Je coure toujours d'avant, comme il y a cinq ans, prends des nouvelles images, sans m'arrêter assez sur certaines et en tirer tout ce qu'on peut.Je continue à expérimenter: ici à l'intérieur d'un restaurant chinois.
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Il n'est que cinq heures moins vingt, (le 15.7. 2004,) trop tôt pour se réveiller, mais comme je n'arrive plus à dormir...
Les photographies prises "point avec la lumière" et les couleurs des fleurs, puis maintenant pouvant les modifier avec Photoshop ou d'autres logiciels, c'est enivrant tout ce qu'on peut faire, presque trop. D'une seule photo prise, on peut faire des innombrable variations, tous donnant une atmosphère ou message différente, d'un autre style. Combinée avec les retouches, filtres, c'est fou tout ce qu'on peut obtenir.
Je devrais m'arrêter, exploiter mes images déjà prises, je n'arrives pas. (2009: toujours pas) Et souvent, en sortant avec une intention, je prends finalement autre chose et reviens avec quelque chose inattendue.
Le treize le soir, je me suis essayé aux feux d'artifices, avec une résultat lamentable, mais le photo du monsieur, le vieux noir, près de moi, est remarquable, et aussi celles des fleurs dans la nuit prise avec flash. Hier, je suis sortie pour les poids de senteur déséchés sur la clôture de feu madame Filipetto et je suis revenue avec des images des petites fleurs rouges longant le mur que l'autre voisin a dû planter. Elles m'offrent un tableau impressionniste, autant qu'une seule fleur peut être belle, autant qu'un champ enchante aussi.
Je ne vois pas assez bien avec l'appareil quand je les prends, mais souvent à cause de cela j'ai des bonnes surprises. Et puis, c'est une occasion de regarder davantage le monde autour de moi.
En plus, ce qui ne sort pas bien, ou tel que je le désirais, je l'efface ou modifie profondément.
Oui, peinture avec la lumière, de soleil ou les lumières artificielles de la nuit et même des fois du flash. Je ne réfléchis encore (vais-je jamais?) assez: la passion m'aveugle souvent et me pousse en avant. Mais l'instinct, l'expérience aidant, les expérimentations et conditions variées, je m'améliore, c'est à dire les images prises deviennent meilleures avec le temps.
Je fais plus des photos de la nature qu'avant, comme à chaque clic je ne dois pas penser combien cela me coûtera, en plus, je vois presque aussitôt le résultat. Mais aussi parce que l'ancienne appareil m'offrait mieux les distances, par contre celui-ci excelle en près et macros, me permet de prendre aussi le poids de senteur à ses débuts, son zénith et ses grains séchés ensuite. Nous changeons, la nature se modifie plus vite encore.
Maintenant que j'ai pris mon secrétaire, mes vases, à tous les coutures, et moi avec différentes facettes, je peux me concentrer de plus en plus à la nature et les gens rencontrés.
Pour moi, la photographie n'est pas "c'est ainsi", puisque je me suis déjà prouvé que selon le regard, l'angle, la lumière, la disposition, etc. on donne une aspect très différent - tant de moi que des autres ou les choses. C'est mon regard vers le monde.
Même si j'en écrivais pas, je l'avais déjà avant, mais pas tant que ça. Finalement, je crois que mon petit appareil numérique acheté il y seulement quelques mois, avant Pâques, m'a transformée, ayant eu un fort impact sur moi et ma vie.
Aujourd'hui, avec un camera numerique, on prend le photo avant de penser a ce qui est beau.
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