Cefalu, Sicile

Un port chaleureux de pêche, un lieu pour s'attarder, s'assoir sur un de ses nombreux bancs, bavarder avec les gens, nombreux, autour.

C'était bon de vivre et d'observer vivre les gens à Cefalu.

Renommé par sa situation, coincée entre un rocher et la mer, j'ai trouvé hier une ancienne petite ville non seulement ensoleillée mais pleine des habitants chaleureux et scènes de vie.

Ci dessus, l'homme assez âgé (ce qui veut dire de mon âge!) est en train de vendre son poisson à la propriétaire du restaurant "regard! c'est beau mon poisson!"

Mais j'ai parlé aussi avec une napolitaine mariée à un sicilien du lieu, venu au bord de la mer tout comme moi et racontant aux autres quelle bonne salade elle avait préparé ce midi, à un peintre malade dorénavant, à la femme gendarme posant avec joie, un jeune couple venu comme moi de Palerme visitant l'ancien lavoir, et des nombreuses autres. Photographiés la plupart, "bien sûr!"

Il a fait bon de vivre quelques heures à Cefalu vivante, après Erice désolée. En plus, après Palerme grande, Cefalu était une ville qu'on pouvait parcourir, même si j'étais un peu fatiguée l'après-midi.

Des gosses à l'école, les collégiens retournant en train a la ville voisine après leurs études, des gens de tout âge faisant leur courses ou tout simplement se dorant au soleil présent mais encore doux "d'hiver".

J'ai pris plus de cent photos, mais surtout je me suis sentis bien. Une journée agréable.

Toutefois, j'ai aussi constaté que mes jambes ne sont plus celle d'une femme de 25 ans: combien j'étais capable de marcher alors!

Mon genoux m'a dit plusieurs fois "attention!" malgré le sourire (vers la femme qui a pris cette image) dans cette photographie.

Aujourd'hui, j'irai au bord de la mer et un peu sur des petites rues de Palerme, pas loin d'ici. Mais j'ai tellement envie d'aller, voir, rencontrer, vivre! Je vais serrer les dents et je dirai à mon genou "tais-toi!"