais déjà entourée des livres) que due à tout qui se passa là bas j'ai perdu tout confiance en politique et en toutes les promesses des uns et des autres, de gauche ou de droit. J'avais cru, après je n'y croyais plus en rien. Ni dans l'avenir radieuse de communisme, ayant écrasé un espoire d'un petit peu plus de liberté d'expression et vie, ni dans les promesses des payes de droit qui ont laissé faire et écraser ces espoires.

Voilà, à quoi a servi ce matin à "ouvrir" mon télé PC (usb intuix): me souvenir. Ne pas oublier. Tant des promesses dans lesquelles on croit dans la vie! Aussi dans la vie privé. Un homme auquel on peut faire confiance, sur qui on peut compter, un homme fidèle qui vous estime et chéri. Mais je ne dois pas me plaindre, j'ai des merveilleux enfants et petits enfants. Alors, il y a des promesses, des espoirs qui sont tenus. Et Hongrie est maintenant libre à chercher son chemin propre... après cinquante ans presque!

Après avoir été écrasé pendant des années, ce n'est pas facile d'en sortir et être indépendant et décider qui sont les méchants et qui ne pas suivre. J'ai vu en Roumanie, tellement des voleurs des biens et des âmes s'y sont précipités après 1989 en profitant des jours difficiles de transition et d'étourdissement.

Quand tout marche bien, voilà ma note de révolte, en plus de celle heureuse et tranquille écrite à l'aube.

Rencontres dans la rue


Je croyais aller vers un concert hier après-midi, mais une fois là, je me suis rendu compte qu'il ne commencait que le soir (et plus tard, je n'ai plus eu énergie de ressortir).

Mais je n'y suis pas aller pour rien!

Sur la route d'aller j'ai rencontré un gosse qui faisait des bulles dans la rue et cet homme devant sa boutique en attendant les clients.

Au début, j'ai cru qu'il était "pizza man" mais non, c'est un restautrant grec et fait surtout des sandwitch, et il n'était pas garçon de courses mais le propriétaire. Il m'a permis de faire plusieurs photos de lui. A l'extérieur, puis aussi quand il est entré, des clients étant arrivé.

Cherry tree feast-15
Avec les petits enfants ravies sur et sous de cherisier et eux, rencontre de rue par hasard, même sans la fête de musique, j'ai eu une magnifique journée.
kid playing on the street-1

mercredi 21 juin 2006

Carnaval : trois minutes


Carnaval à Argenteuil
Vidéo envoyée par julie70

J'étais traductrice, si vous vous en souvenez, de la troupe de danse populaire venu de Roumanie, donc plus près d'eux que des autres, sur un char juste avant eux pendant le déroulement. Je ne peux montrer donc que ce que j'ai vu. C'était une belle fête.

Voilà une partie de ce que j'ai vu, vécu la semaine dernière (il manque pas mal de magnifique images et gens, je tâcherai faire une autre - mon diapo long n'a jamais été accepté sur la site).

Il m'a pris de temps de le faire, j'avais trop des vidéos et trop des photos et... trop c'est trop

Une journée passionnante


De librairie Mary Wairton en West Virginie, photo par Fossil Freak de Flickr. Merci, pour m'avoir permis à le mettre dans mon blog.

J'adore lire, je lis énormémant, je lis peut-être même trop, mais aujourd'hui, je lirai moins.

C'est la première jour de l'été et en France et Europe aussi la jour de la fête de la musique.

En plus, aujourd'hui, ma famille viendra pour cueillir des cerises (bien mûrs). Et si cela ne suffira, c'est le jour "dilo" ce qui veut dire que tout autour de terre, il y en aurait certains photographes qui raconteront leur vie ce jour (day in the life of) et montreront ce qu'ils ont vu autour d'eux.

It is six in the morning hereJ'ai commencé donc ma journée à regarder ce qui se passe à New Zeeland, un froid jour de début d'hiver là, la lune obscurcit par les nuages dans la première photo montré par Essay in NZ.

Ensuite, je suis sortie et prise des photos de mes roses trèmières très hautes cette année et cueuilli quelques cerises pour la petit-déjeuner. A bientôt.

mardi 20 juin 2006

une troisième image de cerises


dédié à Eva (et à mes petits enfants qui viendront eux demain) pour en cueuillir

quelqu'un me dit que la fenêtre au peinture écaillé fait très bien dans la photo, mais malgré tout, je devrai la repeindre ou faire repeindre, je croyais que c'était fait (mais probablement cela n'a pas duré)

bon appétit et bonne soirée à tous

Cerises


J'ai cueuilli hier une poignée des cerises, les voilà. J'ai fait une trentaine des images, c'est l'une qui me parait la plus équilibrée. Toutfois, je ne sais pas bien pourquoi. Probablement Eva ayant étudiée les arts pourait m'expliquer.

Que des choses peut-on faire avec quelques objets! A la fin, même les dégouster, dans ce cas-là.

une poignée de cerises

Laquelle des images vous préférez?

lundi 19 juin 2006

Enfin


Depuis ce matin, je n'avais plus de connexion réseau Web, il m'a fallu payer une demi heure de conversation à 0,39 centimes le minute (je veux même pas faire l'addition) pour qu'on me l'établit.

"Ca arrive", me dit-on.

Au début, il m'a dit que ça arrive quand eux ils m'envoies des information, mises à jour, en même temps que Windows, puis, il a reculé. Enfin, ça marche.

Ci dessus, les drapeaux des pays participants au Carnaval International d'Argenteuil. J'étais en train de mettre une vidéo sur ma site Daily quand la connexion a claqué, on vera ce qui lui est arrivé.

Après trois ou quatre tentatives de réparation et réinstallation, j'étais trop énervée pour m'en occuper. Puis vers quatre, je me suis dit "vas-y, appelle". Il ne faut pas se laisser décourager trop vite, je dis aux autres: de temps en temps il faut que je me le dis à moi aussi.

dimanche 18 juin 2006

Fête des pères

Father, 1960Je viens d'apprendre qu'aujourd'hui c'est la fête des pères, tant de mon fils (père déjà depuis sept ans) que de vos blogs. On peut bien sûr se rappeller de son père dans d'autres occasions, il ne faut pas pour cela attendre la fête fait pour améliorer des achats souvent. Mais pourquoi pas maintenant?

J'ai adoré mon père, petite enfants tellement que ma mère en était même jalouse, mais c'était elle qui m'élevait et lui qui jouait avec moi, quand il rentrait à la maison. Plus tard, je lui en a voulu de ne pas me laisser libre à me promener avec les garçons, même quand j'avais déjà longtemps dépassé 22 ans. Je ne croyais pas qu'il voulait quitter maman, mais il le négligeait de plus en plus.

C'est après le décès de ma mère, et son rapide remariage avec la femme que maman prétendait qu'il fréquentait et qu'il avait nié, que j'ai commencé à lui en vouloir. En fait surtout à moi même d'avoir cru en lui et pas à maman. Puis, aussi parce que tout en m'aidant un peu ici ou là, il essaiait encore même après mes 40 ans de diriger ma vie.

C'est après son décès (j'étais quand même près de lui le dernier mois) que j'ai commencé à comprendre combien je lui dois à lui aussi. De loin peut être, mais intervenant quand il fallait (je vois ainsi maintenant) il avait fait beaucoup pour que je deviens tel que je suis. Persistante, résistante, serrant les dents quand il le fallait, sachant quand il faut vendre, et puis un certain charme, lui il en avait à la pelle.

Quand je me rappelle maintenant de lui, je lui remerci de m'avoir obligé de porter moi même ma bycyclette deux étages, serrer les dents et chanter en moi. De m'avoir persuader de rester en vacances en colonie quand les autres m'ont heurtée et ne pas m'enfuir devant la difficulté. De persister dans mes études. D'apprendre à résister à l'autorité, même au sien...

Marche du vendredi


Marche du vendredi
Vidéo envoyée par julie70
Je vous prends avec moi pour ce voyage de quelques minutes (sur ce vidéo sept) que j'ai fait vers le marché, dans le marché et en revenant vers ma voiture, le vendredi dernière. Hélas sans voix et musique parce que même ainsi, 'c'était lourd', je dois encore apprendre pas mal comment faire pour les rendre plus légère. J'apprendrai.

Pour le moment, il fait chaud, trop chaud pour faire quelque chose de sérieuse. J'ai recu quelques livres et je lis. Puis, je vous envois celle-ci.

Aujourd'hui, j'ai appris qu'on ne dit pas vieux ami mais vieille ami: je ne comprends encore tout à fait pourquoi, il y a des choses que je ne suis pas capable à apprendre, hélas.

Touriste et poses


Il y a une semaine sous le tour Eiffel (avec les danseurs roumains qui ont rapidement disparu) et une longue queu des gens attendant d'entrer, j'ai appercu cette dame.

Je ne parlais pas son langue et elle ne parlait pas la mienne (les miennes) mais nous nous sommes parfaitement entendus. Elle a accepté avec grâce que je la prends en photo, puis a demandé à me prendre à son tour, ensuite, elle m'a demandé à poser avec elle en donnant l'appareil à son amie. Qui elle aussi a voulu poser avec moi par la suite.

Entente cordiale et souvenir de Paris!

samedi 17 juin 2006

Faiseur des miracles


Existe-t-il des miracles? Nous essayons toujours d'y croire (comme hier au marché) surtout qu'il avait une visage et sourire si amical et chaud. Des bons mains aussi sentant là où il faisait mal, guérissant probablement ce qu'il pouvait.

Dans mon cas, il faut que j'avoue, il n'a rien promis (qu'un soulagement de moment qui n'a pas duré longtemps, hélas). Pour une autre femme, il a dit "pour vous, le douleur est fini". Esperons pour elle.

Je suis revenu presque ephorique après le court massage, mais ensuite je me suis sentie épuisée tout l'après-midi. Comme un torchon... quel est l'expression?

Heureusement, la nuit a porté fruit - comme les cerises de mon jardin, et je suis de nouveau d'aplombe, même si ces jours-ci je ne retrouve pas mon énergie habituelle que pour des temps courtes.

Marche Argenteuil_032

vendredi 16 juin 2006

Rebouteur


au milieu du marché, "guérissant" avec ses pomades et mains presque tous les douleurs... il était si sympa!

Ici il guéri "pour toujours" l'épaule de cette jeune femme, originaire d'espagne, aprés le cou d'une autre femme et avant... mon genoux. Il ne m'a rien promis d'ailleurs après m'avoir dit que j'ai de la tendinite, mais son massage était très efficace... pour une heure.

Maintenant, mon genoux me heurte davantage.

Mais c'était une belle aventure et j'ai fait des nombreuses images. Et quelle visage intéressant, des rides chaleureux. Il s'est plié avec grâce aux photos, c'est sa femme, dans les coulisses qui me dit "c'est dangeureux les photos, les farmaciens n'aime pas qu'on vend des produits..." Oserais-je utiliser les produits achetés?

Carnaval, choix par le programme


Carnaval, choix par le programme
Vidéo envoyée par julie70
J'ai donné des images de Carnaval d'Argenteuil au programme Sony qui en choisie certaines (je n'ai jamais déviné lesquelles) et les montre plus au moins à sa guise.

Des fois, cela m'étonne et d'autre fois m'enchante.

En tout cas "une autre face" du même éveniment.

1 minute vidéo Carnaval


Avec la troupe roumaine au Carnaval
Vidéo envoyée par julie70
C'est la version courte, des images et seulement une choix restrainte, mais rapide. J'étais la traductrice de la troupe de danse populaire roumaines de Transylvanie venus participer à la Carnaval International d'Argenteuil, jumelé avec la ville Hunedoara d'où ils sont arrivés et bien sûr j'ai vu les choses près d'eux, donc hélas beaucoup m'a échappé. Ici, il n'y a que certaines images et en plus la choix était finalement au logiciel pas à moi...

Les autres vidéos, plus complets seront bientôt aussi disponibles sur ma site vidéo.

Je ne veux plus

Je ne veux plus soutenir P. par mon travail, mes économies.
Je ne veux plus avoir peur de ce qu'il fera
Je ne veux plus vivre avec un menteur
Je ne veux plus vivre avec quelqu’un sur lequel on ne peut pas compter
Je ne veux plus avoir des mauvaises surprises
Voila comment j'avais commencé, ma liste de ce que je veux et ce que je ne veux plus, il y a 20 ans (seulement? il me parait tellement plus loin!).

Sans aller la lire, c'est longue et concerne ma vie qui soudain était, heureusement d'ailleurs bouleversée, je vous sugère de faire une liste vous aussi. Que voudriez vous à partir de maintenant? Que vous ne voulez plus? Que vous nous le montrez ou non, je crois que de temps en temps c'est bien d'y réfléchir.

J'avais déjà rompu, mais il me fallait encore de temps pour m'y éloigner réellement après trois ans ensemble. Quand la tête vous dit "suffit" et l'esprit comprend que cela ne peut plus durer ainsi, le coeur saigne encore que tout vos rêves ne se sont pas réalisés. Peut-être ils étaient plutôt en votre imagination qu'en réalité tout le long d'ailleurs.

Mais aussitôt après ma longue liste de tout que je ne voulais plus, pour mieux m'encourager à ne pas même penser à renouveller, je me suis mise à écrire tout que je voulais et je m'y suis mise à les obtenir.

Le début de ma liste "je veux" la voilà.
Je veux avoir de quoi vivre (moi, mon fils, ma fille)
Je veux rester moi-même
Je veux m’occuper de ma santé : dents, peau, yeux, maigrir, nager
Je veux m'habiller en jupe ou pantalon
Je veux me reposer, réfléchir, apprendre
Je veux vivre tranquille et indépendante, résoudre mes problèmes
Et j'ai commencé à écrire une livre, la faire publier, surtout, j'avais réussi à rester moi-même. De nouveau sourire. Dire "oui" et pas "non" avec mon visage. Résoudre mes problèmes et pas essayer de résoudre les siens. Vivre tel que j'aimais et pas comme on me le disait que je devrais.

Et maintenant?

Je veux que mon groupe que j'ai créé, apprenant divers aspects de photos, qui a bien démaré, continue sur des bonnes voies, partir en vacances avec ma petite fille vers les petits garcons, faire pleine des nouvelles photos et les montrer, les discuter, lire la vraie vie des autres dans leurs blogs et m'en soucier de ce qui leur arrive. Je veux communiquer. Et tant que possible, rester en bonne santé.

Je ne veux plus grossir, je ne veux pas être malade, je ne veux pas heurter les autres, je ne veux pas... il faudra que je réfléchis d'avantage. Je vais donc me donner le temps de réfléchir!

jeudi 15 juin 2006

J'apprends toujours


Mon premier mari se moquait de moi "tu est une étudiante éternelle" et il avait raison. Alors, en travaillant plein temps, en ayant soin des enfants et de la maison, je préparais aussi ma diplome et depuis que je me souviens, j'apprends.

J'espère que je pourrais apprendre à mieux faire, à mieux comprendre jusque je vis.

Cette photo est dû à un groupe concurrent de la mienne (non, pas concurente, jumeaux) dans lequel on est en train de discuter de composition, des lignes et formes, etc. Obéissante, je suis allée sur le pont près de moi, au dessus de la Seine qui fait pleines des boucles autour de Paris et j'ai pris cela. J'adore passer par là avec ma voiture puisqu'on appercoit toujours un bout de l'eau même en conduissant.

C'est bien de pouvoir passer par là, c'est un peu dommage qu'on n'a plus chez nous une possibilité de se promener au bord de l'eau - mais à la Mairie nous ont dit "on l'aura de nouveau": comment vont-ils faire?


Corinne m'a posé une question par email sur mes journaux et mon retro blog:

"je n'ai pas compris quand ont été écrit vos journaux : ce sont des souvenirs ou des journaux écrits depuis longtemps?"

J'ai commencé à écrire des journaux à dix ans et je continue toujours, même si un peu moins depuis que j'écris du blog. Je publie la version traduit en français (puisque jusque 1983 je les écrivais en hongrois). Une fois que je me suis rendu compte qu'il manquait de temps en temps de "contexte" et qu'on ne pouvait pas comprendre certaines parties tel que j'avais écrit à l'époque, je leurs es ajoutée des "souvenirs" mais qui sont clairement marqués pour les différencier du reste. Et depuis que je publie ce texte, préparé il y a quelques années (journal et un peu souvenirs) j'ajoute de temps en temps à la fin quelques lignes sur comment je vois aujourd'hui ce qui c'était alors passé.

Je crois que le journal montre davantage de l'intérieur, aujourd'hui souvent en ayant changé de point de vue sur certaines choses passés dans ma vie, je ne pourrais plus écrire comme alors. D'où probablement aussi la différence de ton (harmonie ou disharmonie) entre "entrée de journal" et les "souvenirs racontés". J'ai beaucoup réfléchie, quand je préparais le manuscrit sur leur proportion et comment les distinguer ou les combiner. Ce n'est pas facile.

Quand le récit écrit aujourd'hui pour éclaircir (surtout dans ma jeunesse) la situation est "trop" bien écrit, il écrase le texte du journal et on s'en souvient davantage, quand c'est trop peu et trop sec, cela devient ennuyeux.

A vous de me dire, ceux qui m'avez lu, ceux qui me suivez encore dans les déboires de ma vie (je suis arrivée dans le Retro-blog à vivre seule pour la première fois, après 52 ans maintenant) quelle impression ce mélange vous avait fait et comment je pourrais l'améliorer dans le futur. Et merci Corinne de m'avoir posé cette question!

J'ai encore beaucoup à apprendre et je suis préte à continuer à la faire.



Je viens de publier deux nouvelle entrées du journal dans mon retro blog, une toute courte et une très longue (j'étais en vacances chez ma fille et avait un peu plus de temps à réfléchir sur ce qui c'était passé et ce que je voulais faire dorénavant). C'est une bonne exemple, cette longue passage avec "je ne veux plus" répétés, que j'ai finalement traduit et laissé tel écrit alors des dilèmes qui se posent. Michel, m'aidant à corriger l'expression français m'avais à l'époque conseillé "trop des répétitions, mettez une seule fois" et j'avais coupé la répétition des "je ne veux plus" à ce moment là, obéissante. Mais en relisant un peu plus tard, quelque chose manquait. Je remis donc à l'original, j'ai l'impression que le texte a plus de force ainsi, en plus du fait que c'était répété tant de fois dans l'originale.

Mais je n'ai pas traduit que la première fois mot à mot, ensuite je me suis rendu compte que des fois il faut modifier la phrase pour donner le même sens en français qu'il avait en hongrois. Toutfois, les passages "je ne veux pas" et "je veux" je l'avais déjà écrit en français, (mon français) et il n'a pas fallu que corriger un peu et pas les traduire. Je pensais et écrivais déjà, français, ma langue maternelle c'étant lentement mais surement éloignée de moi, même dans mon intimité et mes pensées.


mercredi 14 juin 2006

De blog en blog

De nouveau j'ai le temps de lire, enfin, et parcourir tous les blogs de mes liens (et des fois les liens suivant les commentaires). J'ai eu la surprise de constater (j'ai commencé à lire vers trois heures et demi la nuit - on dit matin en français, mais non, ce n'était pas encore et pas encore tout à fait matin), enfin, je dis que déjà, plusieurs blogs ont eu des textes datés d'aujourd'hui, certains donnant 5 minutes après minuit!

Donc ma note envoyé juste avant six heures va être une des dernières à paraître...

En allant de blog en blog, j'étais heureuse que Danielle se sentait sereine et qu'elle a commencé à écrire en français dans son blog, j'ai fêté avec Damdam le 8e anniversaire de son mariage et admiré la belle bague disant de nouveau Oui, j'ai presque goûté des fraises du jardin d'Aben et Mamounette, laissé quelques commentaires ici ou là, et j'ai enfin lu tous!

J'ai refléchi sur ce qu'Eve a publié, et puis, j'ai eu une choc en apprenant que Etolane est de nouveau en urgences et que de nouveau son mari qui nous en parle dans son nom, et oui, j'ai vécu avec vous de nouveau.

Je ne lis pas des journaux et ne suis pas les match de football non plus, mais je suis votre vie et ce qui se passe. Je vis ma vie, mais je vis aussi à travers vous.

Et demain, Gelzy sera de retour, avez-vous écouté son chant des blogeurs et lui avez-vous laissé une message? J'écoute encore et encore l'hymne qui célèbre nos échanges et l'acceptation de l'autre et tout que cela signifie pour nous.

mardi 13 juin 2006

Merci Sophos!

Tu viens de découvrir des vers ou paroles "librement traduits" mais qui aujourd'hui ont tellement bien leurs place ici. En plus, c'est une telle joie de sentir qu'on te lit, et comprend (même ce qui c'était passé il y a fort longtemps).

Je vous l'offre ici ce que Sophos, vient de commenter, pour y réfléchir dessus. (Ce qu'il ne dit pas, que bien sûr, tout en n'oubliant pas ni ce qu'on a quitté, ni le milieu turbulant, on apprend sur l'autre rive, et quand on a la chance que j'ai eu, on utilise les trois et les tisse ensemble.

Traversée des rivières turbulantes

C'est le titre de mon dixième journal, et voilà le "moto" qui me l'a inspiré.


En traversant une rivière turbulente,

En quittant la côte sûre et connue,

Avant d’arriver à l’autre côté

On reste seul au milieu,

Là où toutes les références se sont évanouies,

On apprend à compter sur soi-même.

On arrive finalement, mais sans jamais oublier,

Ni la côte d’origine, ni les enseignements du milieu.


Librement adapté du

Tiers Instruit par Michel Serre


Et le commentaire de Sophos au dessous:

ce petit poême est tellement vrai.
Il reprensente tellement ce que l'on vit, losqu'il y a cassure. Puis solitude.

Pour ma part, pour le moment, j'ai trouvé ma rive, de l'autre coté.
Ce que j'avais toujours espéré.

Je croise les doigts pour qu'il ne change pas, ce rivage. Et nous y metons notre foi aussi, chaque jour.


L'été est arrivé


hier vers le soir, il faisait chez moi, 30 degrés celsius dans l'ombre de ma chambre, donc pas étonnant que je me sens fatigée, un peu, non, beaucoup

je croyais que c'était ce weekend bien chargé, mais pas seulement. En tout cas, j'en suis sortie avec des nouvelles idée!

C'est fait pour "exercice" donnée dans le !afterclass! groupe (vous êtes cordiellement invités aussi) mais il illustre aussi bien l'été qui est arrivé.

Je ne suis pas roumaine


J'ai été une bonne interprète pendant les quatre jours de la présence de la délégation de la ville de Hunedoara dans ma ville. J'ai non seulement jouée le rôle de traductrice, mais essayée d'applanir leur difficultés, m'occupper de leurs besoins autant que je pouvais, et surtout, faire à ce que le jumelage apporte un rapprochement à plusieurs niveau.

Autant que j'ai pu, j'ai fait mon devoir.

Mais....

Je ne suis pas et je n'ai jamais été "roumaine" dans mon coeur, dans mon âme.

Savez-vous où est Hunedoara? Au nord de la Transylvanie (maintenant faisant partie de la Roumanie), pas très loin de la frontière Hongrois. Saviez-vous historiquement de quoi c'était renommé? C'était le siége (avec un ancien chateau médieval) du Hunyadi Jànos, père du plus grand roi de la Hongrie, le roi Mathias, qui seulement par le hasard d'une visite était né dans la même ville, Cluj, (Kolozsvàr en hongrois), que moi.

Le chateau était habité ensuite aussi par les princes de Transylvanie, quand celle-ci était (de temps en temps) principauté indépendant. Les princes étaient d'origine hongrois. Mais d'où venait Hunyadi Jànos, un des plus grands hommes de guerre ayant lutté contre les turques, le main droit du roi d'Hongrie? J'ai pas l'impression qu'on sait pour sure. En tout cas, les roumains de Hunedoara on décidé: "il était un prince roumain, le premier roumain auxel on a donné le droit de construire un chateau en Hongrie". Mais malgré tout, cela les dérange sans qu'ils le disent, à mon avis, d'avoir un chateau si rénommé, chateau des "Corvins" comme ils l'appellent.

Je ne connais pas bien l'histoire, ni celle de la Roumanie, ni celle d'Hongrie et hélas on le falsifie et déforme trop facilement. Mais leur situation ne doit pas être très facile là bas, puisque nos visiteurs (le correographe très doué par ailleur) est allé jusqu'à falsifier leur beaux costume national: on met un cordon noir et pas du tricolor!

carnaval A088

Celle-ci, sont des drapeaux des Italiens, ils les ont jeté tout en haut pour les rattraper! mais ce n'est pas le tricolor italien, probablement ils réprésent la ville ou région d'où ils sont.

La délégation roumain a apporté aussi un énorme drapeau, mais roumain, pas de leur ville ou région, drapeau qui des fois obscursissait presque les dances, et sans être manipulé comme les drapeaux italiennes (drapeau de ville, je crois), il proclamaient seulement "nous sommes roumains".

Pour qui? Pour eux mêmes. La population de notre ville ne connaissait pas les trois couleurs de la Roumanie et les autres délégations savaient déjà. C'était surtout pour montrer qu'ils sont "roumains". J'ai compris par ces signent, qu'ils se sentirent à un moment donné en minorité en Transylvanie. En Roumanie, bien sûr, maintenant c'est les hongrois qui sont en minorité.

En regardant leur cordon tricolor je me suis rappellé cette ancienne Maire de Cluj (heureusement ancien) nationaliste qui avait fait colorer les banques publiques dans le parque et toute la ville en tricolor aussi. Mis des statues récents pour proclamer les héros roumains, au proximité des vieilles statues de roi Màtyas de Hongrie.

Après leurs départ, je me suis rendu compte que j'avais tellement raison quand en entendant une voisine m'appeller (vers l'autre) "la roumaine n'a pas changé de côté sa voiture non plus" je me suis écriée: je ne suis pas roumaine, mais je change ma voiture tout suite!

J'étais hongroise, je suis française (et je me suis senti même un peu américaine à un moment donné de ma vie) mais, même en ayant habité longtemps en Roumanie, je ne suis jamais devenue roumaine dans mon coeur, dans mon âme.

Je suis pour le rapprochement des peuples, pour trouver des points communs et pas flanter les différences. Mais j'ai essayé de comprendre. Cela n'a pas dû être facile à être roumain, quand la Transylvanie était des sièces et siècles Hongrois ou dominé par des princes hongrois!

Mais ces enfants qui sont venus, bien sûr ne savent plus rien de tout cela, ne savent pas non plus des difficultés de communisme qui n'était pas là qu'avant leur naissance. C'est la génération futur.

Je parle très bien roumain, mais avec un accent hongrois, cela ne m'a pas empêché à traduire, travailler et les acceuillir chez nous, en France, avec chaleur et tout faire pour le rapprochement des deux villes.

lundi 12 juin 2006

Fin du Carnaval


Qui que ce soit, de l'Association Champagnards le premier char ouverant le Carnaval et/où la Ville d'Argenteuil, je le salue et remercie de tout mon coeur.

Je l'ai vu se démener à rendre heureux les enfants mais aussi les autres habitants sur le chemin, un bon mot ici, des confettis largement distribués et jettés là, de l'eau, et pleine des sourires!

Que de gentillesse et de patience à cet acteur, pour moi, annonyme.


GuivarchIl en faut des gens pour organiser et conserver le sourire (ici le sourire d'adieu de monsieur Daniel Guiverch' adjoint au Maire pour, entre autres, les Fêtes et cérémonies, Jumelage et Relations Internationales.

Après tant des semaines de préparations, cinq jours intenses d'acceuil, il en faut de courage pour conserver ce sourire, que voilà.

AdieuUn dernier adieu et poigné de main, dernières paroles (que j'ai traduit encore) et il resteront les images, les sons, et l'espérence d'un amitié ou relations plus serrés.

Un repos mérité pour les plus petits de l'ensemble folklorique de danses roumaines (ici, dans les coulisses, après le spectacle dans la salle des fêtes, invités de l'Association Agora de la ville et mis sur programme grâce aux merveilles de l'Informatique, la dernière minute.

Repos dans les coulisses

Ce petit garçon, dansant avec les grands, défilant dans la chaleur, souriant lui aussi, malgré tout qui aura eu ses premiers impressions de la France.

"Tout va bien", mais... qui aura cru, l'avocat, le saumon, le maigret, pleines des goût inhabituelles pour eux, n'a pas fait du tout la joie des gosses, mais ils ont adoré les croissants, pains au chocolat, mousse au chocolat...

Après presque quatre cent images (à regarder, trier, ranger, etc) je peux me retourner à admirer mes fleurs grimpant vers le ciel:
Mes fleurs montent vers le ciel

Mes cerises murissentet, bientôt, goûter les cerises de notre jardin.

Enfin, moi aussi, j'aurai le temps de lire vos blogs et regarder vos images à vous!

samedi 10 juin 2006

Carnaval d'Argenteuil


Premières images: les écossais, allemands, italiens (ici), roumains, portugais, congolais, polonais, mais aussi bien sûr les français... étaient au rendez-vous.

Je ne peux écrire beaucoup, mais peut-être ces premiers images parlent d'elles mêmes. Celles de ceux ayant participé à la carnaval comme acteurs, puis celles que j'ai commencé à mettre (mais pas fini) de ceux venus pour "nous" voir.

Malgré qu'une grande partie du chemin j'étais sur un char (qui m'a permis de mieux voir) j'ai mal au genoux bien sûr. En plus, nous avons voulu une belle journée, c'était donné: il faisait diablement chaud!



Ok, demain soir, le reste. Voilà seulement quelques uns des gosses venus pour danser de la Roumanie, Transyvanie : Hunedoara.

carnaval A125

Et puis, quelques gosses ravis de ce qu'ils voyaient

route du carnaval d'Argenteuil-68

En attendant à macdo


Nous avons été l'après-midi à la Défense, et pendant que les jeunes sont allés visiter les magasins, je me suis assise avec un petite glace à MacDo, tout comme elle (avec son copain qu'on ne vois pas ici) et j'ai fait des photos.

Comble de tout, macdo a commencé à faire de pub pour les vitamines!

Voyez vous-mêmes!

Vitamines à Macdo-1

vendredi 9 juin 2006

Vieux métiers


La théme de carnaval de samedi et les dix chars: les vieux métiers. Certains, devenus désuets (merci Fabrice) mais d'autres existent toujours, sinon en France.

Et même ici, la plupart, sinon tous bien sûr.

Meunier? Bien sûr. Il y a moins des petits moulins qu'avant, petits moulins comme celui de Saint Didier sur Chaleron, où mon mari, le meunier est venu il y a plus de quarente ans maintenant, où était mon démeure la première fois que j'ai mis pieds en France. Ce moulin-là, est devenu maintenant un atelier d'artisan travaillant le bois.

Mais les artisans, heureusement, existent encore et les vieux métiers se pratiquent, même si moins souvent.

Lavandier? On venait laver la linge sale chez nous, à Bucarest, une fois par mois, et dans l'immeuble il y avait un endroit spécial pour laver. Je trouvais intéressant, mais je n'avais pas le droit d'y aller, ou très rarement. Ainsi, je vais mourir, sans savoir laver mon propre linge... heureusement, les machines sont arrivés et le font, la plupart de temps à notre place.

Il y a toujours encore "une première fois" dans ma vie - heureusement.

Hier, c'était la première fois qu'une coiffeuse est venu à domicile pour couper mes cheuveux. Une voisine, ultra sympa, recomandé par une autre voisine.

Il faisait beau dehors hier et elle est venu avec tout ses panoplia, mais en robe d'été qui annoncait: pour moi l'été est arrivé. La voilà, tout simpa devant ma fenêtre, dans la lumière douce de l'ombre. Même elle, la pleine lumière ne lui va pas, sortant même à elle les peu des rides trop à la surface.

En quelques minutes et pour pas cher, j'étais transformée! J'aime bien mes cheuveux courtes et encore bouclés, et repaints avant son arrivé pour le weekend. C'est ma petite fille Gabrielle qui m'a attiré l'attention: mamie Julie, tu as des mêches blanches, ici et puis là. Malgré le "je t'aime comme tu es" du petit et adorable David (quand il ne fait pas plein des bétises), je suis mieux, tel que maintenant.

Le plus important: je me sens bien dans ma peau. (Et vous pouvez voir aussi le résultat de son passage dans l'autoportrait changé, en petit, ou si vous clickez dessus, en grand) C'est une des images de moi, qui me ressemble le plus - quand je suis bien dans ma peau et contante de la vie.

Et dans quelques heures à peine, j'acceuille la délégation venu de loin, de plus de deux mille kilometres. J'espère que je ne ferais aucune gaffe! Je voulais vous laisser l'affiche de carnaval pour quelque jours, mais c'est si difficile de se taire et ne pas communiquer!

mercredi 7 juin 2006

Carnaval!

Il y a le carnaval de Rio, celle de Nice, et maintenant, pour moi, qui n'a pas vu ni l'un ni l'autre, il y aura le carnaval d'Argenteuil. Samedi après-midi sur le theme "vieux métiers".

Je serais interprète pour la troupe arrivant de Hunedoara, Roumanie (ville jumelée) et mes petits enfants seront sur le char déguisés. Vendredi, les environs avec la délagation, dimanche bateau mouche à Paris, je ne vais pas chômer le week-end qui arrive. Et si je n'aurais pas le temps de dire un mot pour ces quelques jours, je vais m'en attrapper la semaine suivante. Promis, juré.

En attendant, c'est le calme avant l'orage.


Ce restaurant de Campanile sera pleine des gens dès vendredi matin, entre autres, les "troupes" venant de Ecosse, Allemagne, Roumanie et Italie, les musiciens, etc. Il aura tout une autre alure.

mardi 6 juin 2006

A cup of café



La difficulté d'être breve

Ce n'est pas donné à tout le monde de savoir s'exprimer en quelques mots ou juste se concentrer sur une partie de l'image comme celle de dessus. Je réussi, mais rarement. J'aurais voulu m'exprimer avec des images ce matin: ma site flickr soudain s'arrête, le blogger est surchargé ou alors le club-internet.

Alors...

Seulement une courte histoire.

Hier en allant vers Paris, j'avais envie de prendre en photo une fille avec une belle décolté, lisant. J'ai trop hésité, le train est arrivé, elle est monté. Moi aussi. Vais-je oser l'aborder? Il y avait de la place en face d'elle. Demander ne coûte rien.

"Oui, pourquoi pas!"

Oui, tu peux me prendre

Merci! Avez-vous une adresse internet? Oui, je vous le donne, et vous? Ainsi, a commencé notre discussion et... comment puis-je être breve?

Je vais à Disnayland, je suis réceptionniste dans un hotel." Bref?

Elle m'a raconté pleines des choses sur son travail dans lequel elle démarre et le cours d'allemand qui commence en deux semaines. "Je parle français, bien anglais, un peu l'italienne, sinon, je me débruille en souriant."

Elle avait une merveilleuse sourire. Ensuite nous avons continué sur des examens ratés de conduite de voiture (chacune de nous en détail) et de sa peur de rater le dernier train de soir, elle termine à dix heure mais le trajet est long.

Notre trajet jusque Paris ne dura plus dix minutes et nous avons dû nous arrêter, mais on continuera par email.

Quelquefois, c'est bien d'oser.