lundi 19 janvier 2009

L'art choque, dérange

Plus je lis le livre, The Artist's Way de Julia Cameron, disons relis ou lit avec plus d'attention, plus je trouve des bonnes idées qui y abondent.

L'art souvent dérange, puisqu'il expose, met en lumière des choses profondes enfuis en nous. Dont on voudrait ne plus penser. Ne pas y croire, laisser enfuis.

Est-ce que ces trois coques sont réelles ou artificielles? Je ne sais plus. La dernière fois quand j'y étais je les croyais réelles, mais comme ils n'ont pas changé un iota depuis des semaines, maintenant je crois qu'ils sont un décor fabriqué.

Comme des fleurs artificielles.

Ils rappellent, non seulement le viande qu'on peut trouver dans la boutique derrière, mais aussi les tableaux de chasse anciens à la mode à une époque. En même temps, dans notre temps et époque ils choquent. Tel quel, on pense rapidement, "les pauvres animaux".

Derrière, on trouve des étales des produits divers venant des fermes.

Je me suis dit aussi, d'où venait cette "art" des statues des porcs qu'on peut trouver un peu partout en Angleterre. Bien sûr, cela doit dater de l'époque quand tant ont été infectés et le monde ne voulais plus du porc anglais. N'est-ce pas? Cela doit être une contre réaction.

Ma façon d'étaler ma vie, raconter non seulement les hauts mais aussi les bas, non seulement les "jolie" choses que j'ai traversé et fait mais aussi les moins "avouables", dérange certains, enchante d'autres.

Dans le temps le plus noir de ma vie, vers mes 37 ans, un article décrivant l'expérience des autres femmes ayant traversé des choses semblable à la mienne, m'a énormément aidé. Je dois cela à une numéro de Nous Deux. Peut-être, certains peuvent dire "c'est populiste", peut-être, ou dire que j'écris "toujours de soi", mais si une seul ou un seul peut y puiser de courage, cela valait la peine.

Je vais continuer mon Retro-blog, même si cela devient de plus en plus difficile, en arrivant vers 70 ans et les victoires qui m'ont donnée courage dans ces mois-là, juste avant de la découverte des blogs, qui, de nouveau, lentement, m'ont changé la vie.

Souvent, je n'ai aucune difficulté de parler de tout, mais quand je sens un frein, probablement c'est encore plus important.

Même si je ne publie plus tous les jours dans mon Retroblog d'anciens textes, qui s'approchent de plus en plus des débuts de ce blog-ci, je ne vais pas m'arrêter. Je vais raconter mon 70e année, tel que je me le suis fait alors ou peut-être même un peu plus, en y ajoutant comment je le vois aujourd'hui. Dur, dur de m'y mettre des fois à recopier de mon cahier; je trouve milles des choses à faire plutôt. Mais mon "après 70 ans" m'a donné du courage, je le dois aux autres à leurs offrir quand on le lira.

Oui, il y a une vie après 70 ans.

1 commentaire:

  1. Ce qu'on raconte peut toujours aider quelqu'un Un alcoolique qui raconte sa guérison peut en aider un autre et c'est ainsi dans tous les domaines.

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