Nous avons accompagnés Charlotte, qui ne fait plus qu'en cerceuil cette dernière voyage à Congo Brazenville. Alice, qui venait toujours avec elle chez moi et l'accompagnait aussi partout, n'a pu aller avec les autres.
Les coutumes sont différentes d'une pays à l'autre, d'une culture à l'autre. A Congo, on accompagne à sa dernière demeure les gens habillé en blanc et avec une trace de noir dedans, c'est ainsi qu'elles étaient les trois femmes partant, mais Alice, aussi, avait mise sur son jeans une tissue de même couleur pour signifier sa deuil.
Elle aimait tellement Charlotte! En plus, elle était probablement très triste à ne pas pouvoir y aller elle aussi et se sentait isolée.
Plusieurs hommes sont venus aussi à l'aéroport pour aider avec les bagages et dire un dernier adieu.
Les autres partaient avec Charlotte, elle se sentait isolée.
Les trois qui sont parties accompagner le cerceuil et assister à l'entêrement, après avoir finalement réussi à enregister les bagages, et avoir dû payer le surplus de poids. Quelques minutes de détente avant embarquer. C'est une costume d'enterrement traditionelle chez eux, blanc, avec un peu de noir dedans.
Les nièces de Charlotte habitant dans le province sourient contante de la photo que je leur fais.
Elle est la fille de Charlotte, habitant pas loin de moi. Alice habite chez eux.
Avec cela, je dis aussi adieu à cette femme magnifique qu'était Charlotte, avec qui j'ai réussi à m'entendre même si nous ne parlions la même langue. En trois ans en France, j'étais la seule blanc avec qui elle eux contact, c'est triste.
C'est ainsi que je me souviendrai de Charlotte.
Il faudrait aller plus les uns vers les autres. Se connaitre mieux. Il y a tellement de bonnes choses dans chacun. Dans la plupart des gens.
Tous ces beaux portraits, ces beaux visages :-))
RépondreSupprimerCharlotte avec toi était entrée dans la maison. Nous aussi nous avons de la peine, une légère peine, qui nous éloigne de nos certitudes et de nos obssessions. Grâce à toi un peu d'humain, un peu de nous, a été partagé avec la vérité de la vie. Tu as été notre ambassadrice. Je n'ai plus d'objection sur la capture des visages quand elle est à ce point juste et fraternelle.
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