Expérimenter, communiquer, tâcher de vivre pleinement. Prouver a soi et aux autres, depuis dix ans déjà
mercredi 16 novembre 2005
Hier soir, j'étais avec les mômes
En revenant, j'ai apperçu que sur la site flickr, ce jour-là, cette photo à moi était nommé "le plus intéressant de la journée" (finalement, il y en a six tous les jours et la mienne n'était que la première entre six...) Etrange, n'est-ce pas?
Surtout, que c'était entre les images que je voulais jeter au première abord, faites à Roissy lundi matin, d'un vieux monsieur au chapeau mais bougant trop vite. Je l'ai manipulé un peu pour le groupe !masterclass! où nous sommes maintenant dans "surréelle ou réelle" en changeant surtout les couleurs.
Au gymnase, en attendant que mes petits enfants sortent de leur lecon de sport, elle attandait aussi, avec sa petite, qui l'année dernière à peine pouvait encore marcher. Quelles yeux bleu magnifiques, toutes les deux! Et, enchantés que je leur prennent en photo.
Souvenir de l'humiliation à cinq ans par ma cousine ayant des yeux bleu et pas noisette comme moi, qui chantait "celle aux yeux bleu est la plus belle fille" et toute la famille l'aplaudissait. Je me suis sentie moche par la suite. Et maman, n'aimait pas mes taches de rousseur.
Voilà mon pouce, David, a la maison. Grimpé tout en haut de l'armoire. Mais un peu fatigué.
Ensuite, ils se sont décidé de descendre tous les deux à la fois et j'ai réussi les prendre en plein action.
Fatiguée moi aussi, pendant que je me suis couché sur le lit de David, pour les prendre mieux, une photo sans pardon au flash qui ressort tout mon front abîmé. Mais je voulais prendre mes yeux, et je crois que je l'ai réussi cela.
Elle me rappela cette autre photo d'une jeunne fille, de quinze ans.
Heureuse, rayonnante et de nouveau confiante, ayant reçu l'insigne de jeunesse convoitée depuis longtemps.
Elle ne savait pas encore qu'on va lui prendre et la jeter dehors de l'organisation de jeunesse à cause de son père arrêté par la securitate et fait disparu pour sept mois.
Avec ce récit, dont justement je parle dans mon journal de jeunesse (façon livre), on revient en cercle à cette photo avec laquelle j'ai commencé ce note. Ces gens venus au mileux de la nuit pour prendre mon père. La photo de début, qui a tellement plu sur la site photo internationale, me la rappelle un peu par son air sinistre.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
J'y lis les yeux de l'espoir et ceux de la sagesse. Les yeux de l'attente et les yeux du savoir : les yeux du bonheur "d'être".
RépondreSupprimerBises
Quel regard Julie ! Jeune ou moins jeune il est tout aussi vif et passioné.
RépondreSupprimerAmitiés.