Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
lundi 31 octobre 2005
Le direct
Halloween au cabinet medical
Il parait que "rien de grave, juste un léger arthrose" et des douleurs qui arriveront avec de temps en temps.
Quand à l'excess, qui probablement me fait encore mal à un des genoux, le docteur m'a dit avec un charmant sourire: "mais il faut faire quand même des excess de temps en temps".
Il a raison. On ne vivrait pas si on se permettra pas, de temps en temps, des folies. En amour, en passion, ou comme c'était le cas pour moi cette fois-ci, dans un excès de promenade.
Je ne regrette rien.
Sauf, qu'il ma rappellé mon âge, qu'il m'a rappellé mon poids, qu'il m'ouvre les yeux sur mon absence d'excercisse. Me mets à ma place.
Mais je ne regrette les excess de ma vie, c'est les folies qu'apporte les bonne souvenirs et une impression de vivre en plein.
Les sages disent que les passions apportent les malheurs, et c'est vrai la plupart de fois, mais avant, nous avons des bonheurs que nous n'aurions pas si on ne se laisserai pas aller de temps en temps.
Alors, je ne suis pas allée au radiologie pour rien, même s'il ne va pas avec cela faire disparaitre mon douleur de genoux, même s'il n'a rien dit que la doctoresse n'avait pas déjà expliqué, autre que me rappeller "vivez!"
Et comme il a raison!
Comme quoi, les bons docteurs servent beaucoup plus que seulement lire les films radios ou vous prescrire des medicaments. Ils vous parlent comme un homme à un homme, les bons docteurs.
dimanche 30 octobre 2005
En attendant mon tour
Et mon tour est arrivé
Rien de grave, sauf que bouger ici et bouger là, finalement m'a fatigué davantage le genoux déjà sensible. L'important est que rien n'est grave, n'est-ce pas et que le radiologue qui a interprété les films m'a donné à réfléchir sur la vie. (voir la note suivante.)
Halloween commence
Malgré tout, je me décide d'aller acheter du pain, je n'en avais plus à la maison. Oubliant que l'heure a déjà changé (pourtant Patrique nous avait averti sur son blog), je suis allée trop tôt. Sur le chemin, j'ai rencontré cinq gosses mignons que voilà.
Bonbons! s'il vous plait. Quand je reviens, j'ai répondu. Je me suis souvenue des bonbon chocolat offerts par mes visiteurs hongrois au début de cette semaine.
Nous nous sommes bien amusés, j'ai fait plus de vingts photos d'eux et je suis rentrée chez moi toute contente de la vie et de l'humanité. Et, en plus, tout marche pour le moment miraculeusement de nouveau.
Ces deux sont des frère, quelle merveilleux sourire vers moi, encore!
Les images vous pouvez les trouver ici ou un diaporama rapide sur les gosses qui m'ont égayée ma journée sur place.
Le soleil se levait ici
Les medicaments que le docteur m'a donné m'ont aidé à mes genoux qui ne me font plus sentir qu'ils existent depuis hier après-midi,mais me font envie de dormir et me rendent en mauvais humeur. Où alors l'information franche qu'elle m'a donné que probablement ce n'est pas une tendinite mais de l'arthrose... durable et là pour rester avec moi?
En plus, en blaguant, elle dit "et il faudrait perdre 30 kilos d'ici noël". Ouie, je sais, mais depuis, je le sais encore plus. Je vais tâcher quand même à perdre un peu, même si trente ne me parait pas possible à atteindre même pour noel prochaine, mais alors, j'aurais encore plus des rides.
Si j'avoue à moi-même, et à tous en même temps qui me lisent, c'est cela qui a stoppé ce printemps, plus une mauvais issue d'une voyage, mon élan de maigrir. J'ai appercu sur une photo faite par moi de moi que j'ai l'air fortement vieille en maigrissant et j'ai pris peur.
Bon, je sais que je ne suis plus jeune, mais c'est dur a avaler et à reconnaitre quand, à l'intérieur je ne me sens pas ainsi.
Mais la santé est plus important, alors comment je serais si je réussi à perdre du poids, qu'importe, ça sera toujours moi à l'intérieur.
Haint, paint, joue, stimule
Nous le fêtons en nous déchênant chacun de nous à sa manière, en utilisant comme base ses autoportraits et le publiant dans une groupe créé pour lui où vous pouvez trouver à quoi vous amuser, si vous avez le temps.
Je lui avait écrit à demander si je peux publier dans mon blog, certaines de ses photos et s'il va nous enseigner une autre classe après sur le "créativité" qu'il a si bien fait. Voilà son réponse:
29 Oct '05, 9.39am c'est MY LIFE AS A HAINT dit:Je viens de reçevoir cette lettre dans mon mail Flickr, et je me le permet de le reproduire ici, avant consacrer cette entrée à l'anniversaire, aujourd'hui du Haint, que nous fêtons ensemble en groupe, ses amis, ses élèves, ses admirateurs et admiratrices. Imaginez-vous, il s'est même formée une groupe pour cela dans laquelle aujourd'hui nous allons tous ajouter nos créations sous la base des ses autoportraits, en essayant chacun de nous être créatifs (il a enseigné la créativité dans la !masterclass! de quelle je vous avais déjà parlé).
Bonjour Julie!
Yes, of course, you may use any of my photos for your blog. I would be honored.
I have no plans for any more classes in the near future. There are many excellent tutors scheduled (). Who knows maybe in a year or so I might consider doing another class. It was an amazing experience, very exhilerating but also exhausting. I was completely drained physically and emotionally by the end of it.merci, haint
Je l'ai connu à travers le group Autoportrait dont j'étais co-administrateur (ice?) jusqu'à mon départ vers la Roumanie en juin et redécouvert à travers le classe sur la créativité qui m'a énormément plu et dans laquelle il a tant mis qu'il l'a épuisé tant émotionellement que physiquement". Je connais bien cette sentiment d'épuisement totale après qu'on met (que je mets) tout ma passion, tout mes émotions, etc. dans quelque chose.
Enseigner par exemple, la plupart de fois j'ai l'impression que ce n'est rien, puisqu'il me plait et "ca vient tout seul", ça coule de source... Mais souvent, on en sort, drainé. Il faut avouer, que je recommence en depit de tout souvent. Puisque cela me passionne. Mais cela arrive aussi des fois après une entrée de blog dans lequel je mets beaucoup et dont je crains l'écho.
Probablement parce que je "retiens ma respiration, après avoir osé" quand je reçois quelques remarques rassurants prouvant que non seulement je n'ai pas choqué mais que mes propos ont trouvé un écho favorable, qu'on a apprécié ou compris ce que je voulais dire et le fait que j'ai osé l'affirmer, compte beaucoup. Je remercie spécialement, ceux qui ont commenté dernièrement certains de mes notes et, même, ont parlé de lui dans le leur.
Mais bien sûr, il fait énormément des images abstraits aussi, que je comprends moins que ses autoportraits, mais j'aime cette dernière qu'il a publié hier.
Mais passons à la fête! Haint m'a donnée la droit de le faire et l'envie aussi d'être plus créative encore qu'avant, de jouer avec les images, soi, ce qui nous entoure.
J'y avais habité pendant 22 ans, rue de Mont Cenis et le voila qu'il y est avec une de ses autoportraits heureux. Et ensuite en haut de butte Montmartre (dans ma veste, tiens).
Nous avons monté sur la butte et regardé Paris du haut, le voilà, que fait-il là? Je croyais qu'il habitait et était en Californie... Mais bien sûr, il peint sur la place de Tertre!
Bonne et heureuse anniversaire, Haint!
samedi 29 octobre 2005
Oser, avouer, maintenant et jadis
"I'm a student in London, Ontario (Canada), studying to get my Master's degree in English literature. I'm very short (under 5ft tall), I love books and sweets, and I am madly in love with my partner, Tudor (who is originally from Transylvania, Romania)" m'écrie Lauralei de sa site flickr où nous somme rencontrés et où vous pouvez voir ces photos et d'autres en grandeur nature.Pour traduire: elle finit ses études supérieures en littrérature anglaise (vous pouvez voir son visage sérieux et travailleur) et en même temps, elle est follement amoureuse de Tudor qui est originaire, par hasard, de même Transylvanie que moi. En plus, comme nous tous avons nos frustrations, moi c'était mes taches de rousseur à l'époque, cette magnifique jeune fille regrette ne pas être de plus grand taille.
Mais elle, et son ami, osent.
Comme nous, fous, l'un de l'autre, avons fait. Je publie, aujourd'hui aussi, les photos que j'avais faites, avant que je lui écrive ses lettres, que je commence à publier et qui deviennent de plus en plus chauds au fils des jours qui me séparaient de mon mari, mon amant. Je n'avais pas les mêmes possibilités qu'elle, ni l'espace nécessaire, mais à notre manière, nous avons osés aussi et montrés notre admiration l'un de l'autre aussi à travers nos photos.
Je voudrais montrer plusieurs choses à travers ces images d'aujourd'hui.
Nous ne sommes pas "un" et ne pouvons pas être représentées par une seule image: nous avons plusieurs facettes. La Lauralei rayonnante de bonheur est la même que la Lauralei sérieuse étudiante. Tudor de son portrait posé et le même que celui, joueur se laissant prendre dans une vieille baignoire au milieu de la nature.
Mais je voulais aussi, en même temps oser rappeler que ce n'est pas seulement les hommes qui aiment les corps des femmes, mais les femmes aussi peuvent admirer les corps de leurs amants, leur amoureux. Allez voir le magnifique nue artistique qu'elle a fait de son ami Tudor et regardez ci-dessous, ce que j'avais réalisé à l'époque, il y a quarante cinq années, sur mon mari et à ce que je pensais, en plus de ses yeux doux me regardant avec amour, pendant que je me couchais dans le petit chambre aux rideaux rouge foncé du petit l'hôtel italien à Bruxelles, toute seule.
Photos sur Sandou, 1960, les premiers mois de notre mariage.
Avez-vous regardé mon reportage photo sur ma visite mouvementé au cabinet médical, hier?
vendredi 28 octobre 2005
Comment je fais des photos
Comme d'habitude, je ne sors jamais sans mon appareil photo, au moins la petite. Beaucoup de vent aujourd'hui, mais le linge de mon voisin risque à pas sècher, il pleuvote.
Ces feuilles du cerisier sous l'arbre, près de linge m'ont donné raison d'avoir pris mon camera, je ne savais pas encore, que la photo de linge sous le vent me plaira aussi.
Arrivé dans la salle d'attente, une femme arabe "d'un certain âge", c'est à dire la mienne, s'est tourné vers un homme arabe, et ils ont commencé a argumenter dans cette langue. Elle voulait entrer sans attendre que son tour arrive.
Il lui répondit, d'abord en arabe puis en français et retour à l'envoyeur, rebelotte fermement: "pas question, j'attends déjà depuis deux heures" et "nous sommes aussi malades, tout comme toi!"
Elle lève la voix de plus en plus et commence à gesticuler davantage.
Malheureuse et furieuse.
Ces trois patientes en face de moi, tous contre la femme, pas question la laisser passer avant!
J'ai fait ces photos, sans qu'ils sachent, tenant la camera très bas et regardant dans le viseur.
La femme, dans sa jolie robe rose, continue à argumenter de plus en plus vivement.
Hurler et gesticuler, d'abord sur pieds puis assis prés de moi. Elle gesticule tant aussi vers ma voisine, l'autre côté de moi, que j'ai peur que sans vouloir je ne suis prise au milieux. Mais ce n'est pas moi qui était visée, quand elle a observée que je recule, elle me sourit pour me rassurer.
Finalement, le docteur prend la patiente suivante, mais sans la laisser entrer elle, lui prend aussi le papier qu'elle voulait faire signer.
Après quelques minutes, ayant recu le papier et partir, je lui demande si je peux prendre une photo d'elle. J'aime ses vêtements. Voila sa réponse.
Après qu'elle est sortie, je demande à l'homme "deux heures d'attente, vrai? Voila le réponse de l'homme, il éclate en rire et commence à s'expliquer.
Non, c'est à compter de quand je suis parti de la maison, et il rit encore.
Je peux vous faire une photo à vous aussi? je demande alors.
D'accord. Comme il n'aime pas celle que je lui montre.
il se lève et je lui fait une autre, qu'il dit préférer celle-ci.
Vous savez quoi, finalement je n'ai pas vu le docteur, peut-être je retournerai demain, mais je suis repartie avec cette magnifique sourire vers moi de la dame en rose!
Pendant que...
Et devant ma maison, les dernière branches rouges se prélassaient sous le soleil chaude.
Bientôt une rose s'ouvrira devant ma fenêtre.
A Canada, pendant ce temps, les premières flocons de neige ont recouverts tout, voilà l'image de Coyote des Neiges, ma première amie blog (qui faites aujourd'hui la première anniversaire de son blog en retard de trois jours). Nous nous sommes connus en janvier cette année, grâce à ses images enneigés d'alors et rencontré ensuite en France.
La première neige vient de tomber sur les fleurs de Quebec. Photo de flickr, par Francizka, née en Suisse et habitant maintenant à Sainte-Sabine, Québec, Canada.
Le monde est grand! Et la collaboration par internet très intéresante et fructueuse, comme le disait si bien Jaques sur son blog hier en publiant mes cerises et quelques lignes de moi.
jeudi 27 octobre 2005
Photo par Agota
Avant quitter mon ancienne vie
J'ai dû quitter mon logement et les meubles souvant venant déjà des arrière grand-parents. J'ai dû quitter les livres accumulés par maman et moi au fil des années et si proches de moi. J'ai dû quitter surtout mes amies, et, pour un petit temps, j'en étais sûre et j'avais raison, mon mari. J'étais décidé à revenir s'il n'arrivait pas finalement à me rejoindre.
Mais mon journal, mes neuf journaux, étaient une partie de moi et les quitter me chagrinait presque plus que tout autre chose. Sortir du pays communiste un cahier écrit à la main était strictement interdit et il a fallu attendre sept ans pour qu'ils me reviennent, et avec eux, une partie de ma vie, de ma jeunesse.
Sortir mes journaux écrits depuis mes dix ans était plus dangeureux, pour eux que sortir les cendres de ma maman. Pourtant, le douanier a pris l'urne que mon père a obtenu un droit spécial à sortir, et a renversé devant moi sur un papier journal leur contenu. Quand un léger poussière s'est levé dans l'air, j'ai faillis m'évanuir. La disparition de maman, qui a reçu son passaport trop tard, était trop récent. Et, près de l'avion, ils se sont appercu que je porte une mince chainette doré et l'ont pris aussi. Je la portait depuis mes onze ans pour ne jamais être nu sous la douche comme ma cousine disparu en fumée.
Bon, je n'ai pas pu prendre avec moi beaucoup des choses, mais je suis partie avec mes souvenirs et, en douce je souriais: un bébé dans ma ventre. Puis les vers de Heine, traversant le temps "douanier tu fouilles en vain mes bagages, la contrebande n'est pas là, elle est en mon esprit et, tu veras..."
Je suis partie aussi avec la force que l'amour de ma mère, les conseils et exemple de mon père, la perceverance dans difficultés et la sureté que je m'en sortirai d'une façon ou autre, n'importe où et en n'importe quelle conditions. Pas toujours facilement, c'est vrai, mais je m'accrocherai au moindre herbe qui pousse et je rebondirai à chaque fois. Déjà, cette sentiment que j'exprime dans cette dernière entrée de mon dernière journal écrit en Roumanie, m'a aidé énormément.
Allons il faut partir, Brell
Allons il faut partir
N'importer que son coeur
Et n'importer que lui
Mais aller voir ailleurs
Allons il faut partir
Trouver un paradis
Bâtir et replanter
Parfums, fleurs et chimères
"Je trouverai en moi assez de force n’importe où pour obtenir le peu dont j'ai besoin," j'écrivais alors. Finalement, c'est la chose la plus importante à retenir de tout ça et je vous souhaite autant à tous quand vous tombez en difficultés.
mercredi 26 octobre 2005
Merci Philippe!
Il parait qu'il serait mieux de dire plus que les liens qu'on visite chaque jour qui sont là aussi pour nos visiteurs, non seulement pour nous. Je me suis réveillée ce matin avec la question: que dire de chacun. Où je ne connais pas encore bien leurs blogs, ou alors je les suis depuis fort longtemps et, comme nous le sommes, ils changent, ils évoluent, ils sont trop multilatérales pour êtres décrits par un petit phrase! Je m'y suis de nouveau essayée quand même, mais je vous demande tous pardon. J'écrirai une longue entrée de vous, il y a tellement plus à dire de chacun!
Promenade Butte Montmartre
Les marches à côté du funiculaire de Montmartre, hier. (Excusez-moi, j'ai ajouté d'autres images.)
J'ai eu une journée bien chargé hier, dont je vous montre ici quelques images. Les deux biologistes jeunes de Transylvanie, dont l'une étudie maintenant vidéo à Budapest, sont restés deux jours et ont été une grande joie. Quelle plaisir à découvrir Paris à travers leurs yeux!
Zoltan taking Sacré Coeur du bas ah oui, quelle flexibilité en plus de regards spéciales sur les choses, imeubles et gens!
Un portraitist en train de convaincre Zoltan qu'il de se laisser croquer, il a même cru avoir gagné et a commencé à dessiner avant de se rendre compte qu'il ne sera pas payé.
Trois joyeux lurons, serveurs de place de Tertre, dont j'ai fait plusieurs photos et qui ont eu de joy à collaborer et se sont bien amusés. Celuis de milieux dit venir de Russie, de gausse d'Asie, mais tous s'entandaient si bien ensemble!
Un portraitist et son portrait en rouge comme réclame, il avait réussi, presque aussitôt après la photo il avait trouvé un client.
intimidé par sa peinture
Agata à Paris
Zoltan à Paris
Après Montmartre, Pigalle, puis Ile Saint Louis, et j'ai laissé les jeunes se promener seul ensuite au Marais. Demain suivent autres images, certaines de moi, d'autre d'eux, ils me l'ont permis.
Ce garçon de promenant sur les bords de remparts de la Seine, Ile Saint Louis, était le dernier à être prise en photo hier.
Pendant 22 ans en sortant de la maison j'ai vu ces marches (blog photo, puisqu'en grand c'est mieux). Mais s'il vous plais, liser la note que j'avais écrit ce matin...
Mes tresses à onze ans
Demain, je publierai la dernière entrée de mon 9e journal de mars 1961, mais déjà, hier, j'ai commencé un nouveau blog dans lequel, pour ce qui ne m'ont suivis à partir de mes dix ans, peuvent me retrouver et le lire comme un livre. C'est à dire il ne sera pas publié à l'envers, comme dans un blog.
J'espère qu'il sera plus facile à lire pour ceux qui ne m'ont pas suivi depuis le début de l'aventure, comme Coyote, un grand merci à toi!
En même temps, je vais continuer dès après demain à publier les lettres, qui, curieusement ont un ton fort différents que ce que j'écrivis dans mon journal intime. Elles dévoilent une autre femme, un autre relation entre nous. Oui, rassures toi, Coyote, je n'arrête pas: je continu d'écrire dans mon journal encore aujourd'hui.
Vous pouvez trouver le début de mon Journaldejulie, le journal d'au dela du rideau de fer que j'ai commencé sous l'assaut de Budapest par les russes dans une cave à dix ans et demi, au Journal de Julie et, s'il vous plait, surtout ceux qui ne m'ont pas suivie dans mon aventure, jettez un coup d'oeuil et dites moi si le format permet à lire à sa guise ou si je dois encore l'altérer pas mal. Cela m'aidera beaucoup, même si par la suite vous n'allez pas le lire. Merci à tous d'avance!
mardi 25 octobre 2005
Montmartre avec les jeunes
Cette fois avec mes deux visiteurs jeunes venus de mon pays natale. Et cette photo est pour "François et fier de l'être" qui préfère mes photos des personnages.
J'en ai fait un tas aujourd'hui, pendant que je leur montrais Montmartre, mais elles ne sont pas encore sur ma site Flickr. Et puis, j'aime bien ceci, même si c'est un peu flou. C'est un morceau de vie.
C'est fou comment mes¨copains de Transylvanie sont flexible et peuvent s'accoupir dans un seconde pour faire des photos, je vous montrerai tout ça demain. C'est très agréable de montrer Paris! Voilà, les premières 24.
Voilà mon "oeuvre"
Dans le blog parent, plutôt "enfant", journal de jeunesse, j'arrive vers la fin. Encore deux jours, deux entrées, et c'est terminé. Ensuite, quittant la Roumanie définitivement, j'ai été séparé pendant sept ans de mes journaux. Prendre avec soi quique soit écrit à la main, c'était interdit
J'ai des lettres, échangés entre moi et mon mari (séparés par deux fois pour quelques mois) et que malgré nos différends futurs nous avons conservées. Je les avais retrouvée et traduite en français. Nous parlions et écrivions en roumain entre nous.
Mais se séparer de quelque chose fait toujours mal au coeur, même si on le veut, même si on le sait que c'est pour sauver notre peau, notre vie, notre âme.
Se séparer d'un journal, d'un pays, des amies, d'un homme qu'on avait aimé, des espoirs que nous avons eu.
Mon coeur est lourd de tous mes séparations. En général je n'y pense pas, je vais en avant. Mais ce matin, comme s'ils avaient tous tombé d'un coup sur moi. Voire aussi aujourd'hui, à côté, la fin de ma branche rouge et des fleurs jaunes, mes dernières photos reflètent ce que je sens.
Julie, mets la tristesse à côté, et réjouis-toi de cette "peinture" que tu as réussis à faire et qui a plu, au moins à une personne déjà! Rechauffe-toi avec ces fleurs jaunes curieuses. Un peu différentes de celles habituelles de cette époque de l'année.
lundi 24 octobre 2005
Aujourd'hui, chez moi
Aujourd'hui deux jeunes de Roumanie, Kolozsvàr, sont venus pour deux jours à Paris. Ils ont été invités près de Poitiers pour montrer leur vidéo, ils sont biologues aussi, sur les oisaux.
Je suis allée avec eux pour deux heures montrer Paris de la voiture, faire un premier tour rapide. C'est fou, comme c'est grande et large et merveilleuse cette ville vue à travers leurs yeux.
Pour deux jours, j'aurais des visiteurs chez moi, ils me raconteront ce soir, ce qu'ils pensent, ce qu'ils ont ressenti, de leur première visite à Paris.
Faire l'amour
Julie "après" a 27 ans |
On parle en France plus facilement de la plaisir de manger et boire que dans d'autres pays, que de ça, pourtant les autres pays, regardent les français, à tort, légers. Parce qu'on avoue qu'on aime vivre? Nous travaillons aussi avec passion, en France!
Passion et créativité.
Lui, "après" lune de miel |
Comme avoir des amis ou manger ou respirer? Pas tout à fait. Chaque plaisir est différent de l'autre, mais dans chacun il faut mettre tout pour qu'en tire le maximum de joie.
Il ne faut pas croire non plus que les célibataires ou divorcés vivent plus intensément que ceux mariés! Pas du tout d'après mon expérience. Même si on rencontre plusieurs autres et on experiment la variétée (quoique je ne l'ai pas fait que fort tard dans ma vie) cela ne vaut pas la régularité d'un lien unique, d'accord, marié ou non. Ni la chaleur qui pourrait rapprocher deux êtres qui sont (relativement) sures l'un de l'autre et se connaissent.
Les photos que je viens de scanner ce matin, mises sur ma site photo flickr, témoignent des bonheurs des époux satisfaits. Elles disent aussi, que déjà en 1960 je n'étais pas si mauvaise portraitiste. Et, si je regards le visage rayonnant de mon mari à l'époque, pas si mauvaise en autre choses non plus.
Alors, pourquoi était-il si souvent insatisfait, irité?
Peut-être l'insecurité. Il avait toujours peur que je pars, le laisse, ou alors tout simplement c'était sa nature? Il a fait lui aussi des belles photos de son épouse satisfait. Nous nous sommes beaucoup amusés en tirant des photos, dont la plupart nous ne montrions à personne. Mais nous avions raison de les faire. Des souvenirs innoubliables, des témoignages des moments heureux (qui passent trop vite) reste. Pourtant.
Pourtant, quinze ans après, nous nous entendions toujours aussi bien, au moins, au lit. Mais hélas, cela ne suffit pas non plus, et je ne pouvais plus supporter ses brusqueries et infidélités. Je me demande encore, si on est content, pourquoi va-t-on ailleurs aussi? Je ne comprends pas avec mon âme, même si mon raison dit "il avait besoin qu'on l'admire".
Cela c'est une grande problème: les femmes ou filles comme j'étais, on l'admire, leur perseverance, travail, honêteté, etc. Puis, une fois qu'on l'a comme amante ou épouse, on voudrait montrer, en le poussant vers le bas qu'on est plus... qu'elles. Que faire?
Mais reste que c'est dommage qu'on peut parler si facilement des crêpes qu'on a cuisiné et c'est tellement difficile d'aborder d'autres plaisirs si importants pourtant dans notre vie.