vendredi 27 février 2009

L'attente

Impro_0109Je me suis rendu compte ce matin, que la vraie problème de mercredi, au groupe Improvisation, n'était pas ce qu'ils faisaient.

Ils se sont bien amusés, ont eu des mouvements très bonnes, et la plupart de temps ont agi avec beaucoup d'initiative comme on leur demandait de faire.

Que de coordination et de gestes parlants!

D'accord, de temps en temps, rarement, leurs éclats de voix me heurtaient, j'avais envie m'enfuir. D'accord, je ne comprenais pas cette esprit de match de foot, les Bravo! Ouuuuuiiiiii! criés à chaque idée entre eux, de l'un à l'autre. Et alors?

Ce que je ne comprenais pas était surtout la différence entre ce que je m'attendais à ce que j'ai trouvé. Je me disais qu'il serait fait des scènes, lentement l'un ou l'autre ou un couple ou trois parlant et bougeant, comme si c'était dans la vie, mais conflictuelle pour la rendre plus intéressante. Probablement, on peut improviser aussi cela. Sans danse, ballet presque, sans se coucher par terre ou faire le chien (il l'ont fait bien d'ailleurs.)

En parlant pas avec "bababa" ou "tra la la" comme souvent, ils l'ont fait, comme exercice, mais en ayant quelque chose à dire.

Bien sûr, je comprends bien, avec mon esprit, que c'était nécessaire, pour que le group suivant les imite, en observant avec soin leur mimes et essayant deviner. Ce que je comprends avec ma tête, n'a pas aidé mon coeur ou quelque chose d'autre, qui reste mal à l'aise après l'expérience.

Pourtant...

L'expérience m'a aidé à comprendre mieux l'importance entre ce qu'on s'attend et ce qu'il existe. Aussi de l'attente des Anglais à ce que les autres se comporte comme eux. Les attente des groupe qu'on se comporte comme ceux du groupe, et pas différemment. Combien des fois, je ne l'avais pas fait, agissant autrement qu'on s'attendait!

Dans certaine discussions commerciales, cela m'a servi drôlement bien: l'autre ayant préparé un scénario de discussion et moi, ne connaissant pas de scénario commercial, le détruisant, gagnant tous ses arguments, naïvement d'ailleurs, sans me rendre compte. C'est un troisième en regardant de dehors qui me l'a fait remarquer ensuite ce qui s'était passé.

D'autre fois, je me rends compte finalement. "Je n'aurais dû m'asseoir sur la première rangée." Je la fais, ici, pour mieux entendre, l'anglais n'est pas encore si facile à comprendre. Mais souvent, sans dire, la première rangé est réservé au dirigeants. Quand je demande "puis-je" on dit oui, puis je me rends compte que c'était en fait la place de quelqu'un qui parlait plus tard. Trop tard pour moi de changer bien sûr.

Des fois, surprendre est bien, autrefois, il peut décevoir ou heurter. Quelquefois il sera bien d'y penser, même si je ne peux pas changer comme je suis, je peux quand je m'en rends compte de changer un peu mon comportement.

Peut-être déjà au déjeuner des anciens ce midi?

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