Il n'y aura plus des maroniers rue du Chateau, pas loin de moi, comme d'ailleurs il n'y eu jamais à mon avis du chateau non plus.
"Ils détruisaient le trottoir", était l'explication de la Mairie dans un papier reçu il y a quelques semaines, je les savais donc condamnés. Les voir en train d'être détruits m'a quand même fait quelque chose.
Ceux de mon enfance, dans le parc de Cluj, sont toujours là, je les avais visité et photographié en juin, d'autres enfants pourront jouer dessous avec des marrons (chataignes?). Mais pas avec ceux de notre voisinage.
Pour le moment, seulement deux habitants de la rue étaient là, regardant avec regret mais sans trop de amertume la destruction se faire. "J'ai pris moi aussi des photos, me dit la femme, mais quand les arbres étaient encore là tous."
En tout cas, dirons certains, les enfants de cette rue étaient surtout des enfants des imigrés - et alors?! Ils ont aussi besoin de jouer, mais c'est vrai, pas sur la rue. En quelques ans, leurs enfants, auront des arbres dans le parc qu'on vient à peine créer et où les arbres ne donnent pas encore de l'ombre.
J'ai photographié aussi vite, un des trois derniers qui attend son tour, sombre pendant que le tronc déjà par terre, se rappelle de ce qu'il avait été.
L'arbre coupé pleure, comme un peu il pleurait hier soir dans mon coeur.
Quand on les abat, si on écoute bien , les arbres pleurent, gémissent.......
RépondreSupprimerUn arbre à terre par le fait de l'homme est d'une grande tristesse.
Christine
oui ça fait mal un arbre abattu, j'avais fait un reportage là-dessus aussi dans mon quartier à Arles. Mais vois-tu avec les règles de sécurité, certains arbres sont jugés dangereux parce que trop vieux, alors on les coupe pour en replanter des jeunes qui abriteront les futures générations...ainsi va la vie...
RépondreSupprimerb
Ca me fait penser à une chanson de Francis Cabrel "L'arbre va tomber".
RépondreSupprimerNe pourrait-on pas laisser les choses là où elles sont ? Juste un peu. Même de temps en temps. Et ce serait nous qui nous pousserions, qui ferions un détour, pour éviter le danger...
Ce ne serait pas plutot le trottoir qui detruisait les arbres, par hasard?!
RépondreSupprimerC'est toujours dommage d'abattre un arbre qui a vecu un certain temps! Les maronniers, en plus, c'est sympa!
Mais bon, faut comprendre, faut bien faire de la place pour les voitures et c'est vrai que les racines des arbres peuvent detruire les structure de beton.
Merci pour le reportage!
Tu parles du parc de Cluj de ton enfance.
RépondreSupprimerEst-ce qu'il s'agit de Cluj-Napoca en Roumanie ? SI oui, j'y étais la semaine dernière ! :-)
Je me souviens moi, d'une hantise à passer sous les maronniers derriere l'évéché. Les marrons ou les châtaignes en tombant faisaient du bruit, ils s'éclataient sur le sol mais aussi sur les véhicules et les gens. Mais quel plaisir, enfant, à monter avec quelques alumettes piquées dans un marron, toute une ménagerie.
RépondreSupprimerNostalgie...
Oui, Kolozsvàr en hongrois, Cluj, quand je suis née, et maintenant, depuis Ceausescu "Cluj-Napoca", c'est bien de la ville que je parlais.
RépondreSupprimerEh oui, quelle plaisir de faire des moeubles avec quelques alumettes! C'était plus de nostalgie en fait que le regret pour ces maroniers (ou chataigners) de cette rue-là, de toute façon on les coupait comme s'ils étaient à l'armée.
Je n'aime pas non plus qu'on enlève les arbres. Y en a un certain nombre qui ont été abattus près de chez moi, notamment de grands peupliers, et ils me manquent. Mais le pire évidemment fut ce qui arriva avec la tempête en 1999. La stupeur d'en voir autant à terre.
RépondreSupprimerParfois nous pouvons vraiment nous interroger "mais où s'arrêtera la bêtise humaine ?"
RépondreSupprimerPourquoi l'homme ne sait-il pas mieux cohabiter avec la nature ?
Flo