Seulement quelques semaines dans ma vie de femme, et déjà, je devais constater que pour certains, comme Sandou, n'avait pas de l'egalité entre hommes et femmes.
"il faut même faire semblant quelquefois que je ne le veux pas. Et alors..."
je n'écris que ces mots dans mon journal, mais je me souviens encore, après tant d'années, de mai 1959 à maintenant, combien cela m'a fait mal d'être réfusée, quand pour une fois, c'était moi qui proposais, initiais, espérais à faire l'amour avec lui. Non. Pas ici, pas maintenant.
Il a fallu que je me fâche, qu'il veuille me consoler, que je dis "non", cette fois moi et plusieurs fois pour qu'il a très envie et soit finalement très contant de lui même qu'il a réussi à me persuader.
Je n'ai pas aimé jouer de la comédie, cette fois je ne l'avais pas joué, mais par la suite, de temps en temps, je me rendais compte qu'il aime mieux quand il doit "me persuader", me convaincre, vaincre ma résistance. Pourtant, j'avais tellement espéré être ouverte avec mon amoureux, dire tout, ne pas cacher, se cacher, ne pas devoir jouer de la comédie!
On dit que les femmes sont rusés, mais souvent, on nous pousse, on nous oblige. Rien en moi ne le désirait pas. C'est tellement mieux quand on se découvre et ouvre et communique!
(Comme le disait Brigitte d'ailleurs)
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