J'aime les français, aussi, (pas seulement) parce qu'ils reconaissent et parlent des différents plaisirs des sens. Ailleurs, on les pratique, mais souvent avec honte. Je ne crois pas qu'on mange ou fait amour plus ici que dans des autres pays, quoi que les autres croient de nous, mais au moins, on le fait sans le cacher, dans le sens, j'entends, qu'on ne les considére pas comme des activités à condamner.
J'aime manger, trop, mais en français, il y a une différence aussi entre "gourmet" et "gourmand", peut-être, c'est de cette différence qu'il s'agit, quand je dois parler d'autre chose que des aliments.
Et je ne parle pas ici de humer la rose devant ma fenêtre quand il éclose, poutant son parfum est enivrant. Ni d'admirer David quand, avec plein d'enthousiasme, il me montre, comment il aime sa copine de maternelle. Même pas de sensation que j'ai en caressant mon ancienne meuble pendant que je passe devant elle.
Oui, à n'importe quelle âge, nous avons encore des sensations, désirs, envies. Ils ne sont pas tués en nous d'un jour à l'autre, malgré ce qu'on croit, des fois. J'ai bien cru que c'était le cas vers mes 47 ans, mais ensuite, j'ai rencontré quelqu'un me montrant le contraire, et, presque dix ans plus tard, de nouveau.
La problème est "quelqu'un" qui ne doit pas être n'importe qui. Le sentir près de soi, peut être est encore plus important avec l'âge, le sentir près de nous, aussi. J'ai cru, cette année, et après des longues années sans, j'ai testé. J'ai cru l'avoir trouvé, au moins 'partiellement'. Non, ce n'était pas ça. La confiance est revenu, même avec l'âge, l'embenpoint, je peux plaire, mais ensuite, la confiance est repartie. Pourtant il ne s'agissait pas de ça, il s'agissait que ce n'était pas "lui", nous n'avons pas réussi à communiquer vraiment. Cela a dû venir en réalité de tous les deux.
Probablement, si ce n'était pas l'année charnière pour moi, je n'aurais pas foncé dedans, ne m'aurais pas trompé, n'aurais pas traversé l'océan pour le rencontrer pour sept jours seulement. Mais c'est derière moi, et à cause de ses lettres écrits ensuite, ne me fait plus mal. Pas comme l'amitié espèré, trompé.
Je crois qu'à n'importe quelle âge, c'est important les circonstances, le communication qui s'établie vraiment et aussi ce qui se passe dans la tête.
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