De fin février à 11 avril 1959, seulement quelques semaines, mais j'avais réussi à rebondir et, de nouveau, voir tout autour de moi, et encore davantage en couleurs. Même si cela parait un metaphore aujourd'hui, je me souviens encore comme si c'était seulement hier, de ce matin pluvieux et grise, quand sortant du chambre d'hotel où j'ai passé la nuit avec Sandou (il était déjà allé travailler depuis longtemps) d'un coup les rayons de soleil ont percé les nuages et ma joie en les appercevant. Ma joie retrouvée dans la vie.
Une fois passée les jours les plus sombres, maintenant, chaque jour en publiant les entrées de mon ancien journal, je n'ai que de joie le matin. Au moins, pour un temps... Mais il faut chérir ces temps!
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