vendredi 6 mars 2009

Crocus après la pluie


L'hiver n'est pas tout à fait fini, et les traces d'automne reste encore, les feuilles mortes qui résistent par exemple, cohabitant avec les fleurs de printemps s'ouvrant lentement, timidement.

Il y a tellement à faire!

Je ne me sent pas bien, et hier je ne suis pas sortie, probablement aujourd'hui je n'irai non plus ailleurs que faire des courses tout près.

J'espère, cela passera. Il doit passer!

J'ai envie me mettre sous le lit, de nouveau dans le lit au moins. Heureusement, hier j'avais un bon roman à lire, fini ce matin. J'aime les livres de la vie et de l'amour qui en plus, donnent aussi des messages. Ce livre en avait un, puissant.

Après un coup dur, ceux qui en sortent finalement, même si après long temps forts, ce sont ceux qui admettent que ils ont changé, un nouveau soi sortant des décombres. Une vie nouvelle à refaire, refaite.

Quelle message puissant et si bien illustré dans le roman lu!

Ce matin me sentant encore très faible, peur d'un virus qui attend à sortir ou quelque chose qui ne va pas, une malaise soudain au réveil, j'attends que tout cela passe. Non, ce n'est pas grave et il ne s'agit pas de moi, maintenant, dans le roman.

Mais dans ma vie, j'ai déjà sortie souvent, renouvelée, après les décombres de mon passé détruit et d'abord amèrement regretté.

5 commentaires:

  1. Bonjour Julie!
    des romans comme ça, moi aussi j'adore... et je relis souvent mes Rosamund Pilcher - je ne m'en lasse pas! (winter solstice est mon préféré). Connais-tu cet auteur?
    J'espère que tu te sens mieux.
    Et est-ce que tu veux bien donner le titre de ton roman?
    Merci et bonne journée...

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  2. ici l'hiver qu'on croyait parti fait un retour en force. as-tu lu le livre Le masseur aveugle ? t'a-t-il intéressé ?

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  3. Quand la forme n'y est pas quoi, de mieux qu'un bon livre pour nous tenir compagnie. Bon repos.

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  4. Peut-être Julie, le début de ton texte et la photo qui l'illustre sont une explication aussi de ton état, l'hiver qui se termine mais qui hésite, l'envie d'hiberner qui persiste. Tu es printemps et été, plus que quelques jours à attendre, la forme va revenir avec ta soif d'ailleurs, même si l'ailleurs est voisin de l'ici. Je t'embrasse fort.

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  5. Accrochons-nous, le printemps est là, au détour du mois.

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