J'ai toujours aimé les enfants, même quand je n'avais que dix ans je m'occupais des plus petits que moi. J'ai toujours voulu être mère, dès tout petit jouant avec une poupée, pas un tas, ma poupée. Plus tard, ne voulant pas de mari encore, mais désirant déjà avoir un enfant.
C'était un déchirement énorme, en 1960, une semaine avant mon mariage, décider à ne pas laisser en moi, l'embrion qui aurait pu être mon premier enfant, le fruit d'une nuit d'amour intense et fort. J'en dis quelques mots aujourd'hui dans mon blog de jeunesse. Peut-être pas toujours, c'est vrai aussi, pas à chaque fois, mais pour cette fois-ci surement, mon coeur sanglote encore.
Il ne faut pas croire que c'est facile! Qu'on s'en fout. Que cela ne heurte pas, qu'il ne reste pas des traces. Malgré tout, je dis: chacun doit choisir pour soi, en condition de son environment, ses circonstances, de ce qu'elle peut ou non faire ou ose faire. Personne d'autre n'a de mot à dire là-dessus.
Et les enfants, m'aiment eux aussi, ils sentent mon amour envers eux. Et non seulement ma fille, mon garçon, qu'à l'époque je craignais ne plus pouvoir même avoir, ni seulement mes cinq petits enfants, mais des enfants que je ne connais pas, comme ci-dessus dans la rue de PARIS 19e, me saluant avec de la joie.
Non, mon coeur ne saigne pas pour tout et tous, mais j'aurais tellement voulu celui-ci, qui aurait été le premier, si mon futur mari (dans une semaine), mon père n'auraient pas déclaré "pas question! maintenant ce n'est pas possible!" Regrettez, mais ne condamnez pas. Des fois, il faut prononcer, dire des vérités tel qu'ils sont, tels qu'ils étaient.
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