C'est halutinant, ce qui peut encore arriver dans nos jours et à Quebec dans un hopital: digne de ce nom? Négliger une mère atteinte de septicémie, faisant des hautes fièvres, et ne voir un docteur "pour la sortie" que trois jours plus tard en coup de vent! Et sans même bien lui expliquer que c'était passé. Je pensais que cela peut arriver seulement... en France.
Il y a 43 ans, j'ai bien failli mourir, à Lyon, mais j'étais seule, mon mari ne m'avait même pas accompagné à l'hopital. Etolane avait eu, heureusement, Juan en luttant pour elle. A Lyon à cette époque on avait peur de toucher une femme qui faisait une fauche couche : "si on dirait qu'ils l'ont aidé à avorter?" Mieux valait "laisser faire la nature" quitte à laisser saigner toute une nuit! J'ai survécu, combien des femmes en sort mortes!
Il y a seulement quinze ans, toujours a Paris cette fois, j'ai eu un accident de voiture et un vertebre tassé, j'ai vu un docteur à l'admission, le vendredi soir, et puis comme c'était férié et long weekend, seulement mardi matin un autre docteur pour faire ma sortie, en plus, ils m'ont placée dans le service stomatologie parce qu'il manquaient des malades là! Bon, mais en fait je n'ai pas failli mourir comme Etolane il y a juste quelques jours!
J'ai pensé tellement souvent ces jours à elle! Et voilà, à peine entré à la maison, elle blog de nouveau!
Que des choses sont passées depuis qu'elle a publié, il y a quelque jours seulement cette image! Une naissance et bonheur, la lutte pour survivre ensuite dans l'hopital. Elle nous écrit de nouveau de la maison et nous rassure, et nous parle de son mari qui a tellement lutté contre l'inertie du systeme et la bétise des gens. Pour elle et pour le bébé et pour leur famille.
Ce n'est donc jamais fini l'horreur de laisser faire, heureusement non plus ces êtres merveilleux qui font tout ce qui est dans leur pouvoir pour aider.
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