J'ai acheté d'avance, ce dimanche matin des cyclamens pour maman, (ses fleurs préférés d'anniversaire)après avoir posté deux de ses lettres. Pendant que je me fiancais et étaient dans les tourments de l'amour, elle était déchiréee.
D'une côté, très heureuse de mon bonheure, d'autre côté, elle craignait que cela va mettre la dernière goutte d'eau dans leur mariage et que son mari (mon père) va s'en aller définitivement, s'en séparer d'elle, l'abandonner tout à fait.
Elle souffrait, elle souffrait. De jalousie, de peur de futur, des incertitudes de ce qu'arrivera avec elle, quand il s'en ira avec " l'autre ".
A quoi cela à servi?
Pour elle, à rien. Elle s'était tourmentée, depuis presque le début de leur mariage, mais de plus en plus, près d'un homme pleine de charme et très infidèle. Je ne sais pas si jamais mon père l'aurait abandonné, je ne le crois pas, mais il était entiché sérieusement de celle, qui après la morte de maman deviendra son futur épouse et qui avait réussi à l'encorceller.
En tout cas, pour moi, cela a servi à quelque chose. Une exemple négative à ne pas suivre.
J'ai aimé énormément maman, elle était une des mes meilleurs amies, elle vivait, un peu trop d'ailleurs, pour moi. Et son époux. Malgré tout. Je la suivie dans l'amour de la littérature et de la poésie, son écoute des gens, sa chaleur aussi, j'espère. Mais je ne l'ai plus suivie, heureusement, dans la jalousie sans cesse.
Oui, hélas, j'ai choisi époux celui que je croyais fidèle, mais quand c'était prouvé le contraire, après la période de deuil très douleureuse, je me suis rébiffée. Je n'ai pas restée toute ma vie pleurer sur le lait renversé.
Maman, merci pour tout ce que tu m'as appris, par ton comportement, tes paroles, tes gestes. Et même par ce que j'ai appris à travers toi à ne pas suivre et qui m'a aussi aidé à travers ma vie, beaucoup plus longue que la tienne.
Hello Julie, très bel hommage à ta maman. Beaucoup de sensibilité dans tes écrits, j'aime. Bon début de semaine !
RépondreSupprimerSalut Julie, ça va bien ?
RépondreSupprimerJ'ai lu l'hommage que vous avez fait à votre maman et je l'ai adoré.
J'habite au Brésil et j'ai trouvé votre journal à la page du Blogger.com.
Congratulations. Vous écrivez très bien.
Je ne sais pas si vous comprennez la langue portugaise, mais si vous pouvez lire ce que j'ai l'habitude d'y écrire, vous pouvez me visiter. Mon adresse c'est Revista Temps de Vivre, un space où moi et ma chère amie Cosette Thenardier parlons sur la littérature et les faits de la vie.
Au revoir,
Lélio
Chère Julie
RépondreSupprimerJe serai à Paris du 27 au 31 octobre, je te laisse mon mail pour convenir d'un rendez vous:
lightandshade@hotmail.fr
Merci pour ta svisite sur mon blog....
Bises
Christine
Je suis ton journal depuis le tout début!
RépondreSupprimerTa mère t'a amené beaucoup, je crois, et au moins toi tu auras profité de sa mauvaise expérience... Ça t'a fait réagir dans le bon sens face à l'infidélité. Je continue à lire ton autre blogue avec beaucoup d'intérêt!!! (Sans oser trop le commenter puisque c'est du passé)
À bientôt!
Chère Julie,
RépondreSupprimerMerci d'avoir écrit ces mots touchants et beaux quand même.....
Ma mère et moi ne communiquons plus depuis des années et maintenant elle est malade..
Bises
Christine
Récit et souvenir douloureux... Il m'a beaucoup touché.
RépondreSupprimerSa souffrance t'a rendue plus forte face à la vie.
J'aime ta sensibilité et ta force.
Salut Julie ! Un bloggueur parisien qui t'a découvert par Holy
RépondreSupprimeramitiés !!!!! à bientôt à paris !
Joli hommage à ta maman...
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