vendredi 29 juillet 2005

Ca me fait très mal

Il s'est passé pas mal des années, mois, jours depuis que je l'ai trouvé pendant un party roulé sur une fille, sur mon lit dans mon chambre (c'était fin 1957 et j'avais 23 ans) mais je le vois encore devant mes yeux et, oui, cela fait encore mal, même aujourd'hui. Il y a des blessures qui restent.

Bien sûr, probablement, il voulait que ce soit moi qui rompe, pas lui, et il a trouvé un moyen sûre pour cela. Ou alors, il voulait me prouver que si je ne lui cède pas, il n'a pas de problèmes trouver d'autres.

Il a fallu à chaque fois des moyens forts, très forts, pour me pousser "dehors", puisque c'est tellement mieux ce qui est dans notre tête, romantisme, chaleur, habitude même, que la réalité.

Mais bon, des fois, on n'arrive plus à ne pas mettre autre chose dans sa tête, et, ce passage que je viens de recopier dans mon journal, est un de ces moments cruciales de ma vie, quand, même si je savais déjà tout de quoi il était capable, cette fois, je ne pouvais plus hésiter. Il ne s'agissait plus de "choisir", il fallait "agir".

Non, je ne vis pas dans la passé, heureusement, mais des fois, elle revient, au moins, s'il me enseignait quelque chose. J'ai décidé de mettre mon journal, petits bout à la fois sur le net, et je vais continuer. Quelquefois, il ne s'agit que du plaisir d'un coucher de soleil ou musique, mais des fois, c'est tout à fait autre chose.

1 commentaire:

  1. Je crois que ces cicatrices ne s'effacent jamais, nous apprenons juste à vivre avec. Aussi bien qu'on peut, chacun les siennes.

    J'ai du mal à remettre tout en cause, toujours, tout le temps, mais je n'ai pas le choix.

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