samedi 31 mars 2007

Toute petite, en réalité

Tiny flower in my garden
En préparant pour la mois qui arrive et qui sera "couleurs" dans le groupe afterclass, j'avais pris hier cette image presque bicolore dans mon jardin. De près et latérale, elle pourrait être grande.

Je me sens des fois aussi toute petite, même si autrefois je me grossis l'importance.

Hier, en préparant mon expo photo de dimanche, on a mit devant moi les panneaux préparé avec mes images des femmes de Maroc travaillant à partir des grains d'Arganier. Vite, je les ai réordonné.

- C'est ainsi que vous vouliez dire n'est pas?
- Je pensais les mettre en ordre... a partir de casser le grains jusque l'huile a la fin.
- Comme maintenant, n'est pas? Juste celle-ci n'est pas a sa place.

Il y avait quantre images par panneaux, préparées avant que j'arrive. Elle les réordonna comme avant:

- Mais en l'ordre!

Finalement, j'ai compris. Ou est-ce elle qui me l'a dit clairement? Elle lisait de droit vers la gauche comme l'écriture arabe et hébreux, pas comme moi, habituée à regarder l'ordre de gauche vers droit comme j'écris (à l'inverse pour elle).

Une bonne leçon sur les cultures différentes dont on doit tenir compte a chaque fois. Cette expo étant destiné aux femmes maghrébins, bien sûr que l'ordre qu'elle avait choisi était la meilleure. J'espère ne pas faire trop d'autres impaires demain.

vendredi 30 mars 2007

Que faire maintenant?

Hier, j'ai publié ici un note identique au blog Tranches de vie, mon photoblog, aujourd'hui je vais mettre le texte mise dans mon Retro-blog écrit il y a onze ans. Ce que j'avais dit est toujours valable.
"Le monde est devant toi!" Ce sont ces mots que j’ai mis sur la petite carte accompagnant le livre Forêts français que j'ai offert à mon mari à l’occasion de son «pot d’adieu». Lui signalant ainsi que la 'retrait' d’une vie professionnelle régulier n’est pas une fin mais un commencement.

Mais que faire maintenant? se demande-t-il encore et encore.

Faire ce qu’on aime, ce que nous passionne, ce qu’on aurait souhaité faire quand on était jeune, quarante ou quarante-cinq ans auparavant. Ce qu’on n’a pas pu faire, ce qu’on aurait souhaité finir. Transmettre nos expériences de vie et aussi de profession.

Il y a deux ans je me creusais la tête moi aussi: Comment transmettre mon expérience d’informatique? Avec le temps, je me rends compte que mon expérience de vie est encore plus intéressante, plus précieuse. J’ai commencé alors à le décrire, en témoigner, la raconter.

François est encore dans la rivière, entre deux rives, au milieu des turbulences. Il n’ose pas encore s’éloigner de la rive connue, habituelle. De tout ce qu'il a fait depuis plus de quarante ans. Un petit pas vers la musique, l’orgue, chanter dans un chœur… c'est bien. Ce qu'il aimait faire dans sa jeunesse. Mais a-t-il choisi avec sa tête ou avec ses tripes? Est-il fatigué, épuisé dès le matin à cause de son diabète ou ses médicaments… ou à cause de ses soucis «à quoi suis-je encore bon?»

Il ne faut pas laisser non plus Michel se décourager. Mais depuis qu’il m’aide a corriger mes textes, son approche de l’ordinateur a changé aussi, il a pris du courage. Tous ces gens venus vers l’échange de savoirs ont besoin de moi. D’encouragement. Donner de l’assurance qu’ils peuvent, qu’ils sont capables.
Voilà le texte écrit alors, (à peine modifié). Toujours valable.

A chaque fois qu'on change de la vie, comme pour passer de vie "active" à la "retraite" on se pose des questions, et certains plus que les autres. Hélas, dans certains cas la traversé dure très longtemps vers l'autre rive, jusqu'à ce qu'on trouve un terrain solide sous soi.

Je l'ai retrouvé relativement vite, probablement parce que j'étais déjà habituée au traversés, changements dans ma vie. Et je sens aujourd'hui, grâce à vos témoignages et nos contacts web que mon expérience de vie a commencé déjà à inspirer sinon aider d'autres comme je l'espérais il y a onze ans.

Six jours au Maroc (vidéo)

Maroc with Samsung NV7--182vJe viens de modifier ce vidéo, ici la dernière version en plus grand format.

Je viens le préparer pour le montrer dans la fête dimanche à la salle d'Ascq d'Argenteuil au femmes maghrébines, pour accompagner mes 20 images grand format.

Voici une image qui ne figure pas dans le vidéo, mais il y en a pas mal d'autres.

Ceci sont les "couleurs" qui me restent le plus de Maroc. Je viens de regarder, en 2012, ce vidéo a été vue déjà plus de cent mille fois sur Dailymotion!

jeudi 29 mars 2007

La beauté des fleurs 'sauvages'

Hier, je suis restée a la maison. Sortie juste dans le jardin à inspecter mes fleurs et le cherisier qui commence à s'ouvrir.

Mais je suis encore plus enchanté des ceux deux "macro" faites tout près et latérale, des petites fleurs humbles qui poussent où et quand elles veulent chez moi.

mercredi 28 mars 2007

Passez a l'est!

Je suis allée hier à Beauvais, finalement c'est moitié de route vers Amiens. L'aéroport n'est pas dans la ville même, je crois que Tulle est un commune voisine. Petit et sympa, je l'ai vu très différemment de la dernière fois. Cette fois il m'a paru beaucoup plus "amical".

Arrivée presque une heure avant que mes invités arrivent par l'avion de Budapest j'ai rêvé. Dans ma tête j'ai fait pleines des voyages. Je suis partie à Bucarest, à Budapest à Shanon. Même vers la Crocovie!

"Passez à l'est avec 39 euros" dit l'affiche pour vous faire rêver.
Ensuite, vous demandez on vous dit "ça n'existe pas!"

Le moindre voyage aller retour coûte au moins cent euros. Et cela, si vous prenez votre billet sur internet et bien d'avance! Il y a les taxes des pays (tva) et les taxes de l'aéroport, et puis si vous ne vous prenez pas assez d'avance cela peut coûter presque double, et... Bien, bien. Alors il faut le prendre le billet des mois d'avance. Ne pas attendre la dernière minute.

Les hongrois rencontrés dans l'aéroport n'ont pourtant payé que 56 euros aller retour, eux.

Avouons finalement, que même 120 euros pour Irland n'est pas énorme, et que la dernière fois que je suis allée en Roumanie ou Hongrie j'avais voyagé une journée entière pour avoir un billet moins cher et payé plus de double si je m'en souviens bien. Alors, pourquoi pas prendre un des avions 'sans service ni repas' partant de Beauvais. Ils vous prennent vers les destinations souhaités! Et même le stationnement des voitures n'est pas très coûteux, même s'ils ne garantissent pas ce qui arrive à votre bagnole.

Je continue à rêver.

mardi 27 mars 2007

Bagues retrouvées

En continuant à faire de l'ordre, hier toute la journée, ou presque, à mon étonnement, entre des crayons et gommes, dans une corbeille au dessus de mes livres, voilà ce que je trouve soudain.

Bague de fiançailles et annaux de mariage.

Elles viennent de loin. J'ai dû les déposer là un jour d'automne 2001, a mon arrivée dans cette maison. Non seulement elles me serraient les doigts, mais il n'y avait aucun sens de les porter dorénavant: j'étais en instance de divorce.

Hier, la première réaction était à les mettre sur mon annuaire: elles y entrent encore. Je suis même sortie avec elles.

Bon, elles sont en toc, et alors? On ne dirait pas... Sauf que le bleu du "saphir" est trop grand, les "diamantes" ne brillent pas. Est-ce mon mariage était aussi en toc?

En tout cas, en revenant a la maison elles me dérangeaient déjà. Puis, elles étaient surtout des signes que j'avais porté à l'époque fièrement. Plus de mariage, plus des signes extérieurs trompeurs maintenant!

Avec un peu de regret, après les avoir photographié de tous les angles, je les ai rangé. Peut être, dans cinq ans en les retrouvant je ne ressentirai l'ombre de regret. L'avenir le dira, j'espère.

lundi 26 mars 2007

Une moustache inoubliable

Je ne sais pas très bien pourquoi je suis attirée vers les gens avec des moustaches et barbes. Enfin, fascinée par eux.

Hier, j'ai étais gâtée à la brocante de Cormeilles en Parisis.

En plus de ce monsieur, un chineur comme moi, mais se promenant avec sa femme et un copain, j'ai aussi rencontré un barbe fantastique "mais prenez-moi avec la pomme!" me dit celui-là.


Entendre dire, par le père de cette petite fille mignonne vendant des poupées "nous serons sur la télévision ce soir!" à son voisin. Très fier que j'ai pris la photo de sa fille. Et des gosses me souriant, et pleines des sujets, animés ou innanimés à prendre avec moi.

Finalement, j'ai acheté moi aussi trois tableau magnétiques, un vernil et deux jaunes. Je peux y mettre des photos, changer, regarder ce que cela donnerait sur un mur.

En plus, ce matin vers cinq heures je me suis réveillée "mon sofa n'a pas était mis dehors!"

Je me suis précipitée en robe de chambre dans le cours encore sombre, et... c'était déjà dehors! Mes voisins ont dû le mettre sans me déranger.

Non, je ne suis pas du tout seule au monde, comme je me sentais encore il y a quelques jours!

dimanche 25 mars 2007

Se relire

Ce matin je n'avais pas de nouveau livre, j'ai donc repris en main mon journal imprimé, retrouvé lors des rangements de hier. Il s'intitule "Enième vie" et commence le printemps 2002. Il devrait peut être s'intituler "renaitre ou transissions".

Je n'étais pas encore tout à fait guéri de ma séparation, bientôt je recevrais mes papiers de divorce. Coupée du monde, je cherchais comment survivre, que faire dans cette enième vie devant moi.

J'ai eu de la joie avec le début, bien écrit et replongeant bien dans l'atmosphère de ses temps et les débuts des temps de photographie. J'ai l'impression que j'écrivais mieux alors, toutefois. Plaisir et regret aussi. Je voudrais savoir encore décrire comme alors.

Mais que de joie à lire quelque chose bien fait, montrant si clairement tout qui m'entourait, me faisait peur, de la joie ou les espoirs. Comme d'habitude, certains réalisés, d'autres non.

C'était il y a cinq ans.

samedi 24 mars 2007

Ce soir le décor est différent

Ce soir, le décor est changé chez moi, ne ressemble plus à ce matin. Je n'étais dû tout sure quand j'avais mise l'image vers huite heures que douze heures plus tard, j'aurais ça.

Je viens seulement de réaliser: le sofa que j'avais avant, j'avais de mon fils qui n'en voulait plus, le sofa avant je l'avais acheté déjà utilisé, je ne crois pas en fait que j'avais acheté un sofa neuf de ma vie.

Quel travail (de mon fils) pour m'aider à le choisir, à l'apporter dans la maison, l'ouvrir. Quel travail de ma belle-fille pour le monter. Quel travail de moi pour les assister et, surtout, faire de la place pour pouvoir le mettre. Mais me voilà ce soir: je l'ai et il est tout installé.

Je pourrais dormir dessus, sans soulever les pieds en haut comme il fallait à l'autre sofa trop courte. Celui-ci a une demi mètre de plus et en plus, comme je le désirais, c'est aussi plus dur.

Je ne comprends pas pourquoi j'ai mal au dos alors que c'est surtout mon fils et ma belle fille qui ont travaillés. Mais c'est drôlement chouette!

Encore trois jours à ranger

Encore trois jours pour ranger mais bien sûr, pas question de faire des miracles!

J'avais pris cette image il y a plus de six mois. Quelqu'un l'a découverte hier soir et il l'a aimé: elle l'a déculpabilisé de la façon que c'est chez lui, aussi pleine des livres.

Ce matin, en regardant derrière moi, je suis restée bouche bée: les mêmes deux couvertures sont là, même si tout n'est pas exactement comme sur l'image, la plupart sont tel quel. Et dire, que c'est le "désordre" vu par les autres; heureusement ils ne voient pas quand c'est pire.

Ma voisine m'a appelé hier quand je sortais: "il y a un brocante, un très intéressant pas loin d'ici samedi." Elle a vu quelques images de moi faite à la brocante de Paris et a Argenteuil et nous avions discuté sur elles. En lisant le Parisien, elle a pensé à moi "cela pourrait l'intéresser". J'étais enchanté que ma voisine a pensé à moi!

Encore davantage après le petit scénario que nous avions écrits en parfait concordance, trois entre nous, seniors, jeudi. Nous avons imaginé un grand-père se sentant soudain seul et essayant de se connecter, contacter sa fille. Et frustré à chaque fois par quelque chose. C'était amusante, c'était aussi utile.

D'abord, parce qu'en lui, nous avons plus facilement projeté nos propres frustrations et besoins de contact et leur raisons. Puis, en revenant a la maison, d'un coup je trouve un email de ma fille, mon fils m'appelle, ma voisine m'interpelle. Quelles joies!

Mais surtout, aussi, parce que la complicité et bonne entente avec laquelle nous avons pu inventer ensemble le récit imaginaire, acceptant chacun de nous les idées des autres tout en les discutant, en y ajoutant, c'était merveilleux.


Et cette photo là, date de plus d'une année. Je crois que je n'ai pas assez apprécié le sofa que nous allons aujourd'hui essayer de remplacer pour y mettre un autre sur lequel on pourra mieux dormir.

vendredi 23 mars 2007

Une bonne blague

Au risque de choquer certains, mais amuser des autres, j'ai décidé vous raconter de ma journée de hier.

Il faisait froid, même vers onze heures. Le matin, j'étais sortie dans mon pantalon de pyjamas de flanelle bleu ciel jusque la porte pour rentrer les poubelles, tout en pensant "et si un voisin me voit?" Puis, je me suis dit: en fait, dans ce monde un peu curieux, il n'y a pas de différence entre les pyjamas et les survêtements que tout le monde porte aujourd'hui, même les gens âgés.

Je devais aller a Paris à ma réunion avec les séniors.

Après avoir imprimé une portrait de Denis, pour lui porter à la crêperie près de l'hôpital Bretoneaux, j'ai ouvert la fenêtre: il faisait toujours pas plus de six degrés dehors. Tout mes vêtements chauds attendaient a être lavés. Et si je reste avec mon pyjamas?

J'ai mis un tee-shirt (et bien sûr des sous vêtements) et laissé la veste du pyjamas ouverte, en ajoutant un écharpe blanche pour faire plus 'élégante'. Bien sûr un veste chaud d'hiver au dessus. Je suis sortie en oubliant même ensuite comment je suis habillé. J'étais bien au chaud.

Et vous savez quoi? Ni au crêperie, ni à la réunion, personne n'a trouvé rien de spécial dans mes vêtements, personne ne m'a pas regardé avec des yeux étranges. Ce n'est qu'en revenant à la maison que je me suis souvenue d'eux. Est-ce ma faute que tout vêtement va maintenant?

Peut-être aussi c'est vrai que les gens âgés commence avoir l'esprit d'enfants (ou plutôt le retrouvent), mais hier soir je me sentais comme un gosse ayant fait une bonne blague.

mercredi 21 mars 2007

Plein des gens sympa

J'ai rencontré ce midi, pleins des gens sympa, (jeunes et moins jeunes) a l'association des maghrébins qui organisaient un déjeuner. Le but était de collecter de l'argent pour que les jeunes puissent aller à Sénégal cet été et construire un mur autour d'un école éloigné.

5e déjeuner de l'association-07
Des jeunes venant d'un peu partout mais aussi probablement certains née en France dont c'est les parents qui sont venus d'ailleurs. Autant de Maroc, de Sénégal, de Saint Étienne même... ou Nancy. "A Nancy c'est très différent d'ici, m'a dit une jeune fille assise près de moi".

J'espère que je vais revoir certains avec qui j'ai parlé aujourd'hui, une affaire a suivre! Et le 1 avril quand des femmes maghrébins d'Argenteuil organisent une après-midi contre discrimination raciale, je vais exposer environ vingt de mes photos fait des femmes travaillant pour extraire de l'huile d'Arganier (et aussi quelques unes de femmes de Transylvanie).

Ce soir, je ne me sens plus du toute seule au monde!

Les pompiers arrivent

heureusement, ce n'est pas moi dedans ni quelqu'un aimé, ils sont fantastique au tâche les pompiers et sauvent tellement des gens, mais c'est mieux quand même de pouvoir aller a l'hopital sur les pieds ou dans sa propre voiture

mardi 20 mars 2007

Corridor au sous sol de l'hopital


Le corridor de sous sol de l'hopital me parut interminable, surtout quand j'allais vers le scanner. Le bruit qu'il fait s'est assurdissant. Et on ne doit pas bouger vingt minutes.

Mais me voilà a la maison, une maison presque rangé! Deux heures et demi hier, trois heures aujourd'hui: si j'aurais su qu'il ne prendra "que ça" je l'aurais fait avant. Et puis, j'ai appris que le couple n'arriver que dans une semaine. Une semaine entière encore à paufiner. Arranger.

J'adore avoir du monde chez moi pour quelques jours. Les attendre. Les acceuillir. Et aussi que c'est agréable d'un coup mon petit maison quand ils partent.

Pigeon voyageur

valises et pigeon
Andouze qui a pris cette photographie devant la gare Saint Lazare voyage beaucoup. Elle travail dans l'aide humanitaire et déjà a parcouru plus de trente cinq pays lointains.

J'étais là aussi, mais j'ai pris à la place elle photographiant. C'est toujours une aventure extraordinaire de sortir et faire une photobalade avec un autre et découvrir comment elle (ou il) voit, différemment la monde autour. Etre là à la "naissance d'une image."

Aujourd'hui, j'aurais envie de m'en aller, même avec une vieille valise comme celles-là, mais non. Je me met à ranger. L'après-midi, scanner à l'hôpital. Rien de grave: mon genoux. Rien d'agréable non plus. Pour le moment.

lundi 19 mars 2007

Il pleuvait aujourd'hui

D'accord, il pleut, tous les jours le soleil ne peut pas être au rendez-vous, et s'il était, les fleurs mourraient finalement, au moins dans mon jardin pas très arrosé, pas très soigné. Pourtant, elles me procurent des joies encore et encore.

Ce matin je regards par la fenêtre: les feuilles des roses sont devenus tout rouges!



Et puis, les gouttes de pluie les rendent encore plus intéressantes! En plus, hurrah,une des pièces est rangé (enfin, relativement à moi). Que des papiers retrouvés, même l'ordonnance médical qui me manquait depuis trois jours!

Demain je continue avec l'autre pièce, plus dur, mais bon au moins si je le fais à moitié, il ne resterai plus qu'un quart... n'est pas? sauf que : où mettre tout ça? surtout les livres, les papiers, les cahiers, les photos, etc. et dire qu'en 2001 septembre quand je suis arrivée ici tout était vide. Je voulais récupérer mes livres, c'est fait (presque, le reste tant pis) je voulais récupérer mes meubles, j'en ai assez (mais je dois encore changer du sofa bientôt)et bien, ensuite? Ensuite j'ai commencé à acheter des livres petit à petit, des cahiers, des... mais surtout, en travaillant six heures au moins par jour sur web ou l'ordinateur, je n'ai pas le temps de m'occuper du bric à brac!

Et si je m'occupais au moins une heure par jour?

Demain, sinon, après-demain, ou jeudi, le soleil reviendra, dehors et aussi dans mon coeur. Et bientôt mes lilas s'ouvriront!

Ecrit au fil de la pensée

Je sais que je dois me préparer: bientôt le jeune couple de ma ville natale arrive. Ma maison est en désordre et je n'arrive pas à m'y mettre. Pourquoi?

Je me sens en transition.

Comme si quelque chose aura fini, une autre arrivera, et je suis suspendue dans la zone entre les deux. Une zone trouble où on se sent flotter et pleines des confusions. C'est pas facile la transition!

On dit que c'est aussi dur, n'importe quel type de transition, parce qu'un partie de nous s'attache encore à l'ancien en s'identifiant avec. Chacun de nous il parait, développe dès l'enfance une mécanisme de réponse aux fins.

Mon livre dit "pensez à une fin arrivée dans votre enfance: laquelle était-ce?"

Je ne peux penser qu'à une seule, dans mon cas, la fin d'une certaine innocence quand revenue saines et sauves après la guerre j'ai appris que par contre, ma cousine amie et collègue de classe avait disparue. Combien de temps on espère et on attend les disparus revenir, malgré tout qu'on entend, soupçonne même mais on ne veut pas y croire? Dans mon cas, c'était au moins trois ans.

Je me suis fait pleines des histoires en me racontant comment elle aurait pu s'échapper des allemands et ne pas être gazé, puis brulé à Auschwitz avec les autres enfants du même age. "On ne sait rien pour sure!" C'était une longue transition, jusque je me suis reconnue que je ne devais plus attendre et ne le verrai jamais retourner.

Je crains, aujourd'hui - quoi? C'est horrible, je ne sais même pas!

Tout va bien. Tout va bien madame la marquise. Seulement... seulement quoi? Tout va bien dans ma vie pourtant. J'ai plein des visiteurs qui arriveront, des plans pour l'été, une invitation a Caen pour les Pâques. Des lecteurs, des livres "parus" et d'autres qui viendront - même si seulement en trois exemplaires... Rien de grave, ni avec ma santé ni celle de ceux autour de moi. Alors?

Peut-être, je ne suis pas la seule que le printemps affecte!

Et un jour, je comprendrai ce qui me tourmentait. J'oserai le reconnaitre. Autant que j'abhorre les fins, j'adore de commencer des nouvelles choses. Ce qui est dur, c'est se sentir entre l'un et l'autre. Mon livre sur les transitions dit aussi que l'impact ressenti lors une transition n'a pas de commune mesure avec ce qui l'a déclenché, puisque dans nous on l'associe sans qu'on soit consciente avec d'autres.

Quelles étaient les transitions majeurs de votre vie?

Fin de l'enfance, habiter ailleurs, fins des relations, fin des lieux de travail ou métiers?

J'en ai eu un tas, et non seulement j'ai survécu, mais j'en suis ressortie en allant vers les meilleurs directions et plus forte. J'aurais bien voulu vivre toujours à Kolozsvàr (maintenant Cluj-Napoca) mais a Bucarest j'ai trouvé finalement une amie, et plus tard un amant devenu mari et père de mes enfants. J'aurais voulu finir l'université, travailler en recherche comme j'avais commencé, vivre entre amis, mais en devant quitter la Roumanie, j'ai pu vivre libre, aller où nous avons voulu, venir en France, trouver de travail et, avec pleines d'années de retard, finir mes études. J'aurais voulu vivre avec un seul homme tout ma vie, mais il m'a trompé une fois de trop et je m'en suis séparé, partie aux Etats Unis, changé ma vie encore une fois. J'aurais voulu y rester, mais comme ce n'était plus possible, revenant en France, j'ai changé du métier et j'ai trouvé une, passionnante: la micro informatique et ensuite un autre homme. Puis, quand cela n'allait plus, la liberté d'écrire. Et ensuite, un mari que j'adorais.

Peut-être bien, c'est cela qui me trouble. J'étais convaincu de n'avoir aucun regret de m'être débarrassé de lui après plus de quatorze années de vie commune. En publiant mon retroblog, jour à jour, je suis obligée de me mettre dans des situations qui ne sont pas si éloignés que ça, juste il y a dix ou onze ans, quand j'étais encore persuadé qu'on s'aimait et qu'on finira nos vies ensemble. Qu'on s'aidait réciproquement. Peut-être, ce qui me dérange ne sont pas des évènements des derniers jours, mais viennent de loin.

C'était plus facile à publier, relire, se replonger dans les histoires très vieilles de ma vie, que dans celles qui sont finalement assez près de la surface. Tout fois, je crois que je ne vais pas m'arrêter et je continuerai à m'y plonger: il faut une fois "résoudre" ce qui s'était passé en moi. J'espère, que m'y confronter va aider.

Et en attendant, je vais m'y mettre à ranger les deux pièces, pas demain! Dès aujourd'hui!

dimanche 18 mars 2007

Oui, oui, mais...

Oui, c'est pas mal de chercher faire des beaux tableaux et belles images, comme ci contre pour mon groupe afterclass, mais des fois, on se sent frustré. Alors d'autres sorte d'image convient mieux pour exprimer ce qu'on ressent.

La tranquillité se dégageant de cette image me dérangent ce matin, même si le vendeur a croisé ses bras hélas, et d'ailleurs, je vois d'un coup même ses jambes: finalement, il n'était pas si heureux de poser pour moi.

Alors, je vais vous ajouter un petit bonhomme ou est-ce un vieux monsieur, qui représente mieux comment je me sens de temps en temps. Et peut-être vous aussi. Et en plus, il exprime clairement ce qu'il ressent.

J'espère aussi que le bonhomme, au moins son visage, ses gestes, vous feront rire ce matin. Peut-on rire des frustrations des autres? Peut-être oui, puisqu'ils rappellent nos propres sentiments de temps en temps.

Ah oui, on peut trouver tas des choses différents, dans un brocante à Paris un dimanche matin. Et dire que c'était seulement il y a une semaine! C'est comme si c'était hier, d'ailleurs.

J'en ai rapporté tant des bonnes souvenirs. Je n'en reviens pas, à chaque fois que les gens sont sympa avec moi. Je n'y suis pas du tout habituée. En plus, j'ai l'impression que "avant" j'étais nettement plus fermée, aussi. En croisant les bras, sans me rendre compte, en regardant avec les yeux qui mitraillent - au lieu de l'appareil photo.

Heureuse de regarder le monde autour de moi de nouveau avec une curiosité d'enfant, qui n'est pas mort en moi après mes 70 ans.

samedi 17 mars 2007

Ai-je parlé de Denis?

Longeant l'hôpital Bretonaux, presque au bord du 18e arrondissement, très divers, j'ai tombé sur le crêperie incroyable de Denis. C'était l'amas des choses hétéroclites, le désordre total, et ensuite l'atmosphère le plus accueillant est sympa qui m'y a attiré.

La pâte est prête, mais le reste il le fait devant nos yeux, crêpes Bretons aux épinard, crêpes sucré, pendant qu'au table, un seul grand table, on lit un livre, des journaux, on discute.

Il ne me paraissait pas "beau" au début, jusque je n'ai pas regardé le résultat sur noir blanc: enfin sur mon écran. Quel visage intéressant!

Il continuait à travailler pendant que je le mitraillais avec mon petit sony silencieusement et sans flash, de temps en temps, je lui dit "regardez moi un second" mais ensuite, bien sûr il était de nouveau tout à la préparation de nos crêpes.

Les clients aussi, la plupart réguliers, "bien sûr, vous pouvez, m'ont ils dit" sauf un, mais qui de tout façon était déjà en train de payer et sortir.

Inside Denis's crêperie-38
Elle est en train de regarder mon nouveau livre: les 64 portraits par Julie Kertesz. Même à trois exemplaires, je suis "imprimé" dorénavant!

Même après mille "oui" et portraits, je m'étonne encore de temps en temps quand on me le dit. Et mon coeur se réchauffe du bon accueil de ses inconnus (il ne sont plus dorénavant des étrangers à moi ni moi à eux) avec qui j'entre en contact.

J'oublie rapidement les non, les visages perdus, les ratés (comme ce vieux monsieur intéressant, salement habillé, mais avec une fleur au boutonnier et au visage fascinant, déambulant au marché hier. Non, je n'ai pas osé demander, il avait l'air perdu et j'ai râté les photos parce que j'ai oublié à changer la lumière de l'appareil après ma visite au crêperie, qui en nécessitait beaucoup.

Tout une vie et que des souvenirs, de là jusque là.
Mais je n'ai pas raté Denis à la crêperie. Plus tard, lors un petit pause qu'il avait, il est venu me montrer un livre dans lequel il figure déjà, et tout au début, parmi des personnalités de Paris, les rues de 18e, quelques magnifiques photos en noir blanc. Ce qui m'a donné l'idée de le prendre aussi cette image sans couleur. Des fois, elle parle même plus. Dans celle-ci, j'ai aussi découverte les muscles de Denis, qui coure, fait de la bicyclette, et de temps en temps, même du moto.

Il m'a aussi invité de revenir: "il y a vraiment des caractères intéressants qui viennent ici!" "Surtout le soir", a ajouté un client. "Mais pas seulement", a retroqué Denis.

J'y retournerai!

vendredi 16 mars 2007

Regarder ailleurs...

Je me promenais à Paris avec l'appareil en main, un couple passait devant une boutique. Clic. Je ne savais même pas bien ce que j'étais en train de prendre à l'instant. Ce qui m'arrive souvent.

Pourquoi ils regardent ailleurs si souvent?

Alors, l'image vous dit quelque chose?

A moi, il me rappelle trop des souvenirs. Des fois, je souriais seulement "il ne peut pas s'empêcher à regarder les autres"! Et il ne s'agissait alors des vitrines de sous vêtements qui les fascinaient aussi, pas seulement. Autrefois, j'étais vraiment heurtée. Je me sentais diminuée, pas appréciée.

Je suis convaincue que pas tous sont comme cela, mais trop!

Aucun homme ne m'intéressait, au moins autrement comme être humain, quand j'aimais! Quand j'avais quelqu'un près de moi ou dans mon coeur.

jeudi 15 mars 2007

Le métro sort de son trou

J'aime bien ce coin, et ce pont sous lequel jadis je passais souvent. C'est un coin "coloré" et plein de vie. Je ne me suis arrêtée, d'ailleurs trouver une place n'est jamais facile par là, même dimanche. J'ai fait l'image au stop, de la fenêtre ouverte de ma voiture.

Les autres, ont attendu. D'ailleurs, je trouve de plus en plus de compréhension pour les cameras au fur et et mesure que les cameras digitales deviennent plus populaires et les téléphones portables permettent eux aussi prendre des images.

C'est important de sentir que les autres vous comprennent!

Plus important qu'on veut des fois admettre. Je me suis souvent précipité vers des nouvelles choses ou changé des pays, des cultures par nécessité, fait des gaffes. Heurté des sensibilités. On dit que certaines qualités ont leur côté défauts. Cela doit être vrai.

Hier, en réfléchissant davantage, j'aurais fais meilleur travail. Je me suis précipitée, puis maintenant j'aurais déjà voulu aller plus lentement. Comme pour écrire. C'est dur les divers passés en français puis le futur et le conditionnel: je m'y perd!

Tout fois, j'espère que vous pouvez me comprendre.

Quand à la changement de l'aspect de mon blog, on verra, j'ajuste pour le moment des petites choses. J'ai mis ma photo plus bas, j'ai mis les blogs plus visibles. Ainsi de suite.

Mais de temps en temps, je me sens "à l'étroit" dans le nouveau format un peu contraignant. Est-ce plus facile à lire?

mercredi 14 mars 2007

Collections

Chaque jour apporte sa joie: aujourd'hui, ils viennent d'inagurer sur ma site image flickr les collections. Dorénanvant, sur ma page principal vous pouvez voir à droit la collections de mes sets (que j'avais avant appellé collection).

Les premiers que j'ai créé ce matin étaient sur Montmartre, puis Paris. Ensuite la Roumanie et le Maroc. Et finalement les Portraits et gens.

Je viens d'y ajouter les photobalades: chaque partie de cette collection est une promenade avec l'appareil a la main. J'espère, qu'avec ces collections on pourra mieux trouver l'image qui pourrait intéresser celui qui me rend visite.

Bien sûr, il y a encore tant à faire, mais ce matin je ne me suis pas encore levée tant j'étais excitée de cette nouvelle possibilité offert. Le portable sur mes genoux, j'ai travaillé sans relache. Maintenant, c'est le temps de manger quelque chose, sortir.

Sortir de mon lit, sortir après dejeuner de la maison. Faire une nouvelle photobalade pour célébrer ce qui vient d'arriver. Je ne suis plus fatiguée du tout!

Pourquoi?

Lundi et mardi, je suis allée enseigner ou dépanner deux personnes différents qui avaient besoin d'un coup de pouce. J'adore enseigner! Alors, pourquoi a peine deux heures et demi plus tard, je me suis sentie à chaque fois épuisée?

Probablement, parce que c'était "dépanner", répéter ce que je leurs avais déjà dit il y a quelques mois? Non, même cela ne me fatiguait pas avant! Alors, pourquoi?

Est-ce le printemps qui me fatigue tellement, le changement de temps ressenti dans mes os?

Hier après-midi, je suis allée chercher mon petit-fils pour l'emmener a ses cours de yoga. Nous avons fait des photos des fleurs du parc sur la route, lui aussi. Il m'a même montré une type des fleurs oranges, magnifiques: "cela est poisson, si on le touche on meurt!"

Puis a fait semblant de les toucher. Fais-moi une photo comme cela!

Sur la photo, regardé de près hier soir, je vois que ses doigt sont bien cachés recourbés sous la manche de son manteau. Pourquoi les hommes (peut-être bien aussi certaines femmes) ont besoin de se vanter, faire semblant d'avoir plus de courage et des fois même foncer dans les choses qu'ils n'ont pas envie de faire pour épater? Pourquoi?

Me rappeler les instants, les jours de bonheur de couple d'il y a dix ans me fatigue, me déprime autant que les jours malheureux, peut-être même davantage. Pourquoi?

mardi 13 mars 2007

Joies de la vie

Cette photo est l'originale de celle mis hier, tout une autre impression, non? Pourtant, je n'ai fait que prendre seulement le visage et nettoyé un peu ce qui est au dessus de la tête. Tel quel, le portrait de très près est devenu un instant favori hier à flickr, sautant au 8e position entre tous mes dix mille images qui sont là.

Ce ne pas de ce joie que je veux parler aujourd'hui, mais j'ai reçu mon livre avec les 64 portraits choisis, difficilement, entre plus de mille. J'étais assez contente.

Aussitôt, mon voisin qui a pris le paquet pour moi pendant que je n'étais pas là, m'a dit "vous avez une bonne appareil photo!", sa femme a ajouté néanmoins "mais elle aussi sait bien l'utiliser".

Ils ont remarqué que j'ai mélangé les gens de divers pays. C'est vrai, le critère qui va après qui n'était pas selon les pays... pour moi les gens sont des gens, et surtout qu'il s'agissait plus de portraits près que des gens en situation, genre tableaux.

Peut-être mon plus grand plaisir hier, c'était quand même manger dehors la première fois cette année. Il si faisait bon vers une heure que j'ai pu déjeuner dans mon jardin.

Joie diverses, à laquelle s'ajoute la nouvelle qu'une pote photographe rencontré d'abord sur web puis à Washington viendra rendre visite pour deux semaine en juin. Que des balades photo nous ferons ensemble!

lundi 12 mars 2007

Le contact humain

Voilà mon portrait préféré, en réalité juste une partie de la première image que j'ai pris de lui. Ce n'est pas une visage tout repos, pourtant je ne suis pas la seule de le trouver attirante. J'ai l'impression que l'homme était aussi, quelqu'un d'ambigue mais intéressant.

Pendant deux heures presque, je me suis baignée hier dans une atmosphére des relations chaudes humaines. En fait, je viens de réaliser, c'est de cela que j'ai le plus besoin. Ce qui m'attire aussi probablement de prendre des portraits, de m'approcher des gens. Déjà, dans le café j'étais bien acceuillie, le propriétaire m'a permis de prendre une photo de lui

Puis l'homme qui lisait son journal, puis la dame "pas bien coiffé pour la photo" d'après elle, qui m'a conseillé d'aller voir le brocante "pas loin et intéressant".

Ensuite, le couple des touristes d'Israel : nous avons fait des photos les uns aux autres avec les appareils de l'autre devant un autre café. Et finalement, pendant encore plus long temps, les divers brocantes qui se sont prêtés avec compréhension au jeu et cela je lis ce matin de plusieurs de leurs regards.

"Je te comprends, je t'admets, vas-y" parait venir de leurs visage encore ce matin vers moi. Peut-être le maraton aurait été un bon sujet et mes "coflickerites" aussi, mais hier, pendant quelques minutes les allées des brocantes et leurs divers stands, les gens rencontrés, c'était le paradis pour moi.

Je ne me suis rendu compte jusque ce matin, combien j'étais assoiffé de contact direct et de compréhension.

dimanche 11 mars 2007

Les déviations utiles, des fois

Je suis partie ce matin décidé à aller enfin à la réunion de FlickrParis, dans un café près de la place de la Bastille. Je jubilais: en quinze minutes, j'étais sur les Champs Ellysées avec ma voiture. "Ca roule, le dimanche!"

Las. Cordon de police partout: il y avait un marathon sur vingt kilomètres au centre Paris, nul part on ne pouvais passer, nul part s'arrêter non plus.

- Que vais-je faire, j'ai demandé, désespérée une policière.
- Garez-vous sur une petite rue.

Rue Oberkamps, j'ai trouvé une place semilégit. Tant pis. Une heure c'était déjà passé depuis que je roulais sans m'arrêter qu'en embouteillages. J'avais besoin d'une pause! Café, croissants frais. Quelques gens sympa. Tous! En mettant la sensibilité de ma caméra à maximum, j'ai pris quelques photos.

Très heureuse, d'être prise, elle aussi, la dame me dit "pourquoi ne pas aller à la brocante? ce n'est pas loin!" C'est ainsi que je m'y suis retrouvé. Ai-je jamais été à un brocante si intéressant et avec des gens si sympa? Je ne sais pas... Je suis revenue à la maison, vers deux heures avec 160 photos. Mais c'est seulement une trentaines que j'ai mis sur le net.

Brocant Oberkamp-10

Entre autres, ces deux, on "posé" pour moi pour que je puisse faire des "En tableaux". Chacun a sa façon, bien sûr et tel qu'il entendait. Mais d'autre, ont posé aussi ou alors m'ont laissé les prendre avec les bric en brac intéressants.

Brocant Oberkamp-43

Je n'ai pas fait ce pourquoi j'y suis allée, mais je me suis si bien amusée vous pouvez vous l'imaginer je crois d'après ces deux images déjà.

samedi 10 mars 2007

Mon fils est passé

Samedi soir, mon fils, spécialiste en facilité d'utilisation, est passé me voir. Après avoir parlé d'une chose et de l'autre, nous avons parlé de nouveau blogger. Ensuite, il m'a conseillé à simplifier et rendre plus étroit mon blog pour une meilleure visibilité, en proposant cette modèle-ci.

C'est à vous maintenant de dire, votre opinion.

Comme tout,il y a des avantages et désavantages. Peut-être plus facile à venir avec moins des grandes images dans le bord, moins des notes sur la page principale?

"Celui qui veut, peut aller voir davantage de tes images peut aller sur flickr. des images en plus grande format sur ton photoblog."

En tout cas ainsi il paraitra plus sérieux. Est-ce que je veux sérieux? C'est belle, cette mise en page, c'est vrai, le tout est de savoir si cela vous plait à vous.

"Les lecteurs décideront!"

Les musiciens sont revenus!

J'ai habité 23 ans sur le Butte Montmartre, derrière le Sacré Coeur, tout près du Château d'Eau et l'unique pharmacie du "village". Dans ce temps, pas mal des changements y ont eu lieu.

L'unique épicerie a donné place à une nième boutique des souvenirs, trois différents pharmaciens se sont succédés, les peintres ont dû obtenir un permis pour utiliser la place de Tertre et les arbres de la place ont été abattus, les dernières bidon maisons ont disparue.

Les dessinateurs, sans permis eux, ont envahis la place de plus en plus et surtout l'hiver, puisque l'été, au lieux des arbres ils ont mis des restaurants au milieu de la place.

Le pire, vers la fin, c'était la disparition des musiciens. Que de plaisir et confort j'avais tiré avant en écoutant dans un coin de rue un violoniste hongrois, et autrefois, regardant et rêvant devant l'église Saint Pierre (qui était là longtemps avant le Sacré Coeur) jouer de l'orgue de barbarie, ou un accordéoniste place de Tertre: la musique m'enchantait à chaque fois.

Puis, soudain, la musique c'est tue. Remplacé ensuite par des mimes - oh non, ce n'était pas du tout la même chose!

J'ai appris ensuite que certains habitants gênés par la musique répétitive devant leur maisons sont allés au tribunal et ont réussi obtenir des amendes contre les (ou un) musicien. Un précédent. Les autres ont eu peur. La musique s'est tue. Quelque chose manquait dans l'atmosphère de la Butte.

En regardant mes photos ce matin, prises il y a deux jours sur la Butte, je me suis rendu compte que j'en ai plusieurs musiciens entre elles. Un harpiste, un violoniste, et comme vous avez vu sur l'image de début de cette note, un couple : guitare et accordéon.

Il y a de nouveau de musique sur la Butte!

vendredi 9 mars 2007

J'y suis allée, à Paris!

J'y ai fait aussi des photos plus touristiques, plus "tableau" comme notre prof Ozzie l'entend ce mois dans notre groupe afterclass, mais peut être pour moi, ces deux sont plus représentatives.

Pourtant, c'est une de mes préférés, faite en plus pendant un arrêt de la circulation à partir de ma voiture. Vous pouvez voir quelques autres à côté, mais je n'ai pas tout encore ajouté.

Un peu de mathématique intéressant peut être:
vingt minutes pour y aller, plus de quarante pour revenir. Une heure passé sur la Butte Montmartre, où jadis j'avais habité pendant 23 ans. Cent photos prises dans moins que soixante minutes. Sept heures passés ensuite a la maison pour les regarder et retoucher.

Et ce n'est pas encore fini!

Ce n'était que la première passage...

Heureusement, j'ai aussi sauvegardé les originaux, quelquefois elles sont meilleures que les photos paraissant un peu traficotées. En tout cas, je ne me suis ennuyée hier, ni ne me suis sentie enfermée. Et vous savez quoi? Entre toutes mes photos faites hier, celle qui m'est le plus chère est entre celles faites au coin de ma rue avant partir. Les éboueurs de ma rue me souriant.


Qu'ils étaient sympa, n'est pas?

Oui, il ne faut pas aller des fois loin pour trouver, sauf que si je n'étais pas décidé d'y aller, probablement je ne les aurais pas appercu de ma voiture, il n'auraient pas accepté d'être photographiés, je n'aurais pas eu l'appareil a mes côtés tout près. C'est ce que j'appelle "hasard". Et oui, on doit l'attraper quand il apparait la chance, mais il faut aussi y être préparé.

jeudi 8 mars 2007

Vais-je aller à Paris?

Hélas, la réunion pour aujourd'hui a été mis pour la semaine prochaine, ainsi je ne "dois" pas aller à Paris. Mais j'avais tellement attendu d'y aller et prendre des photos! Je ne peux pas rester tout la semaine enfermé chez moi, ne pas sortir que pour en rendez-vous de docteur ou acheter des fruits!

C'est vraie qu'on peut avoir des plaisirs même en restant chez soi: hier sont arrivés par la poste les photos commandés par PhotoWeb, rapidement et d'exellent qualité, ainsi qu'un livre que j'avais commandé chez eux pour les tester.

Le livre ressemble plus à un album, mais les photos y sont bonnes, c'est ma sélection qui ne va pas, il faut tout apprendre hélas. Il y a vingt ans j'avais étudié la mise en page mais pas celle des images, surtout textes, mélangés avec peu d'images. C'est loin maintenant. Avant de commander un livre, il faut que j'y pense davantage.

Et maintenant je m'en vais, réunion ou non j'irai à Paris aujourd'hui!

mercredi 7 mars 2007

Etudiant perpetuel

"Etudiant la nuit" est le titre de l'image par Nancy, pris de son mari plus âgé qu'elle de vingt ans, avec qui elle vit depuis plus de 25 ans déjà. Dessous, elle a ajouté: "il est un étudiant perpetuel".

Moi aussi, comme beaucoup de vous.

Aujourd'hui, j'ai trois thémes que je vais tâcher de mettre ensemble. En me réveillant, je pensais au moins que ce ne serait pas difficile.

My first flowersHier, j'ai lu que Tanette fêtait l'anniversaire de son blog et, entre autres disait que je l'avais encouragé au début. Moi, j'étais aidé à mes début aussi par un jeune espagnol. Je me suis aussi inspiré à mon tour par Tanette de faire une mozaic des fleurs de mon jardin.

Nous apprenons tous les uns des autres. C'est la magie de web.

Je voulais aussi parler de la lettre que Robert Lafont m'avait envoyé il y a onze ans et qui a démarré mes études sur la technique d'écriture. De cela, je me souvenais bien, mais ce n'est que ce matin, en relisant la note publié en retro-blog que je me suis rendu compte: c'est à ce moment-là que j'avais décidé la première fois de publier mes journaux sur l'Internet.

C'est aussi alors que j'ai commencé à écrire des "souvenirs" pour ajouter, completer, y mettre davantage de contexte. Et dire, qu'il y a onze ans je ne comprenais pas ce que "contexte" voulait dire!

Tout comme Chick, le mari de Nancy, j'ai appris depuis pas mal des choses et je continue. Tanette, débutant il y a une année à peine, m'a dépassé depuis longtemps: son blog a maintenant non seulement une nombre grandissant des lecteurs, mais aussi un nombre impressionant des commentaires à ses notes. Elle utilise aussi son appareil photo avec de plus en plus de 'maestria'.

En chacun de nous se casse un étudiant perpétuel: pas toujours le nez dans les livres, mais des fois en crochetant mieux, en apprenant à mieux réparer les voitures, à mieux s'exprimer dans ses chansons... chacun de nous différement.

Oui, le talent ou inclination aide, le persistance est primordiale, mais nous apprenons aussi des autres, qu'il soit web, ou livres ou copains ou même la nature que nous regardons mieux ou plus longuement.

M'en suis-je sortie à tisser ensemble mes trois sujets?

mardi 6 mars 2007

J'aime les surprises

Les surprises ne sont pas toujours agréables, mais de temps en temps, la vie, la nature vous les offre. Après un coin, dans les hauteurs de Deauville en me baladant juste avant revenir, j'ai aperçu les arbres formant un magnifique tableau (sans personnage).

J'ai dû m'arrêter - heureusement je pouvais la faire, la route était quasi déserte, sortir de la voiture et prendre deux ou trois images. C'était le bon endroit, le seul, après le coin ce n'était déjà plus ça du tout.

Je n'ai pas réussi peut-être rendre justice tout a fait à ces arbres biscornus, parties un peu dans tous les sens, d'où d'ailleurs leurs attraits pour moi. Je ne sais pas non plus, comment ils paraitront le printemps, bientôt, mais tel quel, sans verdure, nus, décharnés, ils me parlent.

Ce n'est pas pour rien qu'on dit qu'une photographie, tout comme un tableaux d'un peintre, reflète aussi le photographe non seulement ce qu'il représente. Rien n'est pas tout à fait "objectif", même si l'appareil photo montre des fois des choses non aperçus aussi par celui qui a pris l'image.

Est-ce que je parle trop des photos depuis un temps dans ce blog - ou sentez-vous que c'est aussi pas mal sur moi en fait?
En parlant des Tableaux, on peut en faire aussi avec des mots, en utilisant nos divers sens pour la description d'une scène, d'une atmosphère. Ce que je crois, j'avais réussi dans la note que je viens de publier ce matin en Retro-blog, sur une fête à Montmartre.

lundi 5 mars 2007

Maltraitance de mes livres

En parcourant le web, je viens de trouver un article de Ben Schott "maltraitance des livres", dans lequel, avec beaucoup de humour il avoue: il n'a pas de "respect" pour ses livres, seulement leur contenu.

Tout comme moi.

Les livres, pages sont des supports seulement pour ce qu'un autre veut faire passer vers moi. Plus j'aime ce qu'il dit, plus souvent je souligne, j'annote, j'y reviens. Je discute avec le texte quand je ne peux pas avec l'auteur (oui, Gelzy, même quand ce n'est pas un blog!). Quand je ne comprends pas, quand je ne suis pas d'accord, ou encore davantage quand je suis tout à fait d'accord, pour me rappeler la phase, le paragraphe, pour le faire encore davantage "mien".

Je croule sous les livres a la maison, mais vous pouvez rapidement voir mes préférés, ils sont lus et relus et on voit sur eux qu'ils sont passés sous mes mains. Certains mots, phrases sont même recopiés dans mon journal, j'ai toujours eu une lecture "intime", une relation un à un avec l'auteur et son texte.

Est-ce une "maltraitance"?

J'affirme que c'est le respect: ce qu'ils disent est important pour moi. Plus c'est important, plus j'y réflechis, plus j'annote donc. Je dialogue. C'est un respect de profondeur non de surface.

Marché près de chez moi

Hier, je me suis promenée au marché près de la Seine, près de chez moi. Très différent des souks? Pas tant que cela! Comme vous pouvez voir, on peut trouver des pantoufles et des foulards, même si on ne les fait pas sur place et pas par terre.

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Les marchands couchés ou assises par terre me manquaient presque!

En sortant, j'ai trouvé quand même un vieux mendiant en blanc lisant le Coran assis par terre au milieu du parc, ajoutant au couleur local. C'était une marché presque orientale et coloré aussi en tenant compte des acheteurs.

Ce que je n'ai pas réussi à faire était "un tableau" comme je me suis proposée avant de partir. Les allées entre les étables (tables) trop étroites, trop de monde, trop de mouvement, le soleil venait souvent du 'mauvais' côté, trop des ombres et lumières en plain soleil. Quand enfin, j'ai réussi à décider un vendeur avec un visage très intéressant, ou un autre avec des marchandises photogéniques de me laisser le prendre en photo, ils avaient trop de travail pour s'arrêter longtemps pour que l'image sort tel que je l'aurais souhaité.

Tant mieux pour eux.

En plus, je n'ai pas trouvé un contexte qui m'aurait vraiment plu, ou alors les hommes et femmes me montraient leur dos (en regardant les marchandises) et je n'aime pas faire des photos des dos... Acheteurs et vendeurs très actifs et pressés.

Finalement, c'est peut être la vraie différence: on est plus pressé ici (en France) que là (en Maroc). On vend et on achète différemment, même si des fois c'est fait par les gens de la même culture de base. Sommes-nous trop pressés?

Même moi, me promenant, au lieu de rester dans un seul lieu!

dimanche 4 mars 2007

En Tableau

Que signifie "Tableau"? Pour notre professeur de mars, dans le groupe afterclass , Ozzie, le maire d'une petite ville d'Arkasas des Etats Unis, qui aime suivre les percepts du photographe français Cartier Bresson, c'est montrer une personnage (ou plus) sur une fond intéressant en soi-même.

Voilà ci-contre une exemple. La première leçon nous demandait de montrer quelqu'un entier du tête à pieds. En plus le fond montre tant une partie de la rue commerçant de Essaouire que la boulangerie, et en plus, la vieille dame est devant la porte bleu ce qui lui donne encore plus d'importance.

En pantoufles, comme pas mal des femmes, mais le jupe plus courte que la plupart et le visage presque complètement caché, ce qui était très rare finalement chez les femmes aperçus au Maroc.


Celle-ci, une tableau tout à fait différent, permet de voir tout ce qui se passe derrière ces deux vendeurs, l'un enchanté de la photo et l'autre moins: le marché lointain avec acheteurs, vendeurs et quelques touristes aussi.


Celui-ci d'Agadir, est entouré des objets heteroclites, même en les mettant moi mêmes autour de lui, je n'aurais pas pu faire si bien.

Et celui-ci est tout entouré de ses bananes, mais de loin on peut apercevoir un autre marchand et d'autres étales de légumes aussi.


Ces deux tableaux paraissent presque composés, pourtant je n'ai fait que me déplacer jusque le marchand était tout dedans et changer de l'angle en le composant. Ils étaient dans une position bien "oriental" pour attendre les clients venir et très sympa aussi, me disant que bien sûr, je peux les prendre en photo. L'un d'eux même ravie d'être pris.


Celle-ci aussi a l'air de tableau d'après moi, mais contenant cette fois plusieurs personnages, composant une scène. Les personnages principales sont les trois filles, ici, dans un petit village au sud du Maroc même la plus petite a une foulard sur la tête. Entre les fillettes photographiés, ni celles de Ouarzazate, ni celle, plus grande de Casablanca n'en avait pas encore.

Lesquelles vous paraissent "Tableaux" pour vous?

Administrer le groupe appelé afterclass (après la classe) ayant dorénavant presque 2000 membres c'est un boulot fascinant occupe pas mal de mon temps. En dix mois, dix sujets divers et dix professeurs principaux et au moins une vingtaine autres participants pour les aider. Plus tous les interventions. Et préparer le futur. Le mois avril sera sur les Couleurs, un autre sur les photos prises d'une même lieu, contact avec les futurs professeurs se préparant aux cours mais aussi tenir le contact avec les anciens.

Merci Fabrice! Malgré ses problèmes au travail, une voyage, et la préparation de l'anniversaire de dix ans de son fils, il a fait un mois février très intéressant sur les Gosses du monde entier, des photos en les montrant pendant d'activités divers. Notre professeur de janvier, Edith, a préparé son cours des montagnes de Montana et Steve en décembre l'a tenu de l'Inde.

C'est fantastique tout que le Web permet!

samedi 3 mars 2007

Les signes

Nous communiquons avec différents signes, qui nous parlent, sans aucun mot déjà. C'est vrai. Pourtant, j'aime dire.

Jeudi, le ciel était bleu, même si je ne voyais qu'un partie étroite: l'éclaircie comme arrivée dans ma vie.

Vendredi matin, tout a basculé, après que j'ai mis la note dans ce blog, rien ne va plus entre mon petit fils et moi. J'ai perdu tout respect et je me sentais de nouveau comme après que mon premier mari me frappait. Perdue, ne sachant que faire.

Ne comprenant pas comment m'en sortir. Et je ne suis pas encore sortie de l'auberge!

J'ai dessiné hier ceci sur une des coquillages qu'il m'avait laissé mardi midi "c'est pour toi!" et ensuite, fait plusieurs photos en plusieurs angles de mon "chef d'oeuvre". En tout cas, il parle de lui même. Exprime ce que je sentais.

Ce matin ça va mieux. Une nuit aide toujours et met les choses en perspective.