lundi 16 mars 2009

Les irlandais - et les hongrois


C'était une fête un peu tristounette.

Non comme je me le suis imaginée. Et dire, que l'année dernière j'ai tellement regretté de devoir retourner avant la défilée!

Je suis sûre que l'assassinat de trois anglais en Ireland du Nord, dont un devait partir à Afghanistan deux jours plus tard, a dû en avoir une influence. Au moins sur le nombre des gens présents, mais aussi dans l'esprit des présents.

Pourtant, les bandes ont défilés (la plupart en jupe écossais) et joué, les gosses agité les drapeaux, et pas mal des gens mis des chapeau verts (qu'on pouvait acheter avec 5 livres sur place), certains très rigolos que vous pouvez aussi voir dans la diaporama inclus dans cette note.

Plus je regardais, plus je me rendais compte: les couleurs Irlandais sont les mêmes que ceux des hongrois: rouge blanche verte! Seulement, je crois en ordre inverse, avec le vert prédominante.
St Patrick London Center_0010St Patrick London Center_0048
Je ne comprends pas beaucoup sur deux Irlandes, je n'ai pas été que dans celle de Sud Ouest, d'où je suis revenue avec des merveilleuses souvenirs.

.Il y avait du monde, tant à Trafalgar Square que au long de trajet de la parade. Dans le parade des gosses très jeunes mais aussi des femmes et hommes marchant difficilement à cause de leurs âge. Fière de défiler. C'est surtout en comparant avec la foule de Diwali que je dirais "peu des gens" ou même ceux regardant la défilé de 1 janvier en pleine hiver.

Impressions de la défilé: pleines des choses intéressantes, comme vous pouvez le voir si vous voulez, pourtant...

J'aurais repartie avec ces pensées si je n'aurais pas aperçu, juste avant la défilée un homme âgé - de mon âge! en chapeau Irlandais amusante et foulard au même couleurs agitant sa main au bord de la trottoir et tout heureux d'être prise en photo, par moi.
St Patrick London Center_0055

Nous avons commencé à parler.

A un moment donné, il m'a dit:

"Mais je suis d'origine hongrois."

- Quoi? Pas d'Irlande?

- Non, je suis arrivé ici il y a 56 ans, en 1956 de Hongrie. Je suis marié. Avec une anglaise. Mon épouse est là.

Elle se reposait assise au bord un peu plus loin.Je lui ai souris de loin, à son épouse, puis nous avons commencé à parler hongrois. Moi, et l'homme habillé comme un Irlandais.

- J'habite à Londres, tout en sa périphérie, m'expliqua-t-il, mais ma fille habite en Irlande, j'ai aussi deux petits enfants Irlandais. En tout six! ajouta-t-il très fier.

Un peu à l'écart, au bord de la trottoir, nous avons commencé à parler en hongrois avec délice. Ni moi, ni lui, n'avions occasion de le pratiquer souvent.

Il me raconta des ses problèmes et opération à la main et me donna le programme des concerts gratuits d'après-midi au Théâtre Nationale "Il y a une fille hongrois là, allez la voir". Il se sépara avec regret de moi, mais j'avais envie de voir, et photographier, des "vraie Irlandais", en fait, la parade qui arriva déjà.

Je ne sais pas grande chose sur l'Irlande de Nord, mais dans la Irlande indépendante de Sud il y a pas mal des polonais (et probablement aussi des hongrois) et leur économie est florissante, l'afflux des nouveau venus les a aidé.

Suis-je allée hier au centre de Londres pour prendre des photos et voir la fête de Saint Patrick? Ou pour rencontrer un hongrois et à travers lui aller écouter des concerts gratuits près de la Tamise et là-bas, peut-être... ainsi va la vie.

Une chose dans laquelle on entre, conduit à une autre, imprévue!

2 commentaires:

  1. as-tu l'adresse du hongrois pour remettre cette discussion sur le grill ,

    RépondreSupprimer
  2. Tu as tout l'art de nous démontrer ce que nous oublions trop souvent, le fil de la vie qui nous mène ici ou là, par hasard ou par choix, c'est cela le grand étonnement et le grand plaisir de l'existence, ne pas savoir... Je t'embrasse fort Julie.

    RépondreSupprimer