dimanche 31 juillet 2005

J'attends la famille

Agnès vient m'appeller, c'est incroyable combien des catastrophes ils ont eu à la maison dans les dernières deux semaines!

Au moins trois, non cinq fois, l'eau qui a débordé et chaque fois ailleurs. L'arbre de voisin frappé de foudre, a tombé sur le fils et partiellement frappé leur voitures aussi. Absence de téléphone à cause de fils pour plusieurs jours. Plafond moisi puisque personne ne s'était rendu compte à temps où coulait en plus l'eau.

"Heureusement que tout cela arrive quand nous sommes encore ici" dit-elle.

Voilà, comment il faut prendre les choses. J'espère que leurs venus ici sera à hauteur de leurs rêves et désirs. J'essayerai de faire tout mon possible, tant que cela dépend de moi.

Encore trois jours seulement!

Il a 98 ans

C'est curieux la vie, je me suis dit ce matin, c'est grâce à lui que j'ai eu tout l'aventure Transylvanienne en juin. Je voulais le visiter quand lui, allait à Cluj pour fêter le 80ème anniversaire de son bacalauréat, en même temps que ceux qui terminaient maintenant dans l'école hongrois unitarienne.

Grâce à sa peur de passage de frontière, j'ai "dû" prendre ma voiture, et à cause de tout cela, j'ai eu une vacance formidable. Et même là, pendant mes voyages, beaucoup été dû à l'hasard ou décisions de dernière minute.

Je ne que 71 ans


Je suis toute jeune relatif à mon oncle et tante, c'est vrai. C'est l'autoportrait que j'ai ajouté à la groupe flickr finalement, puisque je n'ai pas pu sortir. Alice et sa famille africaine m'ont promis de venir me voir aujourd'hui, et je l'ai a attendu : j'attends encore. Mais elle avait dit qu'elles viendraient le matin.

Par contre, mes copains de flickr était là au rendez-vous, après New Zeeland et Autralie, ceux d'Europe, Angleterre, Suisse, Allemange, puis, après moi, lentement, les Américains se sont réveillés aussi. Je n'ai pas été donc toute seule toute la journée.

Je sortirai aujourd'hui

je ne resterai pas lire, chez moi. Même si je vis seule et souvant ne voit pas grand monde en personne, je vis une vie sociale intense et à travers la site Flickr je rencontre des femmes et hommes, jeunes et âgés de partout de monde! Chacun avec son histoire, ses passions, et de temps en temps, nous essayons de faire la même chose en même temps.

Aujourd'hui, un groupe s'est ouverte dont les membres ont décidé de faire une photo d'eux mêmes, marquer où c'était prise et l'ajouter à la groupe. Déjà, les premières ont ajouté leurs photos à la groupe. Fascinée à regarder l'homme de New Zeeland qui venait déjà faire ses courses, le main d'un autre tenant son appareil, et la jeune fille d'Autralie ravie, j'ai décidé sortir aujourd'hui pour trouver un fond intéressant à ma photo à moi.



Mais les blogs que je lis, les textes qui me touchent, change aussi des fois mon comportement. Je vis peut être un peu isolée, mais pas tant que ça grâce à la toile qui se tisse chaque jour. Et une amie d'enfance que je croyais presque perdu et vivant à Vancouver, m'a envoyé un mot hier soir, probablement lisant (je ne savais p qu'elle le fait) ma dernière note.

samedi 30 juillet 2005

Premier petit enfant

Alex, avait deux mois, moi, 60 ans, quand ils étaient venus la dernière fois en France.

11 ans sont passés

Il y a onze ans, mon premier petit-fils, Alexandre, avait six mois (et moi, 60 ans). Ma fille est venue en visite avec lui et, probablement, je ne m'en suis assez occupé d'elle, pas comme elle avait espéré au moins.

Depuis, elle n'a jamais venu en France avec sa famille, maintenant, trois fils et son mari, et les voilà, en quelques jours, j'espère que c'est vrai, je n'arrive pas à y croire 100% encore, ils arrivent tous, ensemble. Alexandre à 11 ans et demi déjà, Thomas et Henry son nés à un an et demi d'intervale environ les uns des autres.

Je les avait vu bien sûr, une fois dans l'année en général pour quelques jours voire semaines, une ou deux fois des mois, mais eux, c'est la première fois qu'ils arrivent en France. De loin, mais ils parlent presque aussi bien français qu'anglais.

Il y a quatre ans, quand David avait deux mois tout juste, si je m'en souviens bien, nous avons été chez eux, c'était la dernière fois que toute la famille se rencontra, c'était un noel et n'a pas duré longtemps.

Nous allons passer une semaine en Bretagne ensemble, et quelques jours à Paris, comme ils le souhaitent. J'ai peur en même temps que de joie. Je voudrais tellement que tout ce passe bien. Je n'arrive pas encore à me laisser aller à la bonheur de ce ressemblement familiale, spéciale.

L'année dernière, j'étais tout dedans, mais à l'avant dernière minute c'est aborté. J'espère que je pourrais leur offrir cette fois une souvenir qui les fera venir plus souvent, revenir, m'envoyer des enfants ou un à la fois.

J'attends avec plein de joie mêlé à l'appréhension. Comment me comporter, que dire ou pas dire. Et, à la place de nettoyer, faire de l'ordre, préparer leur venu imminent, je me plonge dans des livres d'amour anglais que je viens de recevoir, en m'enfuiant du monde et de mes pensés.

Photoblog de Pitpat

Je ne sais pas vraiment son nom, Pat? de Patricia peut-être, mais j'ai reçu un petit note ce matin qu'elle a mis deux images (scannées) anciennes représentant des "gens qui lisent", objet de mon groupe flickr (People Reading) sur son blog. A cette occasion, j'y suis allée, bien sûr, et avec joie, j'ai découverte ce blog, photoblog. Elle ajoute à tour de rôle des images d'aujourd'hui, et celles pris des anciens revues, manuscrits, affiches : magnifique! Vaut la visite, et le retour aussi.

vendredi 29 juillet 2005

Ca me fait très mal

Il s'est passé pas mal des années, mois, jours depuis que je l'ai trouvé pendant un party roulé sur une fille, sur mon lit dans mon chambre (c'était fin 1957 et j'avais 23 ans) mais je le vois encore devant mes yeux et, oui, cela fait encore mal, même aujourd'hui. Il y a des blessures qui restent.

Bien sûr, probablement, il voulait que ce soit moi qui rompe, pas lui, et il a trouvé un moyen sûre pour cela. Ou alors, il voulait me prouver que si je ne lui cède pas, il n'a pas de problèmes trouver d'autres.

Il a fallu à chaque fois des moyens forts, très forts, pour me pousser "dehors", puisque c'est tellement mieux ce qui est dans notre tête, romantisme, chaleur, habitude même, que la réalité.

Mais bon, des fois, on n'arrive plus à ne pas mettre autre chose dans sa tête, et, ce passage que je viens de recopier dans mon journal, est un de ces moments cruciales de ma vie, quand, même si je savais déjà tout de quoi il était capable, cette fois, je ne pouvais plus hésiter. Il ne s'agissait plus de "choisir", il fallait "agir".

Non, je ne vis pas dans la passé, heureusement, mais des fois, elle revient, au moins, s'il me enseignait quelque chose. J'ai décidé de mettre mon journal, petits bout à la fois sur le net, et je vais continuer. Quelquefois, il ne s'agit que du plaisir d'un coucher de soleil ou musique, mais des fois, c'est tout à fait autre chose.

jeudi 28 juillet 2005

Ciel de ma fenêtre, hier soir

"L'homme qui marche", Jean, à Paris a fait un photo du ciel hier soir, en même temps que moi, quelques kilométres plus loin à peine, sans savoir, nous avons admiré le même merveille et senti le même besoin de prendre quelques clichés.

En continuant à lire mes blogs préférés, je viens de découvrir que Vincent (alias Berlioz) n'a pas résisté au ciel non plus le 27 au soir! Trois images, différentes les unes des autres, mais le même sentiment d'admiration pour les cadeaux de la nature.

Ciel de ma fenêtre par Julie70

Poeme comme calin

Gelzy vient d'écrire, peut-être un peu en réaction à une entrée à moi, un poème "Ma voisine." me faisant l'effet d'un calin : merci!

Un calin

Combien un calin, un sourire, quelqu'un qui vous serre dans ses bras pour un instant peut compter!

Mon fils est passé mardi soir pour changer une ampoule qui était trop haut pour moi. Je lui ai servi un peu de caviar d'aubergine, plat traditionelle roumain qu'il a apprécié, il m'a apporté un paquet de matzes qu'il savait que j'aime, puis il s'est dépêché de rentrer chez lui: sa femme l'attendait.

Avant sortir, il m'a serré dans ses bras.

Le lendemain, je me suis réveillé avec courage. Envollé les spleen des derniers jours. Un seul mouvement, combien cela peut donner de chaleur! J'ai travaillé hier sans m'arrêter : j'ai retrouvé les photos faites à Cluj sur le venu de mon oncle, il n'a resté que deux jours à peine (en fait pas plus de trente heures) mais en corrigeant les photos, prenant des parties pour les agrandir (il ne voit plus bien), j'ai trouvé certains fantastiques qui vont leur faire plaisir et que je vais donner à imprimer en grand format.

J'ai aussi appellé hier soir, pour lui dire. Mon coup de fil, rapide, lui a fait très bien et il était bien contant lui aussi. Il suffit de si peu quelque fois!

Ce matin, je me suis souvenu aussi, qu'au début, mais encore longtemps, dans mon deuxième mariage, je me disait qu'il me montre qu'il m'aime d'autant de façons chaque jour: un sourire, un léger toucher, me serrant contre lui, un bon plat, quelques belles fruits.

Un petit geste peut compter tant!

Experiments

J'ai joué hier soir et ce matin avec mon apparail photo, la rose coupé de mon jardin, la tasse de café vide, et un livre étudié il n'y a pas si longtemps. Cela est une des nombreuses photos prises. Cette photo est meilleure, je crois que celle que j'ai voulu mettre il y a quelques minutes.
Slideshow avec les images grandes ou au choix, en cliquant sur le titre.
Ou un à un si vous avez envie: mes dernières images.

mercredi 27 juillet 2005

broderie

Je me suis rendu compte, la raison que j'ai trouvé tant de broderie avec motifs hongrois partout dans les familles en Transylvanie : comme ils ne peuvent pas mettre (quoi que dans certains maisons paysannes j'en ai vu à l'intérieur) de drapeau hongrois pour dire "nous sommes hongrois" ils le disent avec des broderies, sur le lit, têtes d'oreiller, nappes.

Alice revenu

Ma famille africaine, voisins de seulement deux rues plus loin, sont revenues me voir, et je n'étais pas à la maison. Mais Alice est retournée hier soir et ce weekend elles viennent chez moi.

Grande joie, en même temps, cela m'oblige à ranger plus vite! Depuis que je suis retournée, seule, je me suis laissée allée trop avec tout autour de moi.

Littérature et préconception

Plus dans les pays anglophones, mais en France aussi, Transylvanie est associée à Drakula et son château. Images de Cluj, tôt le matin, fin juin...

Cela montre combien un roman, écrit de pur fiction, peu influencer les gens. Souvent, j'en ris, des fois je me révolte. Ce qui m'est arrivé avant-hier.

J'ai mis cette image, d'une belle tzigane rencontré sur une route d'une village en Transylvanie dans un des groupes de Flickr, celui qui se veut moqueur et irrévelant et critique (je n'étais pas obligée d'y aller)...

Un de mes dix critiques me dit "vous demandiez où voir Dracula à minuit" où quelque chose comme ça. Je me suis révoltée.

Mon Transylvanie est celle d'un peuple travaillant et vivant dur. Mon Transylvanie est celle de ma ville, Kolozsvàr (Cluj maintenant), ville universitaire depuis le 12eme siècle, siège culturelle.

Mon Transylvanie est le lieu où tant des peuples et cultures diverses vivent côte à côte, tant des religions aussi, sans se battre, sinon sans s'aimer spécialement non plus.

Drakula était une invention romanesque qui a resté dans l'esprit des gens. Il n'y eu pas "dracula" de Transylvanie et, si on montre, depuis peu de temps, un "chateau de drakula" c'est du pure excroquerie touristique. Carpathes, ruines de chateau : pourquoi pas le nommer ainsi se disent certains, si à cause de cela les touristes viennent.

On a essayé de dire "Tepes Voda" qui a été un voievod, conducteur en Roumanie et pas Transylvanie, était très méchant. Oui, il n'était pas bon du tout avec les turcs surtout, qui venaient demander l'argent. Mais il n'aimer pas le sang des femmes et, surtout, il était voisin mais pas de Transylvanie.

Alors, on dit "mais Bathory"? Il était un prince reignant quand Transylvanie était un principauté autonome. Oui, il était de Transylvanie. Bon ou mauvais? Il s'allia avec les turcs, qui laissaient tous avoir leur religions propre, contre les Autrichiens, qui voulaient un Transylvanie catholique seulement, sans tous ces diverses religions : kalviniste, luthéranien, unitarien, orthodoxe, etc. qui étaient tous admis et tolérés.

Non, il n'était pas aimé par les Autrichiens contre qui s'est alié avec les Turks, et même les hongrois ne lui ont pardonné, ils avaient à l'époque un rois qui contre les promesses anciennes votés, ne voulait plus de liberté de religion, ni en Hongrie, ni en Transylvanie. En Hongrie, il a réussi, le plus grand % de population est catholique. En Transylvanie, la diversité a vaincu.

Mais depuis, on a trouvé pleins des torts à Bathori, "aimait trop sa soeur" disaient les uns, "sa soeur se baignait dans des sang des vierges" cela est encore plus farfelu.

Il n'y eu jamais de Drakula en Transylvanie, mais la force de la fiction littéraire est trop forte dans l'esprit des gens de monde. J'ai eu tort de me révolter contre ce qui en esprit des gens, j'aurais pu me dire: au moins, ils lisent. Et encore, si c'était vrai!

Ces jours-ci, suffit d'un film, un BD, une blague, pour qu'on croit n'importe quoi. Je suis navrée de vous decevoir: pas de trace de Dracula ni des vampires dans les Carpathes ou les villes et villages qu'ils entourent.

Oui, il y eu des loups, des ours, des guerres et destructions, hélas, pas souvent, mais quelquefois même entre ces habitants quand ils ont été poussés d'extérieur surtout pour mieux les dominer. Riche en minéraux, riche en main d'oeuvre, tous le voulait l'avoir à eux. Récemment, j'ai lu l'histoire de Hongrie, fort triste.

En lisant l'histoire, j'ai compris un peu mieux comment les hongrois y vivant peuvent aussi se croire dans leur esprit ne vivant que provisoirement, et même pas ainsi, en Roumanie.

Souvant, ce qui est en nous est plus fort que la réalité autour.

mardi 26 juillet 2005

Blog de Nadine

Un long récit qui m'a fait beaucoup de bien, venant de Nadine sur un blog hollandais, écrit en français avec tellement de coeur : je vous l'offre à découvrir, comme moi. Depuis que je l'ai lu, je sens que mes problèmes sont tout petits et, de tout façon dépendent plus de moi que de quoi que ce soit, ce qui est formidable.

Nadine écrit aussi des poèmes, la voilà un que j'ai recopié ici, je n'ai pas pu résister, j'espère qu'elle me le pardonnera et comprendra. Elle travaille, si j'ai bien compris, dans un maison de retraite.

Rides d’automne.
Tu lui souris et son visage s’éclaire,
Tu lui parles et elle raconte…
Elle a tant de souvenirs, la vieille dame ,

Elle fut bébé cajolé par des parents aimants,
Elle fut jeune fille amoureuse et passionnée,
Elle connut des guerres, des moments douloureux
Que sa mémoire a effacé

Elle a été femme, épouse, amie
D’un compagnon dont elle fut la reine pendant des années
Mère à son tour d’enfants qui sont ses plus beaux joyaux

Elle vit à présent avec ses souvenirs
Qui jalonnent sa vie de coin de ciel bleu et de rayon de soleil
Elle a encore tant besoin de la tendresse des siens
Elle a encore tant besoin de ton amitié et de ton temps
Pour avancer à petits pas dans une vie
Qui va souvent beaucoup trop vite pour elle…

Nadine

De mon journal de jeunesse

Je suis en crise, mais c'était écrit novembre 1957, mais la vie se répète et on ne change pas tant que ça... et j'utilise les même méthodes qu'alors.

Je voudrais bien

Calmebouillonne

Je voudrais bien ressentir la calme mais depuis deux jours je suis bouleversée et je n'arrive pas en sortir.

lundi 25 juillet 2005

Ma voisine


Je suis arrivée ici l'automne 2001, ma voisine italienne d'origine (mais en France depuis qu'elle avait seize ans) était là, voir ce qui se passe, qui arrive, mais aussi m'apporter deux figues, me sourire, me parler. C'est vrai, de temps en temps, elle me paraissait comme une concierge, se mêlant de tout, surveillant tout, et, quelquefois, même fatiguante.

A cause d'elle, j'ai dû mettre des rideaux à mes fenêtres, puisqu'elle venait et mettait sa tête contre la fenêtre : suis-je là? Elle voyait de lumière et je n'ouvrais pas... ou j'étais lasse de lui parler de nouveau tout absorbé par un livre ou mon ordinateur.

Alors, le plus souvent, elle me laissait un fruit de son jardin ou celui de sa soeur, sur la table devant la maison. Et quand j'allais la voir, je ne pouvais partir jamais sans boire un café ou goûter une friandise.

Elle me parlait beaucoup, assoiffée de communiquer avec quelqu'un, à 90 ans, pas beaucoup de monde venait la voir. Elle me racontait de son enfance dans les montagnes entre la France et l'Italie, de ses cheuveux coupés et vendus pour avoir une robe avec quoi descendre à l'école de village, des medecins chez qui a travaillé à 16 ans à Paris et comment elle donnait tout l'argent à son père, sauf, s'acheter enfin un pull, puisque c'était déjà l'automne et froid.

Mais elle savait aussi écouter et regarder surtout, contente quand elle me voyais mieux que l'année avant et surveillant le pavillon quand je n'étais pas là. Maintenant, depuis une année déjà, c'est elle qui n'est plus là, elle a rejoint son mari, mort 50 ans avant et son fils qui était mort juste quelques mois avant elle. Maintenant, depuis quelques mois j'ai une nouvelle voisine, plus jeune que moi et travailleuse, je parle de temps en temps, rarement quelques mots avec elle, et non, elle ne vient regarder par mes fenêtres. Mais une fois quand j'avais laissé les fenêtres de ma voiture ouverte, garée devant sa maison, elle est venu quand même m'avertir, en bonne voisine.

Ce qui me reste de madame Filipetto, ne sont que les fleurs qu'elle avait semé pour moi au long du long mur de beton qui sépare notre cour de celui des voisins, puisque toutes les fleurs qu'elle avait, on les a coupé, détruit, nettoyé, mais chez moi, sans aucun souci de ma part que de les 'laisser être', les roses cremière qui me rappelle d'elle, monte chaque jour plus haut vers le ciel, et les petits buissons des fleurs qui se ferment au soleil et s'ouvrent à l'ombre m'acceuille en entrant vers chez moi que j'avais eu une voisine à coeur d'or.

dimanche 24 juillet 2005

Paris 18e comme Kolozsvàr

Quand je suis revenue d'Amérique, après trois ans, en 1980, j'étais décidé à trouver un appartement à Paris, en ville et pas banlieu comme avant: mais où? Je ne connaissais bien la ville. Avant, j'étais venu juste pour des petits visites ponctuelles, de Eubonne, de Gif sur Yvette, de Ham ou même de Saint Didier sur Chalaronne où j'avais vécu.

J'ai décidé d'aller chaque jour dans un autre quartier. Je prenais le Figaro tôt le matin, je regardais ce qui était dans mes prix, (et des fois pour m'amuser même hors de mes prix) et j'y allais me promener, regarder le logement, quand il n'y avait pas trop grand queue déjà. De arrondissement en arrondissement, logement sombre ou sans chauffage, quartier froid ou trop cher, je suis ainsi arrivé rue Mercadet, près de la Mairie de dix huitième.

D'un coup, j'avais l'impression à me retrouver "chez moi", dans la ville de mon enfance. Encore aujourd'hui, je ne sais pas d'où vient l'analogie, peut être parce que je n'ai pas ressenti là la frénésie habituelle, les gens ne courrent pas mais plutôt marchent lentement. L'atmosphère des lieu m'attira et à partir de là, je ne cherchait plus que autour de rue Mercadet.

Les deux premiers appartements étaient chers, mais en plus, sans lumière, sans assez de lumière disons, avec un autre immeuble juste en face mais trop près. En plus, j'avais appris que si je n'arrive pas assez tôt, je n'ai pas la choix et ne suis pas prise en considération même. Cette fois, je suis allée deux heures d'avances.

Rue Mont Cenis. Bien, c'est près de la Mairie, près de rue Mercadet, ça va. Mais le vingt-cinq? Les numéros montaient, montaient, et moi aussi les marches. Oh, c'était tout en haut après les derniers. Navré, j'ai constaté, que même deux heures d'avance, j'étais la deuxième. Un jeune homme me précédait déjà.

Nous avons attendu. La femme de l'agence est arrivé avec un retard de demi heure. Bien, venez, vous deux. Ensemble, nous avons monté au premier étage, mais... par la fenêtre, une fois entrée, cela paraissait le quatrième! Un parc en bas,du lumière, de la vue. Les deux petits pièces m'enveloppaient avec amitié. Je veux ca!

Tant pis, qu'il n'y a pas vraiment des pièces séparés, tant pis, que la cuisine est minuscule, tant pis, qu'il n'y a pas qu'un coin douche! J'ai lutté pour l'avoir, triché même un peu disant que j'ai un bon travail alors que je venais arriver. Donné un papier en anglais pour le prouver. J'ai habité là vingt deux ans.

Pour ma société aussi, j'ai choisi (après avoir été menacé d'expulsion à cause de travail à domicile) pas loin. Près de marché Poteaux pour une année, rue Duc derrière la Marie ensuite. C'était devenu vraiment mon quartier, ma ville, mon dix huitième.

Il a fallu des années que j'admette que en face, sous la butte, vers Moulin Rouge et Pigalle, c'est aussi mon quartier, c'est aussi mon dix huitième. D'abord, Abesse et son marché qui m'ont conquis et la petite place en haut entre Place de Tertre et Abesse plein de même chateigner que le parc de Kolozsvàr. J'y venais m'assoir sur un banc et lire. Rever.

Puis de marchand en marchand, je descendis vers Moulin Rouge et lentement, je m'habituais à la diversité de cette merveilleux arrondissement. Un bon marchand des livres antiques (fermé hélas depuis) près de Moulin, une boutique pour faire des copies ou imprimeur, près de rue Clignancourt, les marchands des tissus, vers Saint Pierre. C'est "mon dix huitième", tel que je l'ai retrouvé, après m'avoir dû pratiquement m'enfuire septembre 2001, trois ans plus tard, en 2004 septembre, quand j'ai fait plein des photos.

Surtout les gens, qui y travaillent et vivent. Comme hier, un peu. Mais hier, après seulement une heure, je suis revenue chez moi, dans mon banlieu. Vrai, un peu triste. Des gens que je rencontre ici, pas mal, ne sont pas ceux de là. Je n'arrive pas avoir le même contact et le contact est important.

samedi 23 juillet 2005

Paris 18e 2004

ParisBallade-0627Pour ceux qui ont le temps et la curiosité : voir mes autres images sur Paris 18eme, quand je me sentais encore "chez moi" là.

Promenades photos en septembre 2004 Paris 18e
devant, sur et derrière la Butte Montmartre
en 107 photos au choix
Paris 18e sept 04
ou alors,
Paris 18e une autre promenade
l'année 2004
diaporama en 20 photos
Paris 18e oct

Arrivé à la Mairie 18e aujourd'hui

Je suis arrivée à la marie de 18e et pris le petit Montmartrobus, heureuse de monter sur "ma Butte". Mais, sur la route, un sentiment curieux : je n'avais aucun envie de descendre de bus et me promener en haut. Vrai, il y eu un peu de brume, mais ce n'était pas ça.

Pourquoi je me suis sentie tout étranger de ces lieux? Le septembre dernière j'y suis encore allée enivrée de bonheur d'y être!


Près de place de Tertre, l'habituel homme en jeans et tête rasé, faisant semblant de lire son journal, en fait, je crois qu'il doit être là pour veiller à tous les tournistes et au lieu aussi. Hélas, de plus en plus besoin et pas seulement des picpockets.

J'ai passé en bus, ensuite, prés d'où j'avais habité 22 ans, je ne me suis arrété non plus, je n'avais aucune envie de descendre.

Le chauffeur m'a laissé continuer bien sûr sans problèmes, j'étais d'ailleurs le seul sur le bus jusqu'au Pigale, quand j'ai demandé si je peux retourner à la Mairie. Même ma "maison rose" aimée était obscurci des voitures et me paraissait presque disparaitre entre tous les autres maisons, qu'avant, je ne les voyais même pas.

Avec un dernier regard vers le Lapin Agile, cabaret folklorique ancienne, auquel tellement des souvenirs me lient, j'ai continué mon chemin et bientôt, via Pigalle, sans escale, je me suis retrouvée "chez moi" devant la mairie de 18ème, près de café Nord Sud.


Et vous savez là-bas, ce qu'il lisait, cet allemand sympatique, le seul avec qui j'ai parlé quelques minutes? (Il parle avec un peu d'accent allemand, mais très bien français)
Il lisait en anglais le dernier Harry Potter!

Sympa, non?

Marché Poteaux

Je me suis dirigé vers "notre marché", rue Potaux.

Lui, ne lisait rien, il utilisait le journal pour collecter des sous.


Une autre café sympa au coin m'attendait.


Oh, heureusement il y a toujours à Paris qui se font des calins (que j'ai pris, pendant que je dirigais en fait le camera vers l'homme qui lisait son journal.
Et voilà, arrive, derrière aussi un personnage intéressant!

Un autre jeune couple et près d'eux, derriére, une dame qui lit un livre : pour mon group "People Reading" sur le flickr!

et en bas (j'aime bien cette image, pourquoi?
il me rappelle la siècle dernière ou même celle d'avant)


Et voilà mon "personnage" entre pour encore un petit rouge (j'ai eu l'impression que ce n'était pas le premier). Au coin, j'ai bu aussi un express, très très bon.

Puis, nous sommes sortis, lui et moi aussi.

Là, je découvre qu'il était le poissonier. Mais, il y avait aussi la poissoniére qui travaillait pendant ce temps-là.

Le voilé en grand, en me souriant, il s'est rendu compte enfin, que je le prenais.


Retour, vers la Mairie. Ces dames, voulaient acheter du vin, je ne me suis même pas rendu compte jusqu'é la maison, de sa réflexion dans la vitrine.

Par contre, elle, marchait hélas, avec beaucoup de problèmes et s'arrétait de temps en temps.

Heureusement, mes pieds vont un peu mieux.

Je ne suis pas entrée au café Nord Sud,

mais, j'ai retrouvé devant, de nouveau, "mon" allemand et il m'a donné, cette fois-ci, son adresse email : nous avons discuté encore quelques minutes à cette occasion. Avez-vous lu, vous aussi? Je croyais que c'était pour les enfants seulement! Il doit y avoir quelque chose si aussitôt paru, deux millions étaient déjà vendu partout dans le monde!


J'aime bien regarder la rue et la vie devant les cafés aussi, j'étais finalement contante de mon promenade, même s'il reste un peu de mal de coeur pour Montmartre et Paris.


C'est très bien d'habiter en banlieu et j'ai un petit jardin, mais avec qui discuter des derniers livres et comment trouver de nouveau des copains?
Les photos d'aujourd'hui en 41 photos Paris 18e jul.05

J'y vais!

C'est décidé, après tous ces jours à la maison, aujourd'hui, je vais à Paris. Probablement, je vais retourner à mon autre ancien "chez moi" : la butte Montmartre et ses environs, de 18e arrondissement. Et bien sûr, derrière la butte, près de la Mairie, que j'ai toujours senti encore plus "à moi".

Saisons et le cerisier


par Julie70.
24 images

de printemps à l'hiver
dans mon jardin

photos de
printemps 2005
été et automne 2004

vendredi 22 juillet 2005

Testes et mystères

Ma rose, celle de 12 juillet, touche vers la fin de sa vie.

A quoi sert d'avoir la possibilité d'écrire justifié en Firefox, si, dans d'autres navigateurs comme l'internet explorer, ceci ne reste pas disponible et vrai? On va essayer ici, ce qui marche et ce qui ne marche pas. Par exemple, ce paragraphe, je le veux justifié et la prochaine au milieux.

Et, ici, ca marche, comme le timbre poste!
hurrah hurrah,
mais...

  • Et les points, listes ? vont-ils rester dans IE
  • La dernière fois, il a refusé à rester

  • Mais non, ils ne restent pas. Pourquoi?

Je commence à comprendre: Firefox's éditeur écrit utilisant des "div" et des "style" qui devraient mieux rester tel quel en Internet Explorer.
Essayons, mais avant, je mets encore une image prise ce matin: elle s'est mise au début, bien.

Hier soir


Vide par Julie70.
Photo prise pour refléter un peu ce que j'ai senti hier, avant d'aller prendre les gosses.Ensuite, les choses sont tournées et lentement, je me suis approchée de plus en plus. Et les enfants de cette génération, adorent être photographiés et "jouent" font des grimaces, s'embrassent pour montrer combien ils s'aiment. Plongée dans un lieu multiculturel, où aucun des enfants ne pense pas que les autres sont "différents" : quelle joie!

Du loin d'abord, elle me regard de bas.

Un plus près, mais toujours séparées

Puis, de près en groupe
Déjà, elles apprenent à écrire et en prennent du plaisir de le faire à la place de leur parents : je sais écrire mon nom! Chacun, l'a fait à tour de rôle. Les autres filles regardent et commentent.

Même mon petit fils, un an et demi plus jeune pourtant et gaucher comme moi et mon oncle, écrit déjà en majuscules et avec application son nom sur la registre de sortie.

Ensuite ils posent, me demandent de faire des photos, encore et encore, s'approchant de plus en plus, d'abord à deux, puis à trois, puis à quatre. Nait en France comme mon fils déjà, mais probablement, leur parents ou grand-parents venant, comme moi, de quatre partie de la globe.

Je ne me sens plus du toute seule ou isolée!

jeudi 21 juillet 2005

Pigeons aussi


Love par Julie70.
Près du pont, en passant la rivière de petit Somes,
après avoir visité les lieux de mon enfance.

Cela m'a fait sourire et allégé mon coeur un peu lourd
(en juin, Cluj ou Kolozsvàr, voyage).

Je suis en train de revoir mes images, pleines d'images, faites pendant la dernière mois, j'espère, que vous n'en avez pas assez, encore.

Table de matière

Cela fait depuis longtemps que je voudrais qu'à chaque fois que j'écris un article, note, appellez-le comme vous le voudrez, automatiquement, une Table de matière s'écrit dans mon blog.

Enfin, j'ai découvert la recette!

Attention! Cela marche seulement avec les blogs de Blogger, ceux qui ont, comme moi, l'adresse "blogspot.com" à la fin. Mais, à cette condition, finalement c'est ultra simple.
codeMaintenant, vous me demandez, à quoi cela sert ?
C'est vrai, pour le Index principal, la page dernière sur laquelle nous écrivons, déjà les dernières dix notes étaient là, mais par contre, quand on va vers une page "Archives" alors, là, oui, c'est encore plus utile!

Pour que le code s'incrit (et les titres avec leur liens vers les notes apparaissent dans tous les pages Archieves aussi)(février, mars... à juin dans mon cas), il faut que, après l'avoir mise bien sûr dans la place voulu (dans mon cas tout suite après le profil et les archives) vous acceptez que le Blogger, Republier Tous les fichiers de votre blog et pas seulement ceux de l'index. Et voilà, maintenant si vous allez (ou j'y vais) dans mes archieves Juin par example, ceux marquées avec les dates de début et fin du mois, vous avez tous les titres des notes disponible et chacun mène automatiquement, à la premier clic à la note qu'on veut lire ou parcourir.

(Fallait savoir seulement, bien sûr, mais avant j'ai travaillé des heures et des heures pour obtenir une résultat pitoyable).

"Ma vie, mon oeuvre"

Un nouveau blog, appellé "Ma vie,mon oeuvre", très riche et très divers!
Je viens de découvrir berlioz amateur de musique et, depuis hier, fils d'un étudiant à l'école Polytechnique. Il a écrit lui aussi sa liste des plaisirs (bonheurs) quotidiennes, c'est à travers cela que j'ai découvert son blog, mais je suis sûre que j'y reviendrai bientôt.

Petits plaisirs

Missy m’a convié à livrer les petits bonheurs qui font ma vie de tous les jours, puis, le passer à quelques autres.

J'ai écrit ceci comme une liste, en Mozilla s'affiche comme il faut, en IE non, je m'excuse, je ne sais pas que faire pour l'instant : quelqu'un peut me le dire ?
  • •   le toucher de drap sous et sur moi le matin

  • PtsPlaisirs Drap fin
  • • les oiseaux qui chantent dès l'aube, si la fenêtre est ouvert
  • la fraicheur de matin après la lourdeur du soir
  • le café pris au lit, le toast fraichement grillé et son odeur, et le goût de beurre qui fonde et des fois même quelques abricots comme m'offrait maman à mes anniversaires
  • PtsPlaisirs Fruits
  • • les commentaires sur ma site flickr sur mes dernières images de hier, et même sur des images enfuies dans des anciens sets découvrertes dont on me parle et commente
  • • quelques mots écrits sur mon blog pour qu'on le trouve quand on se réveille tôt, la pensé de l'offrir... même si je n'en sais pas bien à qui
  • fouiller dans les images et les blogs des autres, copains et copines mais aussi celles des inconnues, en français les textes, mais pour les images de partout de monde: souvent, découvertes soudaines, innatendues et merveilleuses
    PtsPlaisirs Livres
  • • lire un roman arrivé juste hier, commandé il n'y a pas longtemps sur le net, d'un auteur aimé, un livre pas encore lu devant moi, me plonger dans un univers lointain, me sentir dans la peau d'une autre, même quelque fois d'un homme si bien, si bien, que je n'ai pas rencontré peut être que dans les romans et à travers l'internet
  • • rêver avant même le vrai réveil ce que je dirais, écrire dans ma tête pleins de récits que je vais raconter plus tard, bientôt, même si cela ne sortira pas comme en moi, même si je n'oserai pas tout dire toujours, même si mon français m'empêche de m'exprimer tel que je voudrais
  • •me dire en conduisant la voiture des tas des histoires que je raconterai et savoir que quelqu'un les lira, que j'ai quand même un audiance, des gens pour qui je compte un peu
  • • le sourire si vrai de mon petit fils se précipitant vers moi : Mamie!!! le soir au maternelle

  • • le doux calin avec lequel ma petite fille se frotte de moi et son visage un peu timide mais si efficace "je peux, mamie?"

  • • les coup de fils de ma fille, habitant si loin

  • • les email recus des gens connus et d'autre jamais vus

  • • les roses de mon jardin : une le 12 juillet, 15 maintenant, d'autres arriveront même si certains disparaissent

  • PtsPlaisirs Mes roses
  • • le ciel appercu pendant que je me baigne le soir, les nuages roses à travers la fenêtre, ce film de la nature gratuit et magnifique me souriant souvant, même à travers les nuages gris, jouant et pourchassant les uns les autres, vite ou lentement

  • • l'eau chaud de baignoire dans lequel je me plonge

  • PtsPlaisirs Ciel de salle de bains
  • • la piscine, quand je m'y decide d'aller nager et comment je me sens après 500 métres

  • • faire des photos, avoir des réactions à mes images et mes écrits

  • • rencontrer des gens sur la rue, des inconnus, me souriant quand je leur demande si je peux les prendre, m'approcher des gens ne soit que quelques instantes, plus près, croquer quelque chose d'eux qui m'attire et me plais et les montrer aux autres aussi

  • • essayer d'écrire sur mon dernière voyage, mais, déjà imaginer le livre et le plaisir que j'ai pu le faire! le plaisir que je l'ai réalisé! j'y suis allée seule, sans m'appuyer sur personne! j'y pense tous les jours, que "tu as pu, tu l'as fait"

  • • le plaisir que j'ai pris à écrire mes petits plaisirs et aussi ceux que j'aurais à lire bientôt, dans les blogs de Gelzy, Jaques et Catherine, tous les trois adroits avec les mots.

Et maintenant, je passe le corvé ou plutôt 'plaisir ou bonheur" même si "petit" (y a-t-il des grands et petits?) d'écrire une liste sur leurs petits plaisirs de jour à jour à : Gelzy qui peut faire chanter les siennes comme il a chanté au mariage hier, Jaques qui vient fêter son anniversaire, et Catherine pour qu'eux aussi, comme moi, se rendre compte à travers les petits riens qui nous enchantent, combien il y en a pour chacun de nous et, eux, comme d'habitude, peuvent les mettre en vers ou en prose.