Je viens de publier la première entrée de l'année 1959 de mon journal: je me décidais, enfin, d'accepter ce qui existe. Ce n'était pas facile à l'époque, après la perte soudain de mon travail et l'insécurité que je ressentais sur l'incertitude de notre émigration et les probléme entre mes parents devenant aussi de plus en plus grave.
L'année 1959 sera bonne pour moi. Mais avant remonter, comme dans la fin d'un bon roman, presque tous d'ailleurs, il y aura un descent dans l'enfer. Un des coups les plus durs de mon existence. Par contre, dans la vie il n'y a pas de solution miracle et rapide: il faudra attendre plus de quinze ans avant que j'obtiens une diplome qu'on va me retirer sous les pieds la dernière minute.
Tout fois, j'ai eu la force, de m'accrocher à un brin d'herbe et "accepter ce qui existe" me rejouir de ce qui est possible. Je viens de publier trois notes aujourd'hui dans le blog jeunesse pour m'approcher plus vite de la sortie de tunel. Je devrais m'en rappeller de cela plus souvent quand je me sens "par terre" pour des raisons beaucoup moins graves qu'alors. Et si on me juge par comment je suis devenue, trop ronde, front abîmé, et oui, souvent même paraissant mon âge réelle? Je me sens, à l'intérieur encore jeune. Je trouve encore de qui m'accrocher pour m'en sortir.
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