lundi 12 septembre 2005

Mauvais place, mauvais temps

On dit je crois qu'il faut être, quelquefois, sur le bon place en bon temps, mais finalement, si ma vie a changé de tout en tout à partir de 1958, quand j'avais 24 ans, ne doit pas être dû simplement à une table ou mon refus de le donner à une femme qui allait devenir quelques années plus tard l'épouse d'un de plus grands tyrans. Il n'avait aucun éducation, (je crois même pas les premiers quatres classes primaires) et elle, s'imposa à lui avec son haut éducation.

Maintenant, après tant d'années, j'avais entendu qu'elle aurait même pas fini le lycée, mais de tout façon, elle réussit à devenir academicienne en marchant sur la tête des autres. Et, dans mon cas, elle était supposée d'avoir terminé les mêmes études de chimie à l'école polytechnique d'ingineurs que moi et en même temps. Mais, pendant que moi j'ai passé examen par examen, class par class, personne n'a pas appercu Elena C. entre nous. Elle ne fréquentait ni les classes ni les salles d'examens, ce que je sais pour sûr, c'est que le meilleur prof a 'sauté' parce qu'il ne lui a pas donné des bonnes degrés, donc, elle a dû quand même aller de temps en temps.

J'ai terminé mes études en même temps qu'elle était supposé à les avoir fait et terminés. Je travaillais (depuis cinq ans) là où elle était décidé de s'imposer, la place qu'elle s'était choisie, d'ailleurs, n'était pas juste une chercheuse parmis d'autres, comme moi: aussitôt "ses études" finis, sa diplome imprimé, trois mois après elle est devenu directeur de tout l'institut de recherche chimiques de la Roumanie! Moi, je n'étais surement, qu'un des marches sur laquelle elle foula ses pieds pour y parvenir. J'ai dû gener, et surtout en ne s'inclinant pas devant elle, aussitôt en sa présence. Encore, circonstance en ma faveur: je ne savais pas qui j'avais hurté de mes paroles et mon refus de m'incliner jusqu'au terre en son présence majesteuse!

Croyais moi, pendant des dizaines d'années, je n'osais même pas prononcer son nom, j'avais peur qu'on me tue tout simplement. Elle était méchant, vengeresse, et je n'aurais pas été la première.

Et malgré tout cela et ce qui suivit, affreux pour moi, (perte des études, perte de travail, mis au ban...) ce n'a pas finalement été la période pire de mon existence, cela viendra presque dix ans plus tard... mais je me sentais perdu, tout s'était effondré sous mes pieds que j'avais bâti depuis des années et années et pour laquelle j'ai travaillé et sacrifié tellement.

1 commentaire:

  1. Enchanté de fair votre connaissance! (Je suis lecteur très fidèle de L'homme qui marche).

    Avez-vous lu le roman Incognito, de Petru Dumitriu? Je suis en train de le relire; je l'ai lu pour la première fois lorsqu'il soit sorti en anglais, en 1964. C'est formidable - mais peut-être pour vous très pénible.

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