Encore trois jours pour ranger mais bien sûr, pas question de faire des miracles!
J'avais pris cette image il y a plus de six mois. Quelqu'un l'a découverte hier soir et il l'a aimé: elle l'a déculpabilisé de la façon que c'est chez lui, aussi pleine des livres.
Ce matin, en regardant derrière moi, je suis restée bouche bée: les mêmes deux couvertures sont là, même si tout n'est pas exactement comme sur l'image, la plupart sont tel quel. Et dire, que c'est le "désordre" vu par les autres; heureusement ils ne voient pas quand c'est pire.
Ma voisine m'a appelé hier quand je sortais: "il y a un brocante, un très intéressant pas loin d'ici samedi." Elle a vu quelques images de moi faite à la brocante de Paris et a Argenteuil et nous avions discuté sur elles. En lisant le Parisien, elle a pensé à moi "cela pourrait l'intéresser". J'étais enchanté que ma voisine a pensé à moi!
Encore davantage après le petit scénario que nous avions écrits en parfait concordance, trois entre nous, seniors, jeudi. Nous avons imaginé un grand-père se sentant soudain seul et essayant de se connecter, contacter sa fille. Et frustré à chaque fois par quelque chose. C'était amusante, c'était aussi utile.
D'abord, parce qu'en lui, nous avons plus facilement projeté nos propres frustrations et besoins de contact et leur raisons. Puis, en revenant a la maison, d'un coup je trouve un email de ma fille, mon fils m'appelle, ma voisine m'interpelle. Quelles joies!
Mais surtout, aussi, parce que la complicité et bonne entente avec laquelle nous avons pu inventer ensemble le récit imaginaire, acceptant chacun de nous les idées des autres tout en les discutant, en y ajoutant, c'était merveilleux.
Et cette photo là, date de plus d'une année. Je crois que je n'ai pas assez apprécié le sofa que nous allons aujourd'hui essayer de remplacer pour y mettre un autre sur lequel on pourra mieux dormir.
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