Avant passer à l'année suivante, en générale à la fin de l'année plutôt que lors mes anniversaires, je fais un bilan de ce qui s'était passé les dernières mois. Au moins, je le fais dans mon journal papier.
Je devrais tenter le faire même dans celui-ci, mais, vais-je oser?
Une des choses que j'ai appris, cette année, et ce n'était pas quelqu'un rencontré sur le Web, ni quelqu'un qui a lu sur Web, oui, elle a lu tous mes journaux imprimés noir sur blanc hors Internet, est de me méfier à me confier, m'ouvrir, puisque je peux recevoir, (tout comme Missy sur son blog) un coup. Un coup qui fait mal, qui va profonde. Heurte et laisse de trace.
J'espérais trouver une amie, des copains (elle et son mari) et j'ai tout fait pour l'aider tant que je pouvais, lui donner confiance en elle-même, confiance qui lui manquait sérieusement. C'était un être chaude et plus âgé un peu que moi et elle aussi m'a aidé : corrigeant, sans que je demande les journaux en grammaire et autres maladresses ressemblant dont j'abonde hélas.
Le coup a été d'autant plus dur, venant d'elle, pendant un repas avec les autres écrivant aussi des autobiographies ou des journaux, lors d'une conférence à Marly-le-Roi. Elle affirmait, qu'elle n'avait pas compris "ma nature profonde" qui n'est pas celle qu'elle croyait, espérait. Cela déjà heurte, mais elle le disait au sujet des blogs et du fait qu'elle n'aimait pas que je "me fais de publicité" à leur sujet, que j'essais trouver plus qui me lisent. Cela ne me dérangait pas, puisque je suis bonne vendeuse, en générale, et je le sais. J'aime parler de ce qui me plait.
Ce qui m'a vraiment touchée, profondément, durement, était qu'elle a ajouté à cela :" tes maris aussi ont du vers la fin se rendre compte de ta nature profonde et c'est à cause de cela" impliquant qu'ils m'ont plus aimé, laissé, blessé, ayant découvert "ma nature profonde".
Perdre, même si c'était moi qui, poussée à maximum, je me suis allée à chaque fois, perdre les hommes dans lesquels j'avais mise beaucoup de foie, c'était dur pour moi, et j'espérais d'une amie qu'elle tient ma côté, non parce qu'elle croit que j'avais raison, comme la plupart des gens autour de moi ont cru, mais déjà parce qu'elle était mon amie à moi, pas à eux. Quelle a raison ou non, on reste près d'une amie, un ami, parce que c'est cela l'amitié. Alors, la perdre elle, c'était pas facile à digérer. En plus, quelques jours plus tard, elle écrit une longue litanie des "torts" dans son blog, que je lui avais aidé ouvrir, de tous mes défauts soi disant cachés.
En fait, je n'avais pas caché mes opinions, je les avais étalés dans mon blog, les semaines avant. Mais les opinions, on peut différer, l'amitié peut rester. Alina, mon amie qu'on va opérer à la fin de cette semaine de cataracte à Bucarest, qui est mon amie depuis nos 16 ans, a des opinions que je ne partage pas, en politique surtout, des haines que je désaprouve, et nous argumentons des fois avec élan, puis éclatons de rire : cela n'est pas important, l'important est que nous nous aimons, elle et moi.
Enfin, je voulais écrire de tout autre chose dans ce bilan, je ne sais pas comment est ce qui sort. Je l'écris en direct. Sans le mettre avant sur papier, sans le mettre avant dans un traitement de texte. Je voulais dire que j'hésite un peu à me confier, mais je vais le faire, sauf, qu'après ces lignes, il me faut un peu de repos. Je continuerai, plus tard.
Il y a des phrases, des mots, blessants. Je ne sais pas ce qui a tellement blessé Missy qu'elle n'ose plus à se confier sur son blog, mais il faut faire attention. Nous sommes humaines, aimons nous, soyons compréhensifs les uns des autres, pas blessants. Oui, avec liberté de parole vient la responsabilité de ses dites, écrits, mais quand on veut être vrai et sincère, on ne peut pas satisfaire tous, ni avoir soin d'être toujours "politiquement correct".
Si on aime les écrits autenthiques, vrais, il faut tollérer des êtres, comme nous, qui se révèlent moins que parfaits. Essayer nous aimes avec nos défauts et nos bonnes côtés mélangés.
Joyeux anniversaire Julie...! Dans sept mois, ce sera mon tour.
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