En parcourant le web, je viens de trouver un article de Ben Schott "maltraitance des livres", dans lequel, avec beaucoup de humour il avoue: il n'a pas de "respect" pour ses livres, seulement leur contenu.
Tout comme moi.
Les livres, pages sont des supports seulement pour ce qu'un autre veut faire passer vers moi. Plus j'aime ce qu'il dit, plus souvent je souligne, j'annote, j'y reviens. Je discute avec le texte quand je ne peux pas avec l'auteur (oui, Gelzy, même quand ce n'est pas un blog!). Quand je ne comprends pas, quand je ne suis pas d'accord, ou encore davantage quand je suis tout à fait d'accord, pour me rappeler la phase, le paragraphe, pour le faire encore davantage "mien".
Je croule sous les livres a la maison, mais vous pouvez rapidement voir mes préférés, ils sont lus et relus et on voit sur eux qu'ils sont passés sous mes mains. Certains mots, phrases sont même recopiés dans mon journal, j'ai toujours eu une lecture "intime", une relation un à un avec l'auteur et son texte.
Est-ce une "maltraitance"?
J'affirme que c'est le respect: ce qu'ils disent est important pour moi. Plus c'est important, plus j'y réflechis, plus j'annote donc. Je dialogue. C'est un respect de profondeur non de surface.
j'espère que tu as senti l'ironie ( par rapport à moi) dans "astucieux, non ! " Bien sûr qu'à partir du moment où je livre un texte il se prête aux questions. Ce que je voulais dire c'est que ce texte est maintenant derrière moi, que je ne veux pas le retoucher avec des commentaires en plus aujourd'hui. Il est comme ça , voilà ! Que tu en aies senti le côté "littéraire" me touche beaucoup.
RépondreSupprimerJe ne partages pas ta nonchalance face aux choses.
RépondreSupprimerLe livres sont des objets qui parlent aussi en dehors de leur littéralité textuelle.
La trace, l'usure et la surlignure sont d'autres mots bien diserts.
Je ne vois pas de maltraitance... je vois de l'amour...
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