Combien un calin, un sourire, quelqu'un qui vous serre dans ses bras pour un instant peut compter!
Mon fils est passé mardi soir pour changer une ampoule qui était trop haut pour moi. Je lui ai servi un peu de caviar d'aubergine, plat traditionelle roumain qu'il a apprécié, il m'a apporté un paquet de matzes qu'il savait que j'aime, puis il s'est dépêché de rentrer chez lui: sa femme l'attendait.
Avant sortir, il m'a serré dans ses bras.
Le lendemain, je me suis réveillé avec courage. Envollé les spleen des derniers jours. Un seul mouvement, combien cela peut donner de chaleur! J'ai travaillé hier sans m'arrêter : j'ai retrouvé les photos faites à Cluj sur le venu de mon oncle, il n'a resté que deux jours à peine (en fait pas plus de trente heures) mais en corrigeant les photos, prenant des parties pour les agrandir (il ne voit plus bien), j'ai trouvé certains fantastiques qui vont leur faire plaisir et que je vais donner à imprimer en grand format.
J'ai aussi appellé hier soir, pour lui dire. Mon coup de fil, rapide, lui a fait très bien et il était bien contant lui aussi. Il suffit de si peu quelque fois!
Ce matin, je me suis souvenu aussi, qu'au début, mais encore longtemps, dans mon deuxième mariage, je me disait qu'il me montre qu'il m'aime d'autant de façons chaque jour: un sourire, un léger toucher, me serrant contre lui, un bon plat, quelques belles fruits.
Un petit geste peut compter tant!
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