mardi 28 février 2006

Selon le regard et la signification


Selon le regard et l'angle, même les pavés paraissent tout à fait différents, et si on les prend dans la direction ou contre le soleil.

Les gens et les endroits aussi, la vie en générale.

Ici, il y a eu une vidéo mais la site est en panne et j'ai mis les premières image à la place.

L'image publiée il y a quelques jours, du couple qui s'embrasse derrière la cathédrale Notre Dame en est une exemple.

Je me suis rendu compte en publiant mes cinq dernières notes dans mon journal-blog, que il y en a plus derrière cette photo que j'avais déviné jusque maintenant.

Il nous arrive que notre inconscient travail à notre place et nous fait voir ou regarder ou rendre des choses enfuis depuis longtemps en nous.

J'avais toujours cru que j'étais destinée à être la femme d'un seul homme. Et, croyez-moi, cela aurait été suffisant pour moi. J'avais d'ailleurs constaté qu'on peut vivre tout avec un seul, le bon et le mauvais, et le gris aussi. Les hauts et les bas. Mais la vie et mon "premier homme" n'a pas voulu ainsi et j'ai dû me débattre pour ne pas sombrer.

Mon mari, "le premier" je l'avais connu longtemps avant... des années. Puis, je suis devenue "sienne", puis nous nous sommes fiancés (tout cela après mes 24 ans), puis nous nous sommes mariés. Ensuite, il a commencé regarder d'autres. Et pas seulement regarder!

Mon deuxième homme je le connaissais aussi depuis des années, ou plutôt des mois et au moins une année avant j'avais décidé que si mon mari m'accule à aller vers un autre ça sera lui, l'élu. Et finalement, c'est arrivé et nous avons vécu une merveilleuse année amoureusement et dormant la nuit dans le bras de l'autre. Mon mari, qui était plus sur papier dorénavant, était parti travailler plus près de sa maitresse et la rencontrait régulièrement, me disant "tu vas t'habituer de rester seule dorénavant" avec dédain.

Encore cinq ans de ma vie sont passés avant d'être acculée (on ne divorcait pas si facilement alors et j'avais deux enfants et un petit salaire) à me séparer de mon mari définitivement. (C'est cette période que je décris maintenant dans mon blog journal.) Nous avons "divorcé" Sandou et moi, entre nous, en sortant du cabinet d'avocat et dorénavant je me sentais libre - mais quoi faire? Monsieur, déjà dans mon esprit mon "ex", disait "je me suis couché avec toi seulement pour", enfin, si vous y intéressez, lisez le journal.

Mais il a tout fait que je me sens mal dans ma peau et vieille. J'avais déjà 41 ans!

Je travaillais à CNRS, faisant des recherches et préparais mon doctorat en même temps. Mon chef me demande d'assister à une conférence d'un prof universitaire arrivant à son invitation des Etats Unis, il fallait remplir la salle. Je ne comprenais pas grand chose de ce qu'il disait, mais presque aussitôt j'étais fasciné par ses mains, écrivant sur le tableau noir. J'ai tremblé.

Puis, mon chef m'invite dans son bureau. Il n'y avait qu'un chaise en face de son bureau et Ab, le prof, m'a apporté un. Aussitôt un rapport autre que prof et travailleur s'est établi entre nous. Mon chef m'a demandé si je peux montrer Paris à notre visiteur américain. Oui, avec plaisir.

Nous sommes allés dîner dans le quartier latin et nous avons beaucoup parlés, écoutés. Puis, on a commencé à se balader à Paris de nuit. C'était derrière la cathédrale Notre Dame qu'il m'a pris dans ses bras et m'a donné un baiser.

Ma première baiser depuis si longtemps!

Je me suis rendu compte que mon mari, ex, ne m'en donnait plus depuis très très longtemps, en effet.

Que c'était romantique! Que c'était merveilleux! Ab était tendre et sympa, intelligent et chaud à la fois. Ensuite, nous sommes allés en hauts de Butte Montmartre et nous avons continué là bas: vous voyez, même ma fascination avec la Butte peut venir de ce nuit-là! Et puis, oui, Ab devint mon "troisième homme".

Je n'aurais jamais cru que c'était possible, je n'aurais jamais cru que moi, je pourrais... avec quelqu'un rencontré juste quelques heures avant et que cela pouvait être merveilleux. J'avais eu aussi de chance ou un bon instinct, mais ces quelques heures ont beaucoup compté dans ma vie.

Et vous savez quoi, je tremble encore en écrivant ces mots.

Dirais-je plus? Pendant une année j'ai vécu avec ce bon souvenir pour me soutenir dans mes chagrins et problèmes quotidiens, puis, comme je lui avais montré Paris, il m'a montré New York pendant quelques jours. Autant que Paris a dû resté dans sa mémoire (et la mienne) magique, autant New York vu pour la première fois par moi (il était né là) m'est restée cher. Chaque ville, chaque être, chaque événement dans notre vie peut avoir sa magie.

Et voilà les pavés, en plus grand, réfléchissez ce qu'ils peuvent vous dire et sur nos perceptions des mêmes choses.

Differences

lundi 27 février 2006

Autour de moi, dimanche matin

Collage
J'ai craqué: je me suis achetée la nouvelle version (mise à jour) de photoshop elements. Je ne le regrette pas, il y a dedans des améliorations qui rendent la vie plus facile et des nouveaux trucs.

Hier, j'ai pris deux images en allant faire les courses (enfin, dizaines...) dont j'ai pris un partie et combiné. Ici, c'est Blanche Neige qui arrive d'une autre jardin et atterit dans celle-ci. En faisant, on apprend. J'ai encore pas mal à apprendre et comprendre!Il y a de la vie après soixante-dix ans!

Je sortie dimanche matin, il faisait froid et le vent soufflait fort.

D'un coup, j'apperçois que les premières crocus et perce neige ont sortis leur tête devant ma fenêtre. Il neige un peu, mais à peine, mais les fleurs m'annonce que le printemps n'est pas loin.

On ne voit pas la première image ici, mais aussitôt que vous cliquez dessus ça commence et c'est commenté par moi, cela a marché aussi, sauf que je ne sais pas pourquoi, ce matin je ne prononce pas bien les 's', comme dans ma très jeune âge... pourtant, cela avait passé, je croyais.

Ce sont deux vidéos courtes et, peut-être amusantes, au moins, le deuxième, mais la première aussi réserve un petit surprise.

Mon cour, ce matin
Vidéo envoyée par julie70

Un peu plus loin, ma voisine, courageuses, a mit sècher sa linge, sinon le soleil inexistant ou la chaleur dont on rêve seulement ce matin, le vent fort va l'aider surement. Demandeur de travail, travaillant par à coup quelques jours ici, là, elle en a besoin de chance. Mais elle est très courageuse et son fils pompier vit avec elle aussi.

Ce diaporama (je ne sais pas pourquoi il n'a pas d'image celle-ci,) était réalisé avec la version 4 de Photoshop Elements. J'ai beaucoup hésité à payer la mise à jour, ce matin je peux dire, je ne le regrette pas de m'être décidé à la faire.

Dimanche matin près de moi
Vidéo envoyée par julie70

En sortant pour m'acheter des fruits, en y allant à pieds, j'ai vu, j'ai vu... puis, rentrée chez moi, j'ai combinée. La nouvelle version de PE me permet de réaliser tout ça et encore d'autre choses à découvrir un à un.

Qu'est-ce que vous en dites?

dimanche 26 février 2006

Les premières perce neige


sont sortis dans mon jardin, ce matin en allant faire les courses, j'ai trouvé toute ça! pourtant, légèrement, mais les flocons de neige tombaient encore le matin.

L'après-midi, chez mon fils, je vois ma petite fille de six ans profondément absorbé.
- Que fais-tu?
- J'écris dans mon blog!

Je viens d'apprendre que depuis décembre tous les deux ont déjà leur blog. Mais maintenant, qu'elle commence à apprendre à écrire, Gabrielle écrit de plus en plus des histoire, et en plus publie ses dessins!

Vous ne deviez plus hésiter donc si vous n'avez pas encore un blog, osez, suivez seulement les traces d'une petite fille de six ans!

Caresser, à tout âge

A tout âge on aime sentir, toucher, caresser.

Caresser, à tout âge
Vidéo par julie70

Mais pas tant qu'elle!

Hier, ma fille a appellé d'Amérique, où elle vit avec sa famille, me racontant des problèmes de son école dans lequel elle enseigne en français des petits enfants de six à sept ans. Surtout, cette fois, des problèmes avec des parents et collegues, mais surtout de ses propres réactions.

"Je suis trop directe, ne sais pas assez bien comment formuler, répondre pour ne pas heurter..." disait-elle.
- Hélas, tu as hérité ceci de moi, j'ai répondu.
- Oui, je l'avais dit aussi à l'adjoint de directeur qui m'aide en général à mieux formuler mes réponses, dit-elle. Très franche, honnête et sans tact... comme ma mère disant ce qu'elle pense. Mais, quand même, pas tant qu'elle!"

Aïe.

Cela m'a mis à réfléchir pourquoi je dis très franchement (trop? des fois) ce que je pense, sans assez ou sans beaucoup, ou sans de tout l'enrober comme un bonbon, sans les sous entendus le plus souvent utilisés par d'autres. Est-ce vraiment dans les gênes? Hérité de mon grand-père grognon. Est-ce de la culture, de l'éducation de maman? Est-ce parce que je pouvais lui dire n'importe quoi? Est-ce que parce que je parle ainsi avec mes amies et, dans ma jeunesse je me taisais tout à fait avec d'autres?

Probablement, un peu de tout.

J'écris, au fil de la pensé. Je parle au fil de la pensé. aussi. Et, c'est ainsi que je fais aussi mes photos sans trop y réfléchir.

Est-ce bien ou mal? Cela dépend.

Quand je heurte quelqu'un c'est mal. Quand je m'ouvre tel quel, c'est bien, sauf, quand on utilise ce qu'on avait appris pour me heurter. Quand, rarement, je dis quelque chose pas vrai, le fait qu'on est habitué à ma franchise m'aide.


J'avais 25 ans déjà, et depuis trois mois seulement j'étais femme et pas jeune fille.

Je voulais aller en vacances avec "lui" mais mon père n'aura pas supporté de moi, "une jeune fille bien" cette comportement, aussitôt, j'aurais devenu pour lui "un putain". J'ai inventé alors tout une scenario, partie voir mon amie, lui laissant des cartes postales à envoyer vers mes parents, puis repartie en voyage de (pré)noces.

A mon retour, mon père m'acceuillit avec "Tu vois, c'est bien d'être une bonne fille, ma Julie!" C'était ainsi les moeurs d'époque. Tant qu'on restait à la maison, tant qu'on n'était pas mariée, on était supposé à être 'bonne fille' à n'importe quelle âge.

Le lendemain, j'ai tout raconté à ma mère et je ne l'ai jamais regretté.

Après le choc initiale, elle voulait savoir plus, elle m'aida et me conseilla aussi. "Tu sais, tu ne dois pas rester dehors tard le nuit, l'après-midi aussi on peut..." par exemple. Je lui ai lu de mon journal, elle me conseilla aussi comment me défendre d'avoir un enfant et en général, elle était toujours, comme une vraie amie, avec moi.

Je pouvais être franche, honnête avec ma mère. Sans exceptions, toujours.

samedi 25 février 2006

Mes aventures de hier


Après avoir fait une pièce agréable (presque en ordre selon moi) je me suis acheté des tulipes.

Les tulipes sont les fleurs "hongrois", je ne sais pas pourquoi en fait, mais leur souvenir est resté ainsi dans mon coeur. Toutes petites dans le petit supermarché, ayant survécues dans ma voiture le temps passé au coiffeur, elles embelissent mon chez moi.


Home corner

Elles m'ont aidé aussi de faire le photo "après" coiffeur. (Je me suis dit, c'est plus intéressant mon visage tenant tout près des fleurs).

Plusieurs m'ont dit déjà: "c'était mieux avant avec les cheuveux raides et naturelles" mais je me sens bien, mieux dans ma peau ce matin.

Après avoir entré chez plusieurs coiffeurs près de moi, l'une affro-américaine qui m'a bien coupé les cheuveux il y a quelques mois "non, ici pas de permanent!", l'autre arabe "non, seulement sur rendez-vous, pas de solution acheté d'avance!", j'ai trouvé un troisième coiffeur un peu plus loin. Ne me connaissant pas, la patronne m'a laissée dans les mains d'une apprentie, pas trop habile ni très enthousiste pour apprendre.

Tout mène a quelque chose!


So differentRegardez l'image prise dans le salon de coiffure. Je l'ai mise sur mon photoblog ce matin. Quelque fois, grande, on voit mieux des détails, donc j'ai décidé à ne pas publier ici que toute petite, cela vaut le detour et le CLIC!

Ensuite, vous pouvez aussi faire un détour dans mon blog - journal, aujourd'hui c'est enfin un jour spécial, un jour de joie, après toutes mes notes de malheur et tristesse des dernières jours et semaines. Mais, comme je le disais alors "tant qu'on ne le vit pas, on n'y croit pas..."

Autres photos "Au coiffeur" seront mises sur le set que je dois encore créer à flickr. Finalement, je me suis bien amusée et grâce à mon petite appareil "espion" j'ai réussi à ne pas être trop malheureuse du traitement subit. Cette fille, voyant finalement que je prends de photo, m'a demandé "pourquoi faire" et j'ai avoué que c'était pour mes copines sur l'Internet. Elle déclaré aussitôt: attention! Sur l'Internet on peut vous rendre nu! Nu? On vous prend un photo habillé et on vous déshabille, on vous montre comme si j'aurais posé nue!

On aura tout vu. Mais ça, je ne l'ai pas encore entendu.

vendredi 24 février 2006

Paris, autrement

Si vous avez 5 minutes (mais on peut avancer plus rapidement aussi), vous pouvez vous amuser avec cela, fait par moi il y a une année ou plus, j'espère qu'elle ne relentis trop l'arrivé de mon blog, si c'est le cas, dit-le vite, et je vais le cacher! Les vidéos sont amusantes, mais le texte est plus important.
Paris est très variée, ici des images des trois "nouveaux" quartiers: Jussieu, Porte Champêret et Défence

Alina

J'avais seize ans et demi et j'étais entiché de M. depuis longtemps, un camarade de classe. J'avais appris qu'il passait la fin d'année chez une autre camarade de classe que je n'avais pas remarqué avant qui habitait pas loin de moi.

Je me suis décidée de me pointer, sans être invitée chez elle. Pour adoucir la pilule, avec une gâteau fraichement cuite par moi dans les bras. Mon coeur battait fort malgré tout quand j'ai sonné.

Alina m'a ouverte la porte, m'a acceuillie avec chaleur. M. n'était pas venu seul et il y eu autres coupes aussi, nous étions les seules deux filles sans garçon, et nous nous sommes réfugiées, elle et moi sur la terasse fermée pour parler "entre nous". Nous n'avons pas cessé depuis.

Ce n'était pas papotage, nous avons parlé des choses très importantes pour nous. Après cela, nous rentrions souvent ensemble de l'école, et sur la route, discutions à bâtons rompus.

A travers la distance, elle resté en Roumanie Communiste, moi, partie 12 ans plus tard, et les années qui auraient pu nous séparer, nous sommes restées amies. A chaque nouvelle rencontre nous retrouvons le ton d'antan et notre profonde entante.

Elle a aidé mon fils à démarrer dans ses études universitaires, lors une de ses séjours à Paris, après 1989 et la chutte de régime communiste, quand enfin, elle pu voyager. En 2001, lors mon premiére retour en Roumanie depuis dizaines des années, nous avons habité chez elle et elle m'obligea de colorer mes cheuveux. Moi aussi, j'ai fait ce que j'ai pu.

Tout ceci pour dire aussi que j'ai fait l'achat promis hier: j'ai acheté mon billet et à la fin de mois prochaine je serais avec elle lors elle sort de son opération de catharacte. Elle sera avec moi, plus tard, m'aider résoudre des problémes d'une petite logement que mon fils avait hérité là-bas et qui est dans un état lamentable.

Chacun de nous, fait à chaque fois ce qu'elle peut, mais l'importante est qu'on sent la chaleur venant d'une amitié de plusieurs dizaines d'années. Même nos disputes, sur la politique international sont amicales! Au-dessous, elle sait et moi aussi, que l'important est de s'aimer et tenir à l'autre au delà de tout le reste!

jeudi 23 février 2006

Coin de salon


Lady Tango avait publié dans son blog des images de son intérieur. Et moi, j'ai décidé de changer l'arrangement de mon salon. Toute seule!

J'ai inversé le canapé avec le fauteuil, espérant avoir plus de lumière et de place. Je ne m'y suis pas encore habituée. Mais je me suis aussitôt à lire, confortablement établie sur le sofa d'abord, sur le fauteil ensuite.

Ainsi, j'ai l'impression de vous avoir déjà invité chez moi: choisissez votre place.

Encore sur moi?

Pour répondre au défi posé à travers Watta par JD voilà les "moi".

Moi et mon permis de conduire :
Je l’ai pris cinq fois et passé le sixième fois: j’étais enceinte de huit mois alors avec mon fils...

Moi et un truc qui me fait cacher les yeux :
Le sang répondu et le violence sur l’écran. Et les pub, je jappais… quand j’avais encore du télé.

Moi et l'animal que je pourrai jamais manger :
Disons un souris, avant d'arriver en France je me disais que c’était les escargots (mais je n’en suis pas morte.)

Moi en mieux :
Si j’aurais su écrire comme quelqu’un née et élevé en France.

Moi et un secret :
Je connais des secrets des autres, mais je ne les raconterai jamais. Les miens? Il n'y a pas beaucoup que je n'ai pas encore dit et cela, sont bien les miens.

Moi et une inculture flagrante :
C’est la musique moderne et les baladeurs, mais aussi hélas, la langue française et ses exceptions et ses genres.

Moi et mon premier amour :
J'avais 15 ans, mais il ne l’a pas appris que à nos 20 ans et alors, je n’ai pas aimé quand il m’a serré près lors d’une danse. Était-ce amour ou moins ? Je l’ai suivi en cachette de classe en classe, de stage en stage et à travers une fin d’année où il était allé, j’ai rencontré ma meilleure amie, Alina. Ce qu’il m’en reste. Ensuite, j'ai dû attendre jusqu'à 23 ans et encore... pour vraiment tenir à quelqu'un.

Moi et mon prochain achat :
Je vais bientôt m'acheter un billet d'avion et aller voir mon amie Alina à Bucarest, amie depuis nos 16 ans. Elle sera opérée de catharacte, et le lendemain, son mari et fils partent en déplacement d'un mois! Plus tard, elle m'aidera à son tour avec d'affaires de mon fils, là-bas.

Moi et mon dernier acte héroïque :
Faire tomber le haut de mon costume de bain devant quatre jeune femmes.

Moi et ma fringue fétiche :
Depuis peu, mon chapeau noir…

Moi et le cinéma :
Ces dernières temps, très rarement, mais certaines films m’ont marqué pour toujours. La ballade de Sibérie. La jeune Garde. La mélodie de bonheur. Z. Les uns et les autres. etc

Moi et le café :
Comment pourrais-je vivre sans ? J'en bois trois à quatre fois par jour, au moins.

Moi et les livres :
Peut-être je pourrais vivre sans café, mais pas sans lire, c’est mon vice depuis tout jeune âge. Toutes sortes des livres! Je me passionne autant pour un roman d’amour qui me fait rêver ou un bon policier me faisant palpiter que pour le Guerre et Paix de Tolstoï ou Les 40 jours de Musa Dags de Werfel me faisant réfléchir. Un journal ou un mémoire, des poèmes et des pièces de théâtre, ou un livre sur les photos. Et bientôt, je recevrais un nouveau livre sur les Astuces Flickr! J'attends chaque livre avec impatience et je relis mes préférés après un temps avec le même plaisir.

Je passe les "moi" à : Lady Tango, Aben, Mère débordée, Mariella, et François

Ajoutez un "moi" inventé par vous à ceux déjà existants et passez-le à cinq autres.

mercredi 22 février 2006

Ces racines me parlent


il me disent des choses, et non seulement samedi matin, quand je l'avais regardé, en attendant la rencontre le coeur palpitant, mais encore maintenant, quand je regard la photo.

Je voudrais bien savoir ce qu'elle dit à vous. Laissez votre fantasie libre et osez.

Du courage

Il faut du courage pour rester comme il faut de courage pour partir. Il faut de courage pour s'enfuir devant l'adversité comme il faut de courage pour tenir ferme sur les pieds et lutter où l'on est.

Il faut de courage pour se déshabiller en se sentant trop mou ou trop petite ou trop grand, chacun ayant ses propre complexes, mais, il faut encore plus de courage pour se mettre à nu dans son blog.

Alors, pourquoi on le fait?

Je ne peux pas répondre pour les autres, je le fais en fait pour deux motifs différents, au moins, deux motifs principaux dont je suis consciente.

J'ai besoin de me connecter, d'avoir des échos, de connaitre d'autres. Je pourrais, sans m'ouvrir autant. J'aime écrire, je pourrais écrire - mais pas bien - sans aller autant en profondeur.

Alors, les "vrais motifs"?

Une, qui d'après moi motive aussi les bons écrivains, est de découvrir davantage sur soi, aller plus au profond. Le mettre noir sur blanc, m'a donnée courage de fouiller dans mes anciennes blessures et essayer de comprendre plus que c'était passé. Et oui, et aussi des fois pourquoi je me suis laissé faire trop longtemps. Comme aussi, je voulais me donner courage et me prouver à moi-même 'qu'il y a de la vie après 70 ans' quand j'en doutais encore.

Le deuxième est que dans mon plus grand chagrin, lire que des choses similaires se sont passés avec d'autres m'a énormément aidé - alors je pense à ces autres qui pourraient lire ce que j'écris et je me dis que si je donne courage au moins à une seule, je ne le fait pour rien.

Je n'ai pas pensé, mais j'ai découverte récemment, qu'en plus, j'aide comprendre aux enfants des femmes abusées comme j'étais à une certaine époque, leur mère. Je montre aussi aux jeunes qu'on peut rester jeune d'âge même sous une apparence d'une vieille. Je sais, tous ne restent pas "jeunes dedans" mais ceci peut arriver à n'importe quelle âge hélas.

Je sais, tous ne réussis pas à s'en sortir, mais je crois fermement que les chagrins peuvent nous mener plus tard vers une vie plus intéréssante, en tout cas c'était ainsi dans ma vie à moi.

Certains d'entre nous, hommes et femmes, ont eu le courage de rester en place jusque leurs enfants ont grandi assez, d'autres ont eu le courage de partir. Aucun de nous ne savait que faire autrement, différemment est était convaincu qu'il n'y a pas autre issue, meilleur.

Si j'aurais su que... alors... c'est trop facile à dire.

J'admire le courage de toutes les filles et femmes, de tous les hommes et garçons qui parlent sincèrement dans leur blog de ce qui leur arrive, ce qui était arrivé, de ce qu'ils ressentent.

Il faut de courage pour s'ouvrir 'au monde en large' et des fois encore plus pour s'ouvrir devant ses copains. Il faut aussi des fois de courage pour commenter, gentiment ou méchamnent, avec compréhension ou avec fureur.

Je remercie ici, celle qui a déclanché en moi ces lignes et ses pensés trottinant dans ma tête depuis ces dernières jours.

mardi 21 février 2006

J'ai osé!


Il y a quelques mois, j'ai publié une note et une photo montrant mes cheuveux brulés par mon four que j'avais essayé, après des années d'innutilisation mettre en route.

J'ai osé!

Enfin, grâce à mes copines blogeuses rencontrés à Paris samedi et à une question d'une d'elles "alors ton four?" alors que nous étions toutes dans une des salles de Hammam et nous nous mettions nues, comme disait l'une d'elles au propre et au figuré, j'ai osé.

Dimanche matin, en allant m'acheter de huile de corps, j'ai aussi acheté un poulet à mettre au four. Et lundi, j'ai pris mon courage dans le main et j'ai allumé mon four de nouveau.

Je dois vous avouer, que c'est le premier depuis au moins dix ou quinze ans que je fais. Et c'est une réussite!

Vive l'amitié et le courage qui nous arrive par la camaradérie!

Oven FourDans la foulée, j'ai sortie aussi ces délicieux petits gâteaux a l'épinard et chevre et c'était aussi délicieux qu'il paraît. Je me suis régalé tant de poulet que d'une de cela.

Je me suis demandée, pourquoi on attend des années souvent avant d'oser, avant de se lancer. Cela paye d'oser!

lundi 20 février 2006

Hammam: "strictement réservé aux femmes"

Arrivée à la maison vers cinq heures et même avant de manger (je n'avais pris que trois petit, minuscules verres de thé orientale depuis le matin)je me suis caressée encore une fois l'avant bras, presque sans y croire: jamais ma peau n'était si douce! Aussitôt, je me suis dit: "dommage que personne ne puisse le constater" et décidé de mettre, coquine, ce titre: dommage ce peau douce que personne ne va pas caresser.

En fait, c'était une pensée très fugitive, et même si c'est vrai que notre peau est devenue plus douce "après", la mienne n'a jamais été spécialement douce (sauf peut-être bébé), ni blanc, ni... enfin, c'était toujours pleine des taches de rousseur en tout cas, et maintenant de pleine des choses dues à mon âge. Les soixante douze ans ont laissé des traces sur mon corps.

Qu'importe! L'aventure est l'aventure, et je m'y suis plongée à pleine dedans, samedi.

Après les dernières photos dans la cour, que vous avez pu voir dans ma dernière note, nous avons franchi la porte très discrète menant à l'intérieur de Hammam.

Entre nous, seulement Lady Tango savait ce qui nous attendait, c'est elle qui nous a aidé à chaque fois franchir le pas, encore et davantage. Avec tant de gentillesse et douceur!

Pendant que j'attendais mon tour à payer, j'ai décidé à prendre "la totale", entrée avec gommage et massage de vingt minutes et thé, pour jouer à fond "le jeu", mais je n'étais encore "dedans" même si j'étais déjà entré et voyais devant moi la première salle intéressante et belle qui n'était en aucune façon séparé de l'entrée.

Au milieu, une énorme vase aux fleurs (de pierre?) tout autour des femmes couchés ou assis, trois tables de massage, une légère atmosphère vaporeux, en haut une terrasse (que peut y être, mais surtout qui peut y pénétrer, je me disais aussitôt).

Non, je n'étais pas encore dedans, je regardais encore pour quelques instantes tout de l'extérieur. Cela m'a permis de prendre vite, en cachette, à la sauvette, cette image, pris bien sûr sans flash. Je l'ai un peu éclairci puis je passé sous photoshop, mais ce ne dit pas grande chose. Heureusement.

Je crois que c'est plus important de laisser l'imagination former le tableau qui changea tout le temps devant nos yeux, mais bientôt, après avoir mise, à l'incitation de Lady Tango une serviette de bain pour marquer notre place et le réserver les unes près de l'autre, nous avons vite traversé le "salle de repos" pour nous déshabiller et poser nos vêtements au vestiaire. En fait, je me suis déjà déshabillé dans le salle de repos, j'avais mon maillot une pièce sur moi depuis la maison.

Le vestiaire très étroite, heureusement je n'ai dû que fourrer mes affaires dans le casier. Première problème: il aurait fallu avoir un euro supplémentaire pour le fermer. J'avais des pièces de 50 centime ou deux euros: non, ça n'allait pas. La JD était allée changer mon deux euros pour qu'on ait toutes les deux et nous voilà débarrassées de nos vêtements et de pleine d'autres choses.

Que c'était passé "après"?

Ce n'est pas facile à raconter, j'étais dedans, je ne regardais plus de dehors.

Lady Tango, JD, Watta, Femme débordé, toutes, ont été à petits soins avec moi comme j'avais deux fois l'âge de chacune d'elles et aucune expérience de Hammam. Si je m'en souviens bien, j'étais avec elles les pieds en bas et le dos appuyé sur une colonne, dans la deuxième salle, plus chaude avec des vapeurs agréables, assise au milieux de la pièce, entourée des autres qui elles, n'avaient aucun problème à se mettre assises en "turc" quand Lady Tango a dit, "tu peux te déshabiller ou rester telle que tu es, comme tu le veux".

J'ai regardé autour, probablement la première fois, pas mal des femmes étaient en monokini mais on trouvait un peu tout. Ce n'était pas comme j'avais cru "costume de bains", ni comme Monalisa m'avait écrit "toute nue".

Alors, tout en me mettant comme la plupart, même si je n'avais pas un paréo (la prochaine fois!) comme les autres, ni une serviette de bains autour des reins, en laissant juste tomber un peu le haut de mon costume et mes inhibitions, en réalité inexistants pour ces lieux-là, je leur ai raconté une histoire qui c'était passé quand j'avais leur âge.

Cette note va être très longue, donc je ne vais pas vous le raconter en détail, comme à elles, mais j'ai dit comment je me suis trouvée une fois dans un vrai camp de nudistes de famille, dans une forêt près d'un lac, disons mieux un camps de vrais nudistes.

Je m'y suis sentie à l'aise.

Tous étaient complètement nus dans ce petit forêt bien entouré et fermé de Province ce jour chaud de juillet, autrement, on n'avait pas le droit d'entrer. Une dame d'un certain âge grosse (comme moi maintenant, quoi) était à la caisse et discutait avec une jeune vietnamienne mince ayant des magnifiques longue cheveux noirs, le prix des tomates et où trouve-t-on les moins chers. Alors, il ne me fallait pas plus pour me décomplexer.

Si c'était bon alors, il y a trente cinq ans, pourquoi pas maintenant. Je ne ressemblais plus du tout à la jeune mais à la vieille, et alors... je me dis.

Puis, nous commençâmes à échanger d'autres détails sur nos vies, "papoter" comme disait Watta ou se confier les unes aux autres, d'après moi. Les deux, en fait. Une à une ou toutes ensemble.

Bientôt, vint le temps de changer de salle et Lady Tango nous disait "maintenant nous allons dans la salle encore plus chaude". Et puis, elle ajouta en me regardant: "tu viens, quand tu veux, tu y restes, combien tu veux." Elles y sont allées. J'hésitais.

Vais-je supporter la chaleur encore plus forte?

En me sentant toute seule, finalement je m'y suis lancée, mais rapidement j'étais arrêté par une chaleur brûlante. J'ai reculé. Non, je ne peux pas! Je me suis assise de nouveau, solitaire. Puis, de nouveau, en serrant les dents, j'ai dit "une minute tu supporteras, Julie!"

Une fois passée la porte où c'était en fait le plus chaud, assise près des autres, j'ai sentie que ce n'était plus si chaud qu'à l'entrée, en fait, curieusement, à l'intérieur de la même pièce il y eu des températures très diverses. Alors, sagement assise, j'ai sué avec toutes les autres. Plus beaucoup envie de parler là-bas. L'important était de "durer".

Dans cette salle, il y avait un petit basin à l'eau froid, Watta est revenu le peau tout froid et je me suis dit 'j'essais, Julie'. Je ne sais pas comment j'y suis arrivé jusque là puisque j'ai dû traverser des zones des vapeurs brûlants. Plongée, ce n'était vraiment pas froid, tout est comparatif, comme dans la vie. Mais revenir, c'était l'enfer. Alors, je n'ai plus bougé du banc.

Assise, j'ai resté avec les autres, tant que Lady Tango n'a pas dit "allons-y maintenant au gommage".

Je n'étais à ce moment-là tout à fait moi-même.

Je ne savais plus où était ma tête.

Je ne savais plus où étaient mes pantoufles, ni mon billet gommage, ni mon savon noir, ni... à qui je les avais confié ou par où je les avais laissé. Mon peau était bien nettoyé, je ne sais pas d'ailleurs comment peut-on imaginer 'sale' un lieu plein des vapeurs d'eau chauds, mais ma tête n'était plus tout à fait présente.

Il y eu une queue pour le gommage, même si tout ce passait en deux minutes. Je suis allée à l'entrée dire que j'avais perdu mon billet. Revenu, une de mes copines blogeuse me dit "voilà, c'est le tien", j'étais trop en vape pour me souvenir quoi j'avais donné à qui à ce moment-là et aussi trop fatiguée pour faire la queue à pied comme toutes les autres.

"Je vais m'allonger un peu dans la salle de repos et vous allez m'appeler". Comme j'allais vers cette salle, une des femmes plus âgée et sympa qui s'occupait de gommage, frotter avec un gant de crin pour débarrasser le peau mort, me dit "rester ici, près de moi, je vous prends tout suite".

Celle qui était la première dans le rang protesta en vain, la dame s'en occupant de gommage lui expliqua sans me consulter que j'avais "mal au coeur" (heureusement, ce n'était pas vrai, mais comme vous allez l'entendre plus tard, cette invention de la dame travaillant là, eu des conséquences fâcheux puisqu'une autre a dû entendre et, pour aller plus vite essayer d'imiter une malaise).

En rien de temps, la peau était débarrassé des peaux mortes (même pas deux minutes et non, Monalisa, je n'ai pas senti qu'on me frottait trop fort), Lady Tango me dit "maintenant prend le savon noir et fait une douche".

Enfin! de nouveau de l'eau à la température que je voulais. Je laissais l'eau couler sur moi, sans trop de savon (il piquait). Le prochaine fois, s'il y en aura, j'apporterai mon propre savon liquide. En réalité, je l'avais avec moi dans dans mon sac laissé dans le première salle, mais ma tête n'était pas encore tout à fait revenu à sa place.

J'ai laissé mes copines et je suis allée m'allonger dans la salle de repos.

- Le massage?
- Buvez d'abord du thé, allongez-vous, puis, on va vous appeler.

J'avais le numéro 22, Watta nous a toutes inscrite aussitôt nous sommes arrivées, heureusement. Les nouvelles venues étaient déjà vers les quatre-vingt.

Le thé me paru absolument fantastique après toutes ces aventures et quand j'ai demandé l'heure LT me dit

- Il n'y a pas de l'heure ici, détends-toi.

Ce que je fis. Puis, les autres étaient toutes là, autour de moi, j'ai apporté du thé à Tracy, mis un peu de huile sur son dos, et attendais que mon tour de massage arrive. Je n'ai pas beaucoup regardé les femmes, jeunes ou plus âgés autour de moi, mais j'étais fascinée par le corp luisant de huile avant le massage. Les masseuses en mettaient pleine. Avec le temps, et le massage doux, l'huile pénétrait et n'était plus aussi luisant, mais au début...



Edouard Debat-Ponsan 1847 - 1913
Musée des Augustines à Toulouse
peinture fait en 1883 "le massage scéne de hammam"

Bien sûr, les masseuses n'étaient pas noirs, mais d'origine arabe, mais les corps luisants étaient belles à regarder, Ponson n'a pas dû y être, puisqu'il n'a pas mis de huile, et puis, on ne croise pas les pieds...


Nous nous sommes remises à parler de nous, j'étais heureuse de connaître mieux les autres quatre. La plupart des autres femmes sont venues d'ailleurs aussi en groupes, au moins à deux ou trois.

C'était une magnifique moment, de détente, de amitié.

Je regardais la terrasse en haut et je me suis imaginée, sans le dire, dans un harem où le maître venait regarder et choisir la prochain élue. Imagination débordante, je me suis dit aussi, mais ici, il n'y a pas grand choix (ce qui n'était pas vrai en fait). J'ai demandé une des trois masseuses "qu'y a-t-il en haut, qui y va?" Elle me répondit: "c'est d'autres tables pour masser". Deux entre nous y alla. Puis mon tour pour le massage arriva, en bas.

J'étais allongée sur le ventre, l'huile déjà répondue sur mon dos, quand j'entends d'un coup une voix disant "couvrez-vous, des hommes vont entrer, des pompiers".

Me couvrir? C'était impossible.

Mais, de tout façon, il n'y avait pas grand chose à voir, que mon dos. J'ai bougé ma tête et les voilà, trois ou quatre jeunes et beaux gaillards en tenu de pompier et ne regardant ni à gauche ni à droite allant tout devant eux d'un pas décidé. Jusqu'au fond de la salle, ils s'arrêtent devant une femme assise, l'interrogent. Entre temps, le massage de mon pied commença, cela me chatouilla, mais juste un instant.

Les pompiers repartis, mon massage continua.

Combien des points douloureux j'avais dont je ne savais rien! Mais je sentais mon épaule gauche et je demandais qu'on y insiste un peu. "Il y a plein des noeuds, je la sens", me dit la jeune et efficace masseuse. Ah oui, ce fut un massage mémorable et, sauf quelques moments douloureux, très détendu.

Une fois que toutes étaient prêtes, (je ne savais pas que Tracy n'a pas pris le massage), nous nous sommes habillées et sorties. C'est alors que je me suis seulement rendu compte, qu'en fait il existe un petit antichambre entre l'entrée et la salle de détente.

C'est là que nous avons fait cette photo (et quelques autres). Je vous met ici celle où nous sommes toutes.

De gauche vers droit: La femme active (elle a quatre enfants et mari et travail), moi, JD (heureusement plus toute seule depuis quelques mois), Watta et Lady Tango. On voit, qu'après ces aventures et les quatre heures passés, nous nous sentions bien ensemble (Allez les lire ce qu'elles disent, chacune à leur façon, sur notre rencontre de Hammam). Et un grand merci aussi, pour le note sur le blog d'un homme ayant déclanché l'idée en Tracy.

Ayant lu leurs blogs, vous pourriez constater que ce n'est que moi qui serai toute heureuse de les rencontrer de nouveau, pour d'autres découvertes, d'autres aventures.

Nous nous sentions très bien dans notre peau aussi. Choyé, bichonné. Dehors, dedans. Une fois que celles qui ont dû ont appellé chez eux, nous avons décidé de rester encore ensemble un moment et nous avons continué à parler autour d'un petit table ronde du salon de thé.

J'avais besoin de réfléchir sur toute cela, même si depuis samedi je me le suis écrit dans ma tête plusieurs fois. Finalement, ce que je dirais que je me sens comme un voyageur, pas comme un touriste. Je l'ai vécu de l"intérieur, j'ai découvert une autre culture, presque une autre façon, intéressant, à vivre. Et je ne me suis pas sentie aussi bien depuis fort longtemps dans ma peau.


Je me suis rendu compte aussi que je ne m'occuppe pas assez de mon corps. Dimanche matin je me suis précipité au petit supermarché près de moi pour m'acheter une huile de corps et un masque de visage. Une crème de corps, aussi. J'ai aussi décidé de maigrir... demain. De aller nager... une autre fois.

Mais ce qui est sûr, je le sens, j'ai vraiment envie de rencontrer de nouveau mes nouvelles copines!

dimanche 19 février 2006

Après le Hammam

Hammam day-at exit
Femme débordée; Watta; Jeune Divorcée; Lady Tango

Quatre heures après, nous ne nous sommes pas encore séparés, et même après ces quelques minutes à la sortie, nous sommes allées continuer à bavarder et boire encore un petit thé!C'était une rencontre et un samedi mémorable, que je décrirai en détail le matin.

Récit photo "avant Hammam"

Arrivé vers le rive gauche de Paris, par pont Marie, que Paris est belle!
Paris rive gauche-02

Les portes de Grand Mosquée de Paris, dispensaire, caffée, hammam, étaient encore fermés quand je suis arrivé, une demi heure avant l'ouverture.
Hammam day-07

Il avait pleuvé la nuit, et à la sortie, cela recommençera, mais Paris et ses quartiers sont belles même en pluie.
Hammam day-10

Les ébueurs rammassaient les ordures devant l'entrée de café (en même temps entrée de Hammam encore fermée)
Hammam day-25

Je suis entrée juste en face, Jardin des Plantes, c'est l'entré le plus éloigné de la Seine, pas loin de Sorbonne 3 Censier, où jadis j'allais donner quelques cours de scripting.
Jardin des plantes-29Il y a pleine des choses à voir, et pendant les minutes suivantes j'ai fait pleine des images, des pierres, des joggeurs, des arbres ou bâtiments.

Autre que les joggeurs de tout âge, très matinales, ce tronc d'arbre avec ses racines me disent quelque chose, et à vous?

It speaks to me

Voila toutes les images de Paris rive gauche fait samedi matin.

Au retour, la porte du café était ouverte, on m'a laissé entrer, mais ce n'était pas encore dix heures et en plus, les chaises sur la terasse étaient un peu humides. On devait se reconnaitre après nos chapeaux, la voilà les premières deux arrivés après moi.

J'avais déposé mes affaires sur le mozaic encore humide et prise encore quelques images à l'intérieur de restaurant café encore tout vide quand, enfin, la première blogeuse en chapeau est arrivée.
Hammam day-68bHammam day-76b

Quatre paires de magnifiques yeux chataigne!
La première arrivée, après moiLady tango avant

Nous étions toutes heureuses et prêtes pour l'aventure.
Dernières images avant d'entrer dans l'antre de la bête, les bains de vapeur de Hammam et dire au revoir à ceux ayant accompagné jusqu'au porte. Ceci n'est ni pour les hommes, ni pour les enfants, aussi sympa qu'ils soient.
PhotographingJD et ses enfants

"Réservé aux femmes" c'était écrit sur la petite porte discret d'entrée, juste derrière le bar des gâteaux.
Hammam day-74

Que va se passer?

Mais ceci, sera une autre histoire que je n'ai pas cessé d'écrire dans ma tête depuis hier soir. Je vous le racontera bientôt. Celle-ci était une récit photo, à la prochaine entrée, il faudrait que votre imagination y ajoute les images.

"Strictement réservé" - ou presque... comme vous allez le voir. Comme on dit: "suite à la prochaine numéro".

samedi 18 février 2006

C'était il y a une semaine

C'est dans cette rue que nous avions eu rendez-vous avec Berlioz et c'est de là que nous sommes partis pour se balader dans le 20e arrondissement.
La rue du restaurant
A droit, le restaurant où j'ai mangé avant le rencontre, à gauche, l'autre, fermé, où nous aurions dû boire un café.

Pas très loin de rue Belleville et ni de restaurant Tunisienne dont j'ai mise hier l'image sur ce blog. Vous voyez aussi "aimons-nous" sur le mur qu'il a publié dans son blog. Aujourd'hui, chez le blog de l'Invité de Jeune Divorcée, j'ai découverte qui les fait depuis vingt ans un peu partout à Paris. Françis en parle dans son blog, allez là pour plus emples informations.

J'ai aussi retrouvé hier, ma camioneuse dont j'avais perdu l'adresse (de son blog) et écouté le nouveau interview radio qu'elle a donné avec trois autres collégues, d'autres Canadiens se baladant avec des gros camions à Texas et les autres parts des Etats Unis. Sandra, décrit ses voyages en français et dorénavant j'irai la lire aussi chaque jour.

J'apprends pleines des choses intéressants par tous vos blogs et par ma site d'image flickr.

Pendant que à Washington (près d'où habite ma fille avec sa famille) a tombé une demi mètre de neige en moins de vingt quatre heures (j'ai vu les images de neige recouvrant tout chez quelqu'un de Flickr et le blog de Sebastien aussi) à San Francisco, il y eu une bataille (il parait déjà traditionnelle) des oreillers. Après cela, le son était joncé des plumes (j'ai vu ces images aussi!)

Pendant que tous ces choses passionants se passent, j'était interviewé par téléphone par IFOP et pendant presque quinze minutes une dame gentille n'a pas cessé à me poser des questions les plus idiotes les unes après les autres. De quoi je ne suis pas contente du gouvernement, combien de fois j'ai pris Air France, de quoi je suis plus inquête, etc. et bien sûr, que des réponses déjà préfabriqués et cochables, rien de vrai et rien d'autre n'était pas admise comme réponses. Pour une fois j'ai joué le jeux dans fermer l'appareil. Je voulais savoir où cela menait.

Ma conclusion est qu'ils voulait me persuader sans me le dire de "prendre Air France plus tôt qu'un charter" et de me faire croire à pleine des autres choses aussi dont je n'ai même plus envie de parler ici. Moi, je voudrais bien, "cocorico", prendre Air France si elle n'était pas plus cher à chaque fois que tous les autres compagnies. Je voudrais bien la choisir - mais hors des vacances ou jours importants quand d'un coup, le personnel fait grêve sans se soucier des passagers. Je ne devrais pas me plaindre, puisque à cause d'une grêve comme cela je suis resté une fois 24 heures supplimentaires à Constantinople. Que des choses n'ai-je découverte alors! Mais c'était il y a fort, fort longtemps.

Tout ceci seulement pour dire, que je préfère les blogs et les photos à la Télévision et quotidiens. Mais je lis souvent des magazines techniques et même un politique (pas très bon) mensuels, on y trouve des fois des informations intéressants, là aussi. Mais pas des tas. Enfin, pour moi.

vendredi 17 février 2006

Dépaysée

Guess
Alors, qu'est-ce? où c'est?
Donnez-vous votre langue au chat?
Devrais-je continuer et vous le montrer de plus loin?
20e B Paris024
Avez-vous deviné maintenant ou dois-je m'éloigner encore davantage ?

Another angle
C'était samedi dernière, Paris 20e, un lieu où j'ai envie de revenir. Et, si vous avez envie d'y aller une fois, il y a même le numéro de téléphone. Quand j'ai publié ceci sur Flickr, aussitôt, quelqu'un m'a dirigé dans son commentaire, vers l'image du vrai restaurant qui se trouve effectivement en Tunis et qu'on visite lors des circuits. Cela ne va pas dire que celle-ci ne vaut pas le détour! J'irai un jour y manger.

Mais il y a deux ans, j'en avais vraiment assez du mauvais temps et envie de soleil et de sable, j'y suis allée pour une semaine en Tunisie pour de vrai! C'était une semaine fantastique!

De Djerba, nous sommes montés en plusieurs quatre quatres et traversé les divers deserts, plus de pierre et sel que du sable, mais magnifiques, vu pleines des choses intéressants et j'ai réussi être en même temps dépaysé qu'enchanté.
Tunisie-026
Tous de là, parlait mieux français que moi, d'acc, ce n'est pas si dur.
C'est par là qu'on a tourné les films Star wars

Tunisie-049 greniers de blé
Et me voilà, avec les greniers de grains antiques, il y a tout une rangé comme cela dans une petite village, pour mes 380 euros la semaine, charter, hotel, voyage, pension compris, j'ai eu pleine des choses intéressantes à voir et découvrir là-bas.

colors and odors of Tunisie
Les couleurs et les odeurs d'orient aussi.

Et vous savez quoi, c'était presque les même épices et odeurs que j'avais découvert une jour au marché de Seattle, au nord de ouest des Etats Unis, siège de Microsoft aussi, comme vous le savez.

Mais nul part ailleurs, je n'ai pas trouvé ça, en rentrant d'un de mes balades!
Hotel service at Djerba
Et vous savez quoi, je porte la même chemise de nuit ce matin en écrivant, même si personne ne l'arrange et prépare aussi intéressant et que ma taille et de très très loin de ressembler à celle imaginé par le "boy" l'ayant arrangé avec tant d'art.

J'attends maintenant avec impatience que demain arrive et je me trouve de nouveau un peu désorientée et dépaysée, même si cela signifie d'avoir trop chaud pour un certain temps. Il sera fantastique de se retrouver "entre les filles" (même à mon âge). En plus, relativement au bains je me suis souvenue des plusieurs anecdotes et d'autres récits que je suis en train de rassembler.

jeudi 16 février 2006

Pigalle 9e Butte Montmartre 18e Paris


Pigalle 9e Butte Montmartre 18e Paris
Vidéo envoyée par julie70
A midi, un jour d'automne 2004, j'ai laissé ma voiture près de place de Clichy et j'ai mangé à Flunch. J'étais encore courageuse: j'ai fait des photos des gâteaux sans en prendre!

Puis, je me suis dirigée lentement vers le moulin Rouge et Pigalle.

Le côté 9e arrondissement est plus "chaud", pour m'échapper des "filles" qui m'en voulaient de vouloir les "prendre" en photo, j'ai pris le minibus et monté sur la butte Montmartre. Un jour des vacances scolaires.

Enfin, en "haut" je me sentis comme chez moi.

C'est une vidéo qui dure environ 10 minutes, arrêtez-le quand vous voulez ou avancer à votre gré.

Revoir Roméo et Juliette

Combien entre vous a lu toute la pièce de théâtre tel que Shakespeare l'a écrit?

Quand j'étais enfant, maman m'a acheté les récits de Lamb qui a transformé tous ces pièces de théâtre en compte pour des jeunes. C'est lui qui m'a fait connaitre Juliette, Cléopatre, Brutus, tant les pièces tragiques que les pièces comiques me faisant rêver. Je voulais être cette fille déguisé en garçon pour s'approcher de l'homme dont elle était éprise, cette fée Titania... enfin, vous comprenez.

Mais jamais je n'ai pas voulu être la Juliette qui laisse Roméo monter par le balcon, à un si jeune âge! C'est une des raisons principaux pour lequel je voulais, vers mes 16 ans, qu'on m'appelle "Judith" à la place de "Julie" ! Je ne voulais surtout paraître une fille "légère" comme Juliette me paraissait, laissant mon amoureux venir dans mon lit en cachette!

Puis, j'ai commencé à apprendre l'anglais et j'ai essayé de lire Roméo et Juliette en anglais. C'est écrit dans une langue si difficile à comprendre, pleine de double ententendre et mots salaces, que je m'y suis perdu et je n'ai fait que la parcourir. Ensuite, bien sûr, il y eu West Side Story, merveilleux film, chants et ballets, et je me suis dit comme beaucoup "c'est l'histoire moderne de Roméo et Juliette"!

Ces jours-ci, en faisant de l'ordre entre mes livres, je tombe sur une version française de la pièce de théâtre. Je l'ai lu chapitre par chapitre et allé de étonnement en étonnement.

Je vous mets ici une questionnaire, essayez de répondre avant d'ouvrir les commentaires dans laquelle je mets les réponses.

1. De qui Roméo se languissait au début de la pièce?
2. Quel âge avait Juliette (sa mère c'était mariée au même)?
3. Avec qui voulait-on marier Juliette?
4. Roméo et Juliette se sont-ils mariés avant de coucher ensemble?
5. Combien fois Roméo s'est décidé se donner la mort?
6. Quelles étaient ses raisons pour vouloir mourir?
7. Comment est mort lui et comment est mort elle?

je m'arrête ici, mais je pourrais encore continuer encore et encore, suffit de dire, qu'après ma relecture (ou lecture enfin attentif et en français) je vois toute l'histoire et la pièce différement. Quelquefois, cela vaut de lire et pas seulement écouter ce qu'on en dit. Peut-être, un jour, je me déciderai de tâcher la lire même dans l'anglais moderne!

Roméo et Juliette, les amours contrariés.

C'était la faute de qui? Je croyais, que c'était les parents et les querelles entre deux clans de Veronne, mais non. Aujourd'hui, il me paraît que c'était surtout dû à l'enfantillage des deux, leurs mensonges, leur manque de vraie courage, peut-être dû aussi à leur très jeune âge et exaltation enfantine. Un peu dommage presque que ces héros mythiques me paraissent ce matin lamentables. En tout cas, ce n'est pas à cause de la dispute de leurs parents qu'ils sont morts, mais aussi à plein des circonstances et... la pièce vaut la peine d'être lu, il y en a tellement des choses différents dedans!

A chacun découvrir ce qui l'y attire et l'interesse!

mercredi 15 février 2006

Tout qu'on pourait dire

Tout qu'on peut déviner, dire, rêver, en regardant cette image. Plus je le regarde, plus des choses surgissent. En cliquant dessus, vous pouvez le voir en grand, le voir mieux, je l'ai mise aussi sur mon photoblog pour cela. Tel quel, on peut déjà commencer à rêver. J'ai fait plusieurs photos de la même fenêtre m'attirant par son côté écaillée néamoins chaude, mais celle-ci est la seule qui me "parle".

Not far from me

C'est juste une partie de fenêtre, pas très loin d'où j'habite, "juste", mais j'ai l'impression, tout comme ces "petits riens" qu'on retrouve, c'est chargé de beaucoup de passé et de vie derrière lui, et même maintenant.

Je ne sais pas bien pourquoi, mais mon coeur se rechauffe en le regardant. Il faudra écrire, écrivez! sur papier ou dans votre tête une histoire, le récit de ce qui "est derrière", le récit qui devrait l'accompagner. Chaqu'un le sien.

Aurelia Chantal

Aurelia est née hier matin à Stuttgart, et la voilà dans l'après-midi, dans le bras fier de son grand-père. Elle porte le nom de ma belle-mère, l'épouse de grand-père (et bien sur la grand-mère) de mes enfants, qui eux aussi, il y a quarente ans, tenaient mon fils, à peine six mois alors, fièrement dans les bras.

Je pourrait raconter beaucoup des choses, autour des liens très différents qui nous unit, mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, je me réjouis que le nom de ma belle-mère avec qui je me suis toujours très bien entendue continue, même si dans un branche éloigné de la famille, à travers sa soeur trop vite morte et la fille de celle-ci, arrière grand-mère de Aurelia. Si vous ne m'avais pas suivie, tant pis. L'important est que la vie continue, les âges différentes de nos vies se suivent, les uns après les autres.

Du bébé nouveau née, sur le sein de sa maman (quand il a chance comme cette fois), à l'écolier portant son tablier et écrivant sur le tableau, l'adolescent ou jeune amoureux (se) avec les hauts et les bas, le soldat ou le fonctionnaire ou jeune à son premier post luttant et travaillant, le père et mère de famille devenu responsable (avec chance), les craints de devenir trop vieux et être dépassé, les premières jours de retraite et les soucis de 'que vais-je faire maintenant?' jusqu'au jour où tous les os font mal et chaque pas devient difficile, nous passons tous (avec chance) par différentes périodes de notre vie.

Pour Aurelia la vie commence à peine. Elle aura, j'espère, un très long chemin à parcourir, et je lui souhaite pleine des joies sur la route.

mardi 14 février 2006

Un couple selon mon coeur

They were all in it
C'était il y a une année, près de Notre Dame, sur une allée où ils se croyaient tout seule, en tout cas, ils étaient perdu pour le monde tout autour. C'est ainsi que je perçois l'amour, être "tout dedans" et réciproquement, comme eux.

Et voilà, quelques autres images des couples au fil des mois (ici 22)

Mais, plus sur l'amour, demain. Cela doit se manifester tous les jours, pas seulement un seul!

Rencontre "entre filles"

Je n'ai jamais été à un "hammam", je ne sais même pas bien ce que c'est, mais, j'espère que samedi je vais découvrir. C'est aussi pour montrer que je suis prête à tous les aventures, mais surtout, pour rencontrer des autres femmes écrivant des blogs, qui vont aller là, pour se rencontrer.


Le grand mosqué de Paris, j'y étais le mars 2005, avec une autre groupe des femmes, moins sympa hélas, et finalement, je me suis promené toute seule dans le jardin des plantes sous la pluie. Elles avaient peur de la pluie et ont dit "une autre fois!" J'y avais fait des photos dont je suis assez contente encore aujourd'hui. Mais ici, je vais seulement ajouter ceux faites "avant", près ou dans l'enceinte de Mosqué.

Une des entrées, près du café où nous avions rendez-vous.

Une porte fermée, pendant que je cherchais par où entrer, forte belle.

Mais j'ai vu aussi ceci, quelques fenétres latérales, j'aime faire des photos tant de ce qui est magnifique, comme les mozaiques ci-dessous, que ce qui est moins, les uns et les autres sont "vraies" et donnent une meilleure image de la vérité.

Par contre, en entrant juste un peu, j'ai admiré les merveilleuses mosaiques que voilà.

Ce jour-là, il y a une année presque, avant d'aller se balader aux jardin de plante (dans la pluie) nous avons pris un café à l'intérieur, là. Près de nous, un homme était en train de travailler. Je m'en suis approchée. Que faisait-il? Ecrivait? Non, il était en train d'effacer des lignes, méthodiquement. Il a continué à le faire pendant tout le temps que nous avons passé au café!

Ne vous attendez pas d'avoir "pleines d'images" dimanche, je n'y vais pas pour ça, mais je prendrais néamoins quelques unes des environs au moins, pour profiter du fait que j'irai à Paris. Oui, je devrais préciser, je n'habite plus à Paris, mais dans le banlieu, maintenant.

lundi 13 février 2006

Autour de mon chapeau


Vais-je écrire ici où dans le blog ou dans un document "world"? Finalement, écrire "au chaud" même cette histoire.

Sinon, je ne le dirai jamais.

J'avais fait cette image, il y a quelques jours, mais la semaine dernière était la semaine des "hommages à" et j'attendais aussi d'avoir le courage d'écrire de mon chapeau.

Comme vous pouvez voir de cette image, tel quel ou aggrandi, le chapeau "noir" de mon profil est en réalité plein de poussière. En fait cela fait plus de dix ans que la poussière s'y accumule, mais bien sûr, comme des "petits riens" comme l'affirme Phil, je ne pourrais le jeter. Et puis, sinon, pour me reconnaître samedi devant le Hammam, (je vais essayer le nettoyer tant que possible) il peut encore servir.

Je n'avais pas encore envie de "toucher" ni au chapeau ni à sa histoire. Mais je vais me lancer, je dois me lancer! La voilà.

C'était il y a pas mal de temps, mais je nous vois comme si c'était hier. Après 55 ans moi et presque 60 lui, nous ne croyions plus que nous serons heureux, nous tomberons de nouveau amoureux. C'était arrivé sans qu'on se rend compte, et nous y étions tout dedans. "Enfin lui, celui que j'attendais toute ma vie!" je me disais, après les premières doutes.

J'avais décidé le présenter à ma meilleur amie, près de Toulouse. Quand nous sommes partis de cette visite, nous avons décidé, sur le pont au dessus Tarn, d'essayer, ensemble. Peut-on dire que "nous nous sommes mariés en fait là?" promis, en tout cas.

Ensuite, la voiture de location nous a mené dans un petit marché d'un village voisin où d'un coup, nos yeux ont tombé sur des chapeaux. Lui, et moi, nous avons trouvé chacun nos bonheurs.

"Depuis si longtemps"... nous n'avons pas eu le courage de porter des chapeaux non plus! Mais d'un coup, avec les chapeaux sur nos têtes et le bonheur dans notre coeur, nous nous sommes sentis si jeunes de nouveau!

Je m'y sens encore, se m'y vois nous vois encore là, en regardant l'un l'autre, en admirant les chapeau et l'être dessous, et en se sentant rejeunis. Nous avons porté ces chapeau même à Paris par la suite, même si pas tous les ans qui suivirent.

Les mois, les années se sont passés, de poussière a tombé à la longue sur tout, mes le souvenir et le chapeau reste.

Quand je l'avais prise pour faire des autoportraits, je ne me suis même plus rappellée de tout l'histoire, mais peut-être, dans moi, très profondément, très enfuis, l'histoire de mon dernière grand amour reste et aussi les souvenirs des temps heureux, qu'on peut des fois depoussiérer de ce qui s'était déposé par la suite.

Non, Phil, quoi que tu dis, ce n'est pas des "petits riens" ou alors, nous ne parlons pas de la même chose. Ce sont des souvenirs qui comptent.

Je vous souhaite à tous, d'accumuler dans votre vie des souvenirs comme mon chapeau noir poussiereux m'a soulevé.

samedi 11 février 2006

Tout doucement


J'ai vu hier, pendant notre promenade photo dans Paris 20e pas mal des choses intéressant, mais je crois que c'est la photo que je chéris le plus entre ce que j'ai prise.

Et c'était juste après, que je suis passé une entrée dans lequel j'ai vu un homme faire de la gymnastique, tout en écoutant de la musique, une peintre en train de peindre une store, juste avant d'appercevoir ce jeune dans la porte avec sa valise, attendant quelqu'un qu'arrive, juste avant de découvrir l'atelier d'un sculpteur qui nous avait laissé entrer.

Gym and musicJust arrived

The painter and the paintingPainter and her painting

Moi, aussi je vais tout doucement, même si un peu mieux que ce vieux monsieur traversant la rue.

J'ai vu encore pleine des choses formidables dans notre balade lente, grâce à Berlioz qui m'a donné rendez-vous dans le Paris 20e ce samedi après-midi. J'ai vu aussi on copain fantastique, qui a, curieusement, par le chaleur de son regard et ses yeux vivants, m'a rappellé ceux de Coyote, rencontré il y a une année.

Qu'elle fantastique aventure que ceux de blog et des blogeurs, les photographes amateurs et tout qu'un rencontre peut nous offrir. C'est aussi fantastique de voir comment on ne s'était pas trompé, qu'en fréquentant les blogs, jour à jour, on commence à se connaitre bien. A se comprendre, avoir de quoi parler, s'entendre.