Quelle plaisir!

Quelle plaisir de bloguer de nouveau à partir de chez soi!

Hier, j'ai fait une journée marathon : de près de Vienne, jusqu'à Verdun. Traversé Autriche, dans la brume, Allemange sous l'averse et embouteillage, la nature m'a offert des éclaircis et de bonne routes ici ou là pour me reposer. De six le matin, j'ai calé vers sept le soir près de Verdun, partie avant 5 ce matin et me voilà, enfin, à la maison.

Partir, se ballader c'est chouette et intéressant, revenir à la maison ensuite, c'est divin.

Déjà, en partant, j'ai commencé à bloguer dans ma tête, en suivant une voiture de loin. Dans le noir, bruillard et légère pluie, c'est plus facile de suivre quelqu'un qui vous convient. Sans lumières arrières trop forts, sans éclabousser trop après lui, allant à l'allure que vous aimez. Quelqu'un de confiance, comme dans la vie.

Une voiture m'a dépassé à l'entré sur l'autoroute : elle était parfait. Progresser devient plus facile quand on ne doit pas penser trop, quand on suit "aveugle" celui qui vous précède. Encore, faut-il, qu'il soit assez modeste, qu'il ne vous en jette pas trop, qu'il vous convient.

Oui, ce n'est pas facile à trouver, et d'autres voitures se sont interposées de temps en temps, avec lumières aveuglants, roues éclaboussants, vitesses trop lentes ou trop rapides. Mais pendant une longue période, j'ai réussi à suivre "ma voiture", celle choisi comme guide.

Tout en blogant dans ma tête et réfléchissant comment je vais décrire. Dans ma tête, c'était bien mieux fait, plus longue, plus explicite aussi. Pour le moment, l'important est : me voilà de nouveau. Mon fils, que je viens d'appeller me dit : suivre ce que tu fais sur le blog c'est chouette, mais la problème est qu'on s'inquiète quand un jour passe sans.

J'espère, que maintenant, je pourrais écrire de nouveau plus régulièrement et surtout, vous offrir, ici un peu, sur le site Flickr pour le reste, un peu du trésor des images accumulées pendant mon voyage.