samedi 17 mars 2007

Ai-je parlé de Denis?

Longeant l'hôpital Bretonaux, presque au bord du 18e arrondissement, très divers, j'ai tombé sur le crêperie incroyable de Denis. C'était l'amas des choses hétéroclites, le désordre total, et ensuite l'atmosphère le plus accueillant est sympa qui m'y a attiré.

La pâte est prête, mais le reste il le fait devant nos yeux, crêpes Bretons aux épinard, crêpes sucré, pendant qu'au table, un seul grand table, on lit un livre, des journaux, on discute.

Il ne me paraissait pas "beau" au début, jusque je n'ai pas regardé le résultat sur noir blanc: enfin sur mon écran. Quel visage intéressant!

Il continuait à travailler pendant que je le mitraillais avec mon petit sony silencieusement et sans flash, de temps en temps, je lui dit "regardez moi un second" mais ensuite, bien sûr il était de nouveau tout à la préparation de nos crêpes.

Les clients aussi, la plupart réguliers, "bien sûr, vous pouvez, m'ont ils dit" sauf un, mais qui de tout façon était déjà en train de payer et sortir.

Inside Denis's crêperie-38
Elle est en train de regarder mon nouveau livre: les 64 portraits par Julie Kertesz. Même à trois exemplaires, je suis "imprimé" dorénavant!

Même après mille "oui" et portraits, je m'étonne encore de temps en temps quand on me le dit. Et mon coeur se réchauffe du bon accueil de ses inconnus (il ne sont plus dorénavant des étrangers à moi ni moi à eux) avec qui j'entre en contact.

J'oublie rapidement les non, les visages perdus, les ratés (comme ce vieux monsieur intéressant, salement habillé, mais avec une fleur au boutonnier et au visage fascinant, déambulant au marché hier. Non, je n'ai pas osé demander, il avait l'air perdu et j'ai râté les photos parce que j'ai oublié à changer la lumière de l'appareil après ma visite au crêperie, qui en nécessitait beaucoup.

Tout une vie et que des souvenirs, de là jusque là.
Mais je n'ai pas raté Denis à la crêperie. Plus tard, lors un petit pause qu'il avait, il est venu me montrer un livre dans lequel il figure déjà, et tout au début, parmi des personnalités de Paris, les rues de 18e, quelques magnifiques photos en noir blanc. Ce qui m'a donné l'idée de le prendre aussi cette image sans couleur. Des fois, elle parle même plus. Dans celle-ci, j'ai aussi découverte les muscles de Denis, qui coure, fait de la bicyclette, et de temps en temps, même du moto.

Il m'a aussi invité de revenir: "il y a vraiment des caractères intéressants qui viennent ici!" "Surtout le soir", a ajouté un client. "Mais pas seulement", a retroqué Denis.

J'y retournerai!

2 commentaires:

  1. Superbes photos et très intéressant de connaître aussi les conditions, les circonstances dans lesquelles tu les as prises et que tu nous décris si bien. J'adore celle du bébé.

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  2. mes escapades quotidiennes souffrent un peu actuellement, mais je reviens toujours dès que je peux. Bon dimanche Julie !

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