samedi 5 novembre 2005

Tout qu'on peut faire

Bon, je joue, mais à partir d'une image fait hier, je trouve que c'est "appropriée" ce matin.

Fait avec "flickrtoys", ajouté par un developpeur indépendant et offert librement à utilisation à tout un chacun. Vous pouvez faire des couvertures de magazines, des mozaic des images, des titres CD, des affiches sur la rue, etc. je n'ai pas essayé tout encore.

Hélas, l'internet, le web, flickr, tout cela est adictive!

Au moins s'amuser un peu au lieu de pleurer, le chagrin viendra de toute façon. Et puis, n'est-ce pas, d'après moi au moins, c'est nettement mieux que le télé!

3 commentaires:

  1. On ne t'oublie pas. Je suis allé à Paris Samedi et j'ai traversé la banlieu au lieu de prendre l'autoroute. Ce qui frappe, ce n'est pas la violence, non c'est plutôt la désolation des regards, l'absence de buts et d'espoir, la pauvreté et le délabrement. Etais-ce ainsi pendant la guerre?

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  2. oh, non!

    pendant la guerre on avait un but: survivre d'abord, trouver où habiter où se cacher, trouver quoi manger, quoique cela soit, etc. on espérait que cela va se terminer et ceux qui perdait l'espérence et se laissaient aller, muraient plus vite.

    Tout la banlieu n'est pas pauvre et délabré, ni désolé, il y a pleines des petites villes pleines des idées et de vie, même avec des habitants très mélangés. Chacun tache de faire de son mieux et en plus, il y les voisins qui sont plus solidaires les uns des autres qu'à Paris.

    Je n'ai pas vu de violence, heureusement d'ailleurs pourtant on en parlait même pas loin de moi.

    Je n'ai pas vu "désolation des regards" même pendant la veillée mortuaire, non plus dans le marché ou supermarquet.

    L'absence des buts?

    Mais chacun, s'il n'a pas encore doit chercher à trouver diplome, boulot. Amour, enfants. Amitié. Je ne comprends pas du tout pourquoi tu t'imagine tout cela juste en regardant de voiture.

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  3. Je suis passé dans une zone très sensible encore pleine de la noiceure des pneus calciné. J'y ai vu des gens déoeuvrés au regard vide qui semblaient attendre on ne sait quoi, dehors. Qui assis, qui debout, le plus impressionnant c'est qu'ils ne regardaient même pas passer les voitures, ils semblaient attendre. Je sais bien qu'il ne s'agit pas de toute la banlieue, mais ce coin m'a fait une étrange impression. C'était du côté de ST Denis.
    Bise A+

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