Les meilleures intentions

Je pourrais dire "je ne regrette rien". Ce n'est pas vrai.

D'abord, Paule, responsable de groupe n°2 APA (association pour autobiographie), m'avait écrit que nous allons nous rencontrer hier, à trois heures à l'endroit habituelle, donc café Luis Philippe. Je suis partie de la maison vers une heure et demi pour y arriver à temps.

Hier soir, à neuve heures passées, elle daigne de m'écrire, "je suis désolée, je me suis trompée" et pour ajouter, ensuite "mais de toute façon la groupe déborde cette année, cherches-toi une autre". Elle n'a pas eu même l'élégance de me le dire avant que je vais pour rien à Paris. Pourtant, elle fait mine d'une grande dame! Comme quoi, les apparences...

Anciens archives, transformé en musée, une belle entrée

Confronté à passer quatre ou cinq heures à Paris, je n'ai pas obéis à mon premier instinct qui me conseillait d'aller dans une biblioteque lire, et je me suis mise à me ballader et faire des photos. Bien sûr, c'est ma nouvelle passion et Paris, oh Paris! c'est quand même une merveilleuse ville et offre des possibilités tellement plus riches que ma petite banlieux.
De Hôtel de ville le quai de Seine jusque pont Luis Philippe, puis vers Baubourg sans le savoir, avec des tours et détours pour arriver rue Saint Denis vers quatre heures.Ennivrée, je me suis promenée au gré de mes envies et allant par les rues qui m'attiraient.

Les bouquinier sur le quais fermés, mais l'automne c'est magnifique!

"je vends de cheval" mais la boutique c'est une sorte de bijouterie

Quand le clown demande de l'information

Et d'autres, le cherche dans le plan de Paris 0;)

Où est le numéro 68? je tenais répérer les lieux.
Ah! j'ai trouvé un Cyberclub!
Mais non, ce n'est pas possible... vous n'avez qu'à regarder, ce que c'était à la place.


Passons, le restaurant bar est juste en face. Bien.
L'endroit de rencontre "Paris Carnet"

Le serveur, barman, patron, je ne sais pas, m'a dit: pas avant huit heures!

Que faire maintenant? Comment passer le temps, des heures, des minutes qui n'en finissaient pas. J'ai encore fait des photos, j'ai regardé aussi plus tard les gens passer devant une table et café. Le temps passait très, trop lentement.

Quand je suis retournée pour demander quand ils commencent à servir diner, le barman ou patron, je l'ai photographié, m'a dit "ils ont appellé pour dire que cela ne commence qu'à huit heures, pas à sept!" Comme on dit, c'était le goutte d'eau qui a fait déborder la vase. J'étais épuisée et même si difficillement, je suis revenue à la maison.

Près de Baubourg, bien des couples, mais les meilleurs images d'un couple relativement âgé se serrant le main au-dessus la table je l'ai raté, trop émue, pourtant ils m'ont souris ravis quand je leur a expliqué qu'il me rechauffe le coeur de voir des gens qui s'aiment, et même, elle lui a donné un baiser supplimentaire sur ses mains et ils se sont sourient avec une telle chaleur! Ensuite, même à moi un sourire gentille de la femme. Elle comprenait si bien.

Je trouve une lettre de Coyote "en décembre j'irai avec toi". Alors, il sera sûr, si quelque chose n'intervient pas de nouveau. Et, seulement ce matin, Paule m'écrit une lettre. Comme il parait que ce n'est pas élégant de publier de e-mail privé, je ne mets pas ici sa lettre qui m'a mise hors de moi.

En plus, il y a de bon dans tout: je suis revenue à la maison avec plus de cent cinquante photos, dont certaines vraiment réussis. Aujourd'hui, et les jours suivantes, je les mettrai sur ma site flickr et, certains même dans ce blog. On peut les voir aussi, à fur et à mesure dans le bar à côté. Mon temps et énergie n'étaient pas servis à rien.

Pas si agés comme mon souvenir me l'avais dit, et la photo n'est pas si mal finalement, de toute façon, c'est toujours un bon souvenir.