Dans mon enfance, le soir 5 decembre et le matin de 6 decembre, le jour de 'Nicolas' oncle, 'Saint Nicolas, père Noël maintenant ici), c'étaient peut-être les jours les plus excitants pour l'année pour les enfants.
Après avoir soigneusement astiquoté nos chaussures, (si nous avions les bottes puisqu'elles étaient plus grands et on peut toujours espérer!) nous les mettions le soir, avant de nous coucher entre les deux fenêtres, qui se trouvent dans mon ancien pays partout. Probablement pour mieux concerver la chaleur pendant l'hiver assez froid.
Cette photo d'une fenêtre délabré prise l'année dernière à Kolozsvàr (Cluj-Napoca maintenant), ma ville natale, montre mieux comment ces fenêtres sont construites.
Nicolas déposait pendant la nuit. Souvent je me forçais à ne pas m'endormier pour le guetter, lui ou, ce que je soupçonais, mes parents, mais finalement, le sommeil était plus fort.
Le lendemain dès le réveil, nous trouvions les chaussures bourrés des bonbons, des crayons couleur, et bien sûr, aussi des boulots dorés. La tradition (et maman) disait que les bonnes enfants, sages pendant toute l'année reçevraient des sucreries et des petits gâteaux, les mauvaises et non obéissants seulement des verges (j'ai lu qu'ailleurs c'est père fouettard qui l'apporte et pas oncle Nicolas comme c'était chez nous alors). Comme nous étions l'un et l'autre, chacun s'attendait à recevoir les deux. J'aurais même été vexé à ne pas l'avoir!
Chez nous, Nicolas (père Noël en France) ne descendait du ciel à travers la cheminée, mais grimpait du bas et entrait par la fenêtre (comme j'en ai surpris un dans ma rue, en avance).
Et celle-ci, je l'ai attrapé dans mon voisinage, je l'ai vu, de mes yeux, j'ai vu!
Je raconterai demain, ou ce soir, le récit d'un matin de six décembre que je n'ai jamais pu oublier, le premier St Nicolas que j'ai passé sans mes parents, chez ma cousine.
Quand j'étais petit, un matin du 25 décembre, j'ai affirmé à mes parents que je l'avais vu, notre Nicolas-Père Noël. Je l'avais vu passer dans la "ruelle du lit" (c'est l'espace qui séparait mon lit du mur). Aujourd'hui encore je suis sûr que c'était lui : habillé de rouge avec une blanche... mais on ne m'a pas cru !
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