C'était le début de l'automne 1958, il y bien longtemps, mais comme je viens de publier l'entrée dans mon autre blog et mes reflexions d'alors, j'ai l'impression que c'est passé maintenant, il y a seulement quelques jours, et non pas depuis des longues années.
Je doutais de lui, moi, ma vie, les décisions de tout. "Il y a de la vérité, laquelle?" me demandais-je finalement. Et encore, tout allait assez bien dans ma vie, je pouvais encore choisir. Travailler. Etudier. Je sentais l'avenir ouvert devant moi.
Quelques jours plus tard après cette première demande de mariage de Sandou, le monde s'écroula sous mes pieds. Mais justement, je n'y suis pas là encore! Je suis dans le piteux restaurant où il avait balbutié sa demande et où j'ai été obligé de lui raconté notre secret famillial, bien gardé alors, sur l'émigration. Emigration, pas encore demandé, mais décidé par mon père. Presque arrangé... et j'y croyais, me tourmentais dessus. Pour bientôt.
Mais entre bientôt et le reste, il me fallait traverser des épreuves difficiles, la route de calvaire, des horrible chagrins, puis, oui, avoir des nouvelles joies inconnues jusqu'alors.
En réalité, ce fin d'octobre (j'avais 24 ans et demi) était la calme menaçant avant l'hurricane dans ma vie.
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