Lundi, c'était une très bonne réunion de Artist's Way, - le chemin de l'artiste ou, je dirais, de la créativité. Dorénavant, au début, nous parlons ensemble, puis une partie Walks, se promène et va un peu plus loin, pour parler de deuxième livre de Julia Cameron, "Walk in the World".
Chis, a repris le group en septembre, et lui a rendu vie, mais début janvier il a rendu le "bâton de général" à Paula.
Tous les deux conduisent très bien et prend la chose très au sérieux. Et comme Paula ne peut être à la fois en deux places, c'est moi qui m'occupe, plus au moins de l'ancien groupe. En fait, ce que je fais est de laisser les autres parler et avoir le maximum des initiatives. Ils en ont, des merveilleuses!
Paula s'est découverte ayant pleine des merveilleuses initiatives, elle aussi, chacun conduit à son style, en y ajoutant quelque chose.
Comme d'habitude, le soir, après la réunion, je traverse le pont piéton sur la Tamise.
Hier, c'était la grande journée de d'inauguration de Barack Obama. J'ai suivie tous les discours publiques en direct transmis par le BBC anglais. Heureusement, puisque les fragments ne lui rendent pas assez hommage.
En fait, il a démontré, depuis le début, qu'il entend à travailler vraiment en équipe. Ce qu'il voulait exprimer, était distribué entre lui et les autres, chacun y mettant un bric. J'ai aussi apprécié, même si les journalistes l'ont déploré, qu'il n'a pas inventé un nouveau phrase magique: il veut qu'on se souvient de lui de ce qu'il va faire, et probablement aussi simplement le fait qu'il est arrivé là où il est, non pas par une phrase; aussi fort qu'il soit.
Mardi encore, hier soir, je suis allée parler devant plusieurs dizaines des photographes indépendants de la région, je n'étais pas la seule, mais la dernière et la plus longue à parler.
Merci, je n'ai pas eu de problèmes à trouver mes mots, être compris en anglais, ni à suivre l'idée et le fil que je me suis proposé, ni d'accéder en direct à ma site flickr. Sauf, bien sûr, que j'ai changé un peu, me rendant compte que utiliser le souris et regarder les gens en face en même temps n'était pas évident, j'ai donc utilisé le souris moins préférant parler en regardant en face les autres.
Toutefois, j'ai montré trop d'images défilant trop vite, et celui qui m'a invité m'a finalement interrompu, avant que je peux tout montrer ou dire. La prochaine fois, si jamais on m'invite encore à parler, je dois écouter plus ce qu'on me demande à faire et aussi mieux chronométrer combien dure ma présentation. Aussi, apprendre, comment on parle et montre en même temps davantage.
Aujourd'hui, mercredi, j'aurai l'interview par téléphone de reporter de Nous Deux. Je serai ravie d'y figurer avec quelques lignes, fermant le cycle de ma vie du temps les plus sombres, quand moi même j'avais besoin de ce que j'y lisais.
En tout cas, comme tellement du monde partout, j'ai plus d'espoir dans l'avenir qu'avant. Non seulement la mien, mais celui des enfants des enfants, comme disait Obama. Quand les politiciens essayent de penser à plus loin, c'est en tout cas un très bonne signe.
Combien de temps vous allez rester à Londres? on me le demande souvent. Que dire?
A presque 75 ans, je ne fais pas des plans de très longue durée, mais je voudrais rester, autant que je peux, autant que la vie et le destin me le permet. Il y a tant à faire et à découvrir, même après 75 ans!
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