On peut voir sur cette très ancienne photo, pris le 1885, que mon arrière-grand mère était de tout autre étoffe que ma grand-mère.
Je me suis toujours dit d'ailleurs que je lui ressemblais plus en caractère à elle, n'ayant pas la douceur de grand-mère Sidonie, mais plutôt la détermination de arrirère grand-mère Paula. Et son esprit d'entreprise.
Elle était la plus petite de 13 enfants et a eu 7, dont six ont survécu dont une seule était fille, l'aînée, Sidonie. Restée veuve jeune, elle conduisit une petite fabrique et même, pris un amant, préfect avec qui il se rencontra en cachette pendant trente ans. Comme ils n'étaient pas de même religion, ils ne se marièrent jamais. C'était vers le début de siècle dernière.
Après la guerre, (qu'elle a survécu par miracle, grâce à sa volonté et la bonneté des soeurs catholique de l'hospice qui la cachaient,) en revenant de l'école en 1946, je passait la voir souvent et elle me racontait, tout en tricotant aveugle et n'arrêtant pas, la vie. D'elle, de ses enfants, ses petits enfants. Le récit sur elle, se trouve sur ma site flickr, en anglais.
Elle m'a inspiré énormément de l'optimisme dans la vie et c'est d'elle que j'ai appris que tout malheur qui arrive peut mener à quelque chose de bon dans notre vie. Quand nos chemins sont détournés de leur chemin habituelle, la vie nous offre, elle disait, une meilleur route dont on ne rêve même pas avant.
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