mercredi 2 novembre 2005

Tel que je me sentais hier

J'ai pris ces photos en allant voir la fille de Charlotte. Elles reflètent non seulement ce que j'ai vu mais aussi comment je me suis sentie hier. Celle-ci était la première.

La deuxième prise est sortie un peu flou, et ce matin j'ai joué longtemps avec elle, finalement cette version me plait le plus.

Est-ce qu'elles vous parlent? Que vous disent-elles?
En revenant à la maison, j'ai appercu ces réflets dans le parbrise de ma voiture, la maison voisine et un bout de mon jardin curieusment pas trop déformés.

Elle montre aussi que je n'ai pas passé toute la journée à faire le deuil, de toute façon pour le moment je n'arrive même pas à croire qu'une femme si pleine de vie et joie comme Charlotte n'existe plus.

C'est l'automne, mais par ici, pas loin de chemin de retour, j'ai trouvé pleines des roses blanches. Je me suis approché d'une: la voilà. J'ai décidé à la dédier à cette grande dame de Congo que j'ai connu la fin avril dans la rue, attiré à prendre une photo d'elle à cause de sa robe d'été coloré qu'elle portait ce jour froid "parce que c'était élégante", et grâce à son visage animé et souriant que j'avais apperçu quand elle s'approchait avec sa fille.


Et la dernière photo est juste un amas des briques, pierres.

photos du 1 novembre 2005

Hier d'un coup je l'ai vu comme une façon à moi de marquer un tombe et déposer la rose blanche dessus, au moins virtuellement puisque je ne l'ai pas cueuillis. Me permettant à penser à celle qui est venu plusieurs fois par la suite travailler dans mon jardin "parce que cela lui manquait, parce qu'elle aimait ça" même si elle n'a pas eu le temps de mettre les fleurs que nous projettions. Cette ombre pourrait être elle, c'est pour cela que je l'ai laissé dans l'image, mais ce n'est que moi prenant les pierres, me rappelant d'elle.

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