mercredi 31 mai 2006

Tout va bien!


devoir, originally uploaded by Fabrice D..

Fabrice (dorénavant dans mes liens) a contribué cette image qui m'a fortement plu et ému à notre groupe créé il n'y a pas une semaine encore et qui vient de démarer très bien. Nous discutons, ces jours-ci sur les images "lowkey" subtils plutôt que sous-exposés, mettant l'accent avec un peu de lumière sur ce qu'on veut qu'on regarde. En fait, la faire, n'est pas aussi facile que je croyais.

Bien sûr, j'en ai réussi des fois, mais presque par hasard.

Je viens me rendre compte, qu'il y a plusieurs approches à la photographie, tout comme à l'écriture (et probablement même cuisine et pleines d'autres choses dans la vie). Moi, je plonge, je fonce, je mets la main à la pâte. Puis, je lis des livres dont je m'inspire, pour tester, jouer, essayer. J'apprends en faisant. D'autres, prennent des instruments pour mesurer, réfléchissent scientifiquement sur l'angle de la lumière, les pourcentage des gris, etc.

Aucune de nous n'a pas raison ou tort, même si bien sûr, chacun croit sa méthode la meilleure - plus adapté en tout cas à soi-même.

Heureusement, nous sommes plusieurs dans le groupe (presque 200 en quelques jours, mais seulement une trentaine actives encore) et chacun explique à son tour comment il procéde. Le plus important pour moi, ce n'est pas comment faire ou pas des photo, même si cela m'enchante, mais le fait d'avoir un nouveau but (avec le groupe photo) m'a sorti du marasme dans lequel je me trouvais en revenant de la Roumanie.

Probablement, tout mon nervosité venait du fait que j'avais besoin d'un but, quelque chose que je considére important et qui me passionne. Où mettre mon énergie. Je viens le trouver!

mardi 30 mai 2006

Rien ne va plus...

Curieux sensation de publier sa vie après tant des années. Dans la presse américaine, on l'a nommé Retro Blog. J'aime bien ce nom, peut-être, je vais l'ajouter à un des deux anciens formes de publications de mes journaux.

Rien ne va plus dans mon retro journal.

Mais je ne regrette pas d'avoir décidé de les publier en deux formes différents. Un pour les nouveaux venus, à lire comme un livre, que je dois d'ailleurs continuer puisque je me suis appercu que malgré ce que je croyais c'est lu. Merci Sopho, merci Eva et les autres!

L'autre comme un blog, lu par mes anciens fidèles lecteurs et lectrices. Merci pour ceux et celles qui suivent ma vie ancienne depuis si longtemps, plus d'une année maintenant, jour par jour. Coyote était la première qui a commencée à le lire et, quand elle craint que j'arrête elle se manifeste aussitôt!

Dans le livre blog je ne suis arrivée qu'à les premiers baisers assez chastes avec mon futur mari, mais des décision de devenir plus osé arriveront bientôt...

Mais dans mon blog-journal je suis déjà arrivée à mes 51 ans et une époque qui était très dur dans ma vie, quand Paul, avec qui j'avais vécu et que j'avais aimé entre mes deux maris, devenait absolument impossible, tant au travail (dans ma société) qu'à la maison. Des décisions durs étaient nécessaires. J'hésitais encore. Que faire?

Je savais qu'il fallait agir, mais c'était tellement bon de l'avoir contre moi la nuit. Pourtant, mon amie Stéphanie me disait bien, tu n'es plus une gosse. J'avais encore besoin du nounours pour dormir. C'était encore la dernière chose qui me restait, du bon. Le reste entre nous s'était envolé, probablement depuis très longtemps. Mais je m'accrochais encore, désespérée pourtant de plus en plus en face des évidences impossible de nier dorénavant.

Même avec autant de retard, le comportement de ce profiteur, devenant impossible de plus en plus, me fait mal encore 21 années plus tard! Danielle parlait dans son blog de pardonner si on est fort, mais je crois que à la longue c'est plutôt une faiblesse. Il y a des choses impardonnables, et si sur le moment on les pardonne même, on ne les oublie jamais!

Est-ce c'est celui qui en réalité est le retro blog?

Wet rose
Même une rose peut pleurer dans la nuit lui paraissant sombre!

Il est presque trois heures de matin et je n'arrive pas à dormir. Mais je n'ai plus besoin depuis longtemps du nounours près de moi pour m'endormir!

lundi 29 mai 2006

La chance arrive, mais...


La chance, on en a besoin et quelque fois, comme ce midi, elle m'arrive, mais il faut être préparé l'acceuillir quand elle passe!

J'ai décidé d'aller à pieds faire les courses pour prendre en photo les roses et autre fleurs de mon voisinage. Pendant que je pointait vers sa fenêtre, elle m'a appercu et sortie davantage. Clac! Cette année je n'ai pas assez soignée mes fleurs me dit-elle rapidement, vous le faites pour la Mairie? Je l'ai vite rassuré que c'était pour moi même et pas officielle. Alors, elle a continué à parler dans son portable.

Mais je suis partie, heureuse, je trouve que j'ai réussi à être là au bon moment, prendre la photo dans le bon second pour qu'elle soit pleine de vie. Je vais la mettre aussi en grande sur mon photoblog ainsi vous pouvez faire sa connaissance, vous aussi.


Voila un petit diapo des trente images pris sur le chemin (moitié de ce que j'ai réellement prise).

L'astuce des fleurs


Ils m'ont laissé entrer chez eux, voyant que j'ai commencé à faire des photos de leur tulipes de loin. Il leur (et me) resteront les photos, puisque j'ai appercu hier que il n'y avait plus aucun.

Maintenant, c'est les roses qui s'ouvrent les unes après les autres dans mon voisinage et aussi mon jardin. Cultivés ou sauvages, petits ou grands, elles sont belles et intéressantes toutes.

Dans mon jardin, la branche d'églantines se penche jusqu'à la terre pour s'y appuyer en embelissant le long mur de beton allant vers extérieur et me séparant du cour du voisin (où j'ai pris la photo de cette tulipe). Mais à l'autre bout, vers le voisin de qui seulement ses sort de sapins me séparent, une autre rose s'élève vers le ciel pour trouver de la lumière et arrive aussi haut que le toit.

Combien de force et astuce ont les fleurs!

dimanche 28 mai 2006

jeunes, âgées, filles puis mères

Arrière grand-mère, jeune (à gauche)
Arrière grand-mère jeune
a plus de 90 ans, aveugle depuis 15 ans
Paula Tricote 1945
"de tout mauvais quelque chose bonne en sortira"

grand-mère Sidonie jeune
Sidonie, my grandmother when young
plus tard, après 70 ans et la guerre et écrit son journal
sidus photo identite

Maman et Julie 12 ansMaman, je t'aime et même si je t'es perdu tôt (avant 53 ans) je parle toujours avec toi, même si pas spécialement à la "fête des mères" (bien sûr ici elle est avec moi et déjà, pas si jeune que cela: elle devait avoir environ quarante ans déjà!)

Puis, plus bas, c'est moi vers 40 ans, fait par mon mari, père de mes enfants.


Juli 40 ans

Ma fille vers 45 ans mère des trois garçons, rayonnante, en vacances avec son mari américain en Bretagne pour la première fois tous ensemble.
Don and Agnes

et mon fils a déjà une fille, Gabrielle sera mère un jour elle aussi!

Je viens de reçevoir de mon fils deux cadeaux à la fois:
1. Il me confie sa fille pour que je vais avec elle apprendre à nager et voyager
2. Un cahier comme il sait que j'aime, pour écrire mon futur journal (the next one)

Rencontre photographes flickr


Ils sont venus de Wales. Elle voulait fêter son anniversaire en France et son fils, travaillant dans un bar irlandais à Paris. Des "flickerites" que j'ai rencontré hier.

Ils dégoustent le bon vin français et elle mangait de baguette au camambert tout en regardant Paris du haut de la Butte Montmartre où nous sommes finalement tous retrouvés.

Hélas, le monde et les marches (et peut-être les repas) ne m'ont pas permis de trop parler et connaitre chacun d'eux, mais j'ai discuté avec ceux venant de loin et parlant anglais.

Autralian flickrites
Les Autraliens, nous avons parlé de New Zeeland et ils m'ont aussi raconté par où ils étaient et que chez eux, il n'y a pas autant du monde même dans le lieu touristique le plus fréquenté en Autralie: l'opéra. Une des jeune femmes est venu vers moi et m'a reconnue et embrassé et regardé avec chaleur: elle venait d'arriver d'Australie, en voyage de noce autour du monde avec son nouveau mari. Trois jours à Paris après Lyon et Italie, puis ils s'en iront en Irland.

Voilà une diaporama de quelques images de hier après-midi. Mais vous pouvez aussi, regarder en trois images rapides sur mon photoblog, mon rencontre devant l'église Saint Pierre (l'ancienne de la butte) avec une musicienne qui ne voulait plus jouer... une femme ayant de caractère!

Flash: mon groupe !afterclass! a bien démarré!

samedi 27 mai 2006

Mon dernier exploit: !afterclass!


Peut-être vous vous souvenez que j'avais activement participé pendant cinq mois dans la site flickr au groupe appellé !Masterclass! à travers lequel j'apprenais des nouvelles techniques. Il y a cinq mois, après dix classes de deux semaines chacun sur des sujets différents, il s'était brusquement arreté.

Frustré, j'attendais son rouverture, reconstruction qui ne venait plus. J'avais tant appris à travers ce groupe!

En plus, les divers projets du groupe me motivaient à faire des nouvelles images et essayer des techniques hors de mes habitudes.

Finalement, lassée d'attendre, harcelant Josep qui a créé ce groupe me dit qu'il n'a pas le temps de s'en occupper et me proposa de m'en occupper à sa place.

A moi, et à un autre. Comme nous ne nous entendions pas très bien sur l'oriantation à donner à la suite, lui fera un groupe plus appuyé sur des discussions sur l'art en général et ses aspects en photographie et mon groupe surtout sur le pratique des techniques avec exemples et discussions "entre nous" plus participative.

Eh bien, hier soir je me suis lancé!

J'ai ouverte le groupe. Il s'appelle !afterclass! et vous le trouvez, bien sûr à l'adresse: afterclass

S'il vous plait, si possible, joignez et aidez-moi à le faire vivre!

Le premier sujet traité rapidement, surtout pour démarrer est sur les images "lowkey", foncés surtout, comme celle que j'ai au début de cette note. Mais je vous donne une deuxième exemple.

Experiments with contrastNegative dandelions

Quelle technique on utilise, quelle est son utilité? Essayez faire, si vous avez une caméra ce week-end quelques images où la lumière n'occupe qu'une partie de champs et illumine qu'une partie du sujet. Ajoutez-en un ou deux à mon groupe.

Chaque mois, nous auront un nouveau sujet à discuter, pendant au moins les trois premières semaines avec un "maitre" - conseiller, invitée, qui s'y connait dans ce domanain, qui a un peu plus d'expérience dedans.

Vous savez, j'ai apprise dans les années 80, qu'il faut savoir seulement un peu plus que les autres pour leur apprendre et qu'ils apprennent de vous. C'est ainsi, qu'en 1981 sans savoir grande chose dedans, j'ai commencé à donner des lecons de programmation des petites appareils. J'apprenais le soir, j'enseignais le lendemain.

Ce n'est pas du tout pour dire qu'ainsi feront ceux que j'inviterai pour enseigner, puisque chacun de nous est plus fort dans certaines domanaines, mais... on apprend aussi en donnant conseil aux autres, on apprend aussi en enseignant.

J'espère que mon groupe va bien démarer et que je serai bien occuppé dorénavant, encore davantage qu'avant.

vendredi 26 mai 2006

Trois expressions


Eva et ses deux filles, trois expressions différentes, j'aime toutes les trois! Chacune d'elle me parle à sa façon.

Trace d'une rencontre enrechissante.

Eva, m'a découverte à travers mon blog et celui de journal de Sidonie, ma grand-mère, juste avant que je parte en Roumanie fin mars. Son blog est "Banane et crustacé". Elle n'habite pas très loin de moi et hier pour notre première rencontre elle a préparé un magnifique "gulas" (une sorte de bourgignon hongrois), réussissant à lui donner le vrai goût hongrois, en le laissant mitoner dès le soir et lui mettant tous les ingrédients nécessaires. J'étais très étonnée d'entendre que le cumin en fait partie.

Les yeux Camille, de sa grande fille, ont pleuré en même temps que ceux d'Eve pendant qu'elles nettoyaient les oignons. C'est dire, combien d'énergie elles ont dépensées pour la préparer et ensuite, la servir. Camille a participé en tout!

Et nos discussions étaient encore plus fantastiques et profondes et je suis repartie non seulement avec un récit écrit par Camille, futur blogeuse, elle aussi, mais enrichie après avoir fait leur connaissance.

Eva, homeUne famille sympa. Une femme courageuse.

Eva travaille, et pas tout près de sa maison, elle s'occupe de ses enfants et fait des tableau, mais en même temps, écrit et lit des blogs (et plein d'autres livres).

"J'aime lire!" ces mots déjà me l'ont rapprochée.

Quand elle n'a pas le temps de lire "on line" Eva imprime et emporte avec elle, lit pendant le trajet. Se lève très tôt, pour écrire. Elle fait le tout avec tellement de courage et s'occuppe aussi de tout qui se passe avec les filles.

D'origine mi hongrois, mi polonaise, mais déjà née en France, Eva parle aussi anglais que polonais. Elle a réalisé son diplome à Gdansk où son grand-père vivait encore à l'époque. Elle connait et s'intéresse à plusieurs cultures différentes en expliquant les unes aux autres. "Une fois qu'on les comprend, les habitudes, cela ne choque plus, c'est important de l'expliquer". Non, elle n'a pas dit ainsi, mais c'était l'essence.

Elle a raconté que son grand-père ayant eu un petit retrait, après trente ans de travail à Chicago, s'était retourné en Pologne. Là bas, (comme en Roumanie) la main d'oeuvre est encore bonne marché. "Au lieu de jardiner un peu, bouger, il avait un jardinier, une bonne, etc. et ne bougait pas de son fauteuil. Il en est mort!"

J'ai beaucoup entendu et appris hier chez elle, mais c'est la lecon le plus important que j'en retire: il faut que je bouge d'avantage!

Je reste trop longtemps assise à lire, à bloguer et surfer le net. C'est bien. Mais pas pour ma santé! Alors, de nouveau il faut que je me mets à nager (déjà devoir aller avec Gabrielle pour ces lecons va me pousser à la redémarrer), me promener - et oui, jardiner.

Mon jardin en a bien besoin!

Eva's biggest daughterElodie écrit déjà et dessine aussi.J'ai porté trois de mes roses thé chez Eva, d'autres pousseront devant ma fenêtre, mais j'ai pensé lui offrir quelque chose venant de moi, plutôt que d'acheter. Une belle conte avec un troll qui persiste et gagne!

En regardant ces trois visages, j'ai envie de parler, de m'occupper une autre fois, d'autres fois quand il serait possible, de chacune d'elles séparément. Même si la petite cette fois-ci, c'était surtout approchée pour apporter l'ascenseur à mon départ et me regarde sur cette photo plutôt avec reproches que je prends le temps avec sa maman!

Pourtant, elle était gâtée, pendant que j'étais là, son papa lui avait donné à manger, sa soeur lui avait lu, son grand-père avait joué, elle avait un peu dormi et sa maman l'avait pris dans le bras.

Mais plus on est petite, plus on est sincère!

Est-ce tout à fait vrai?

Peut-être pas, cela dépend de la nature. Je crois d'être aussi, quelque fois trop même. Mais toutes les trois ont été, chaqu'une à leur manière. Au plus tard, quand mes cerises seront rouges, j'espère les revoir!

Cerises verts

Mes cerises muriront bientôt!

Des rencontres comme hier, des discussions ouvertes et profondes, enrechissent ma vie énormément. Je les enfuis comme des trésors et porte en moi, longtemps, pour toujours.

jeudi 25 mai 2006

Mercredi avec Gabrielle


Hier, nous avons passés une journée mémorable avec Gabrielle.

D'abord, au Pizza près de l'école: "ils ont des pizzas à quatre fromage fantastiques!" me disait-elle.

A la maison pour le sorbet délicieux à fraise et une dessin pour mamie, pendant qu'elle regardait son courier et buvait un petit café.

C'est plus jolie en bourgeon, dit-elle. Voilà celui qu'elle avait admiré. Mais les églantines balancés dans le vent, regardés en "direct" et pas à travers une vidéo, l'ont encore plus enchanté.

Direction piscine!

Gabrielle a finalement prise sa première leçon de natation privé.

A cette occasion, je me suis rappellé combien des fois je suis allée avec ma fille et mon fils (père de Gabrielle) à la piscine pour qu'ils apprennent à bien nager et les divers incidents qui sont arrivés pendant que je les observais.

"La natation c'est important", me dit hier soir mon fils, contente de la nouvelle et des futurs leçons qui sont devant nous.

Gabrielle est aussi douée (et courageuse) pour nager que pour écrire: "C'était vraiment chouette!" me dit-elle, après avoir nagé une demi heure dans le grand basin avec presque rien comme aide. Enfin, nager... Elle ne coule pas et nage moins maintenant comme un petit chien, ce qu'elle avait appris auparavant. Elle a fait des progress très visibles!

Sa mamie était très fière d'elle!

mardi 23 mai 2006

PhotoStory : Paris avec Mike

Vidéo : PhotoStory Paris avec Mike
Hélas, je n'ai pas réussi à le bloguer comme il faut, mais on peut le visioner sur place, dans ma site vidéo (et vous pouvez même à cette occasion regarder quelques autres que vous n'avez pas encore vus).

A chaque fois que je rencontre une autre photographe de Flickr, la rencontre m'enchante et en même temps me remet à ma place: ils sont tellement mieux que moi! Mais je me rassure aussi, relativement à l'ancienne moi, j'ai fait des progress! Et puis, j'apprends des choses.

Mike est un jeune programmeur et fervent phtographeur, venu de Boston, à travers Paris 5e de rue Monge à travers le marché jusque le parc Luxembourg. Il a une appareil numérique très sophistiqué, "reflexe" avec plusieurs objectifs (dans un grand sac lourd sur son épaule) qu'il change au besoin. Le plus drôle et une de ses spécialités est le "fish eye", qui déforme d'une façon amusante, mais en même temps prend une étendu très large, plus large d'ailleurs que nous pouvons voir à la fois sans bouger les yeux.

J'ai l'impression qu'à travers ma vidéo (cela dure pas huit seconds comme celle de hier mais huit minutes) et les images de Mike Franklin vous pouvez mieux percevoir ce que j'avais ressenti et surtout, faire le balade en même temps.

Je vous offre ici quelques exemples, avec son accord, mais il en a d'autres aussi intéressantes ou étonnantes les unes que les autres!

Panthéon avec fish eye par Mike Franklin



J'étais là, place de Panthéon quand il a pris ces deux mini.

On pourrait dire que c'est amusant ce Fish Eye, mais quand il prend l'intérieur de Notre Dame, cela devient l'Art, comme un beau tableau !

Photoballade par Mike (ses photos de notre promenade).

Et quand il prend cette image-ci, pas avec fish eye cette fois, cela devient grande réportage et un moment innoubliable pris sur le vif!

Je n'y étais pas non plus, il les a pris, ces deux dernière samedi à Paris (mais il a aussi réussi à croquer Guiscard d'Estaing et le rencontre entre prêtres de différents confessions.

En seulement quelques jours, passés ici, Mike Franklin en a pris un tas des images très intéressantes, les unes plus que les autres!

Pourquoi?

Cela fait tout drôle d'utiliser son ordinateur, préparer sa note de blog, et en même temps, sur le même écrant, regerder (et écouter) les dernières nouvelles de télé.

Une journée froide en France, je m'en suis rendu compte d'ailleurs ce matin en préparant mon petit déjeuner. La pape d'origine allemand sera dimanche en Pologne pour visiter Auschwitz.


De trois millions des juifs, vivant en Pologne avant la guerre, il n'y reste plus que 0.3% et disait le télévision, il y a une propagande grandissant antisemite au radio et la presse. Hélas, même dans les églises. D'où, disait le speaker, la signification de la visite ce dimanche. Fête des mères. Je parlerai de la mienne, dimanche.

Pour le moment, je voudrais après cette paranthése fait presque malgré moi, parler de mes roses.

Voilà mon première rose thé s'est ouverte hier sous le pluie et le soleil. Elle a une odeur très agréable et fine. Et malgré tout, ce n'est pas ce rosier qui m'avait enchenté hier.

En sortant, au long du long mur de beton nous séparant du voisin, je viens découvrir des roses sauvages. Cela fait deux ans que je me demandais pourquoi je laissais cette branche au long du mur, oubliant que c'était moi qui l'avait planté un jour, espérant... Il fallait ne pas désespérer seulement, et c'est réalisée. Les voilà mes mes petites roses sauvages qui me font ces jours-ci tant de plaisir.

De plus près, mais ce n'était pas facile les prendre, le vent souflait très fort et ne s'était pas arrêté. Qu'à cela ne tienne, j'ai fait une mini vidéo vous montrant les branches se balancant dans le vent.


Roses dans le vent
Vidéo envoyée par julie70
Puis, j'ai tenu une des fleurs pour qu'elle reste sagement tranquille quelques instantes. Celle-ci, n'était pas encore tout à fait ouverte, mais déjà, tellement belle dans sa simplicité et fragilité! Aucune odeur, mais la force de pousser au long du mur et sans aucune aide ou arrossage spéciale de ma part. Il lui aurait fallu malgré tout du temps pour qu'elle se décide de s'ouvrir et pousser là! La voilà!

Pouvez-vous m'expliquer pourquoi j'ai eu plus de joie avec elles qu'avec ma rose sophistiquée devant ma fenêtre?

En tout cas, moi je n'irai pas à Auschwitz où a péri ma cousine du même âge que moi, mon amie et collegue de banc pendant trois ans à l'école, elle qui n'a jamais atteint ses dix ans. Et maintenant, comme j'en ai parlé dans la même note, de mes différentes roses et de nous, elle était un peu comme ma fleur sauvage et moi, celle de serre. Elle avait vécu avant arriver à six ans dans la ville dans une tout petite village forestière, en haut des Carpathes.

J'y suis allée il y a trois ans. J'avais l'impression jusqu'alors, que si elle aurait resté là, on ne l'aurait pas emporté avec sa mère, ni mes grand-parents. Mais là, on m'a raconté comment ils sont venu, des gendarmes hongrois et pas les SS prendre toutes les femmes et enfants restant encore là.

"Mon père avait peur de les avertir et eu regret toute sa vie" me dit une femme sympa, fille de l'ancien maire, qui pourtant nous avait procuré des papiers pour vivre avec pendant une année entière. "Pourtant la frontière n'était qu'à deux kilomètres plus loin dans le forêt", ajouta-t-elle, "ils les ont emporté à pieds". Il y avait plus de vingt kilomètres à faire déjà jusqu'à la plus petite ville et puis... Non, cela n'aurait pas été mieux si elle aurait restée là-bas, dans son petite villlage!

De temps en temps, il fait froid et il pleut, ensuite tout se calme et le soleil apparait, mais oublions-nous jamais les mauvais temps?

lundi 22 mai 2006

Un certain regard


Quelque fois, on rencontre un être ouverte, inconnue mais s'ouvrant instantannément vers vous.

Rencontré lors de promenade photo avec Mike, cette femme dont j'ai admiré la coiffure, m'a souris instantannément.

"Bien sûr, une gentille vieille femme peut se le permettre, les gens l'acceuille bien" dit Mike. Qui d'ailleurs, m'a sourit un peu plus tard même si différément.

Je suis vielle et femme, mais il a vu un peu plus tard, que je ne suis pas toujours gentille, une voiture voulait se garer devant une perspective et j'ai grogné qu'il me l'a abimé!

J'ai l'impression que beaucoup de vous, me lisant, me souriez ainsi. Et j'espère, je le sens en moi, pas seulement à cause que je suis une "gentille vieille" mais aussi parce que je m'ouvre, moi aussi.


.

Connivence entre femmes

Mais peut-être, j'aime encore mieux cette regard de connivence et compréhension que je découvre ce matin, plus tard. Elle était une complète inconnue hier, mais elle restera en moi avec ce regard-ci dorénavant.

dimanche 21 mai 2006

Les marroniers en fleurs


je crois qu'il y a une chanson sur eux, mais je ne la connais pas.

Depuis longtemps, j'ai essayé de rendre sur la pélicule, le papier ou l'écran de l'appareil digital au moins, leur beauté qui m'enchante chaque printemps, et je ne réussi pas.

En tout cas, je ne réussi à rendre ce que je ressens en les regardant.

NearPas facile avec leur rose fragile et fleurs qu'on ne réussi pas à bien saisir et pourtant, mon coeur se rempli de la joie à chaque fois les regardant.

Un peut, peut-être à cause du parc de mon enfance, rempli des marroniers (chataigner? dans d'autres langues il n'y a pas de différence), mais pas seulement.

Ana m'a découverte à travers mes images, et à travers ce contact je viens de découvrir son blog et ses poémes, écrits (ses dernières seulement) en roumain. Que je voudrais aussi savoir m'exprimer comme elle, réussi.

J'ai été très ému par une des dernières qu'elle a publié dans son blog écrit en français de Montréal, exprimant l'incompréhension des autres envers elle, après son départ de son pays. "Comme si je n'existais pas, vous m'avez enterré et vous ne m'entendez plus!" ce que j'avais compris de ses vers magnifiquement écrits.

Je les ai traduit en français, tel que je les avais ressenti et inspiré de ma traduction, elle a fait sa version français qu'elle vient de publier dans son blog.

Voilà d'abord cette version: dans son blog, Le temps qui passe

Non
on ne peut pas éviter d’oublier
d’enterrer
de mourir
et de ne
plus ressusciter

Vous m’enterrez peu à peu
moi, je reste sur la
tombe de mon propre départ
de mon propre éloignement

Vous, vous
me parlez
comme vous parlez à quelqu’un
qui n’est plus en
vous
qui est ailleurs

Moi, je vous entends
je vous entends
encore
et je vous réponds
je vous réponds encore

Vous ne
m’entendez plus
ou vous entendez
ce que Vous croyez

Absentes dans mon absence

Non
on ne peut pas
éviter d’oublier
d’enterrer
de mourir
et de ne plus
ressusciter.
***
**
*

Ces vers, lu d'abord en roumain, m'ont secuée profondément, m'ont touché. Dans sa langue maternelle, ils résonnent encore davantage.

Entre moi et mon amie Alina il n'y eu rupture lors mon départ, mais probablement avec mon mari, quand je suis émigré quelques mois avant lui, c'était arrivé et probablement le trou d'incompréhension jamais comblé. C'est possible. En tout cas, quelle bonheur de découvrir quelqu'un d'autre à travers le web et les images.

J'ai eu énormément de plaisir ce matin avec les commentaires de Sophos sur un blog que je croyais oublié et que j'ai laissé à cause de cela un peu en friche, moi aussi: le journaldejulie. Elle a commencé à le lire depuis peu, et après les notes qu'elle m'a laissé est arrivé déjà a la fin du quatrième journal. Elle m'a redonné du courage. Je suis arrivée actuellement à recopier jusque 8e inclus, mais je continuerai dorénavant.

Et ce matin, je me rencontre avec quelqu'un arrivé de Boston, il m'avait envoyé de là, lui aussi des paroles et observations sur ce qu'il avait lu, sur mes mésaventures conjugales, dans l'autre blog où je suis arrivé déjà à cinquante ans et 11eme journal.

Quelle importance peut avoir dans un peu d'encouragement, de sentir qu'on crie pas dans le vide! D'accord, les numéros sont là des fois à vous le dire que quelqu'un est passé par là, mais ce n'est pas la même qu'une parole humaine!

samedi 20 mai 2006

Reel / Ireel au Quartier Defense


Reel Ireel au Quartier Defense
Vidéo envoyée par julie70
Quartier Défense, au bord du Paris, dans mauvais et beau temps offre toujours quelque chose de variée et d'intéressante. Sur la même musique, que la dernière, mais tellement différent!

Promenez-vous un peu avec moi, si vous en avez le temps. Un peu moins de 4 minutes (mais vous pouvez l'arrêter aussi à n'importe quel moment).

Préparation du Carnaval

MoyenAge-24
Dans beau temps ou la pluie, Argenteuil sait faire des fêtes!

Le 10 et 11 juin prochaine, Carnaval 2006 avec la theme "Vieux métiers" à laquelle je participerai comme traducteur. Aujourd'hui, réunion avec tous les autres.

Nous aurons des invités arrivés des pays aussi divers que l'Ecosse (que je vais visiter en septembre), Italie, Allemagne et la Roumanie, en plus des associations culturelles et musicales très actives de la ville.

Je vous ferai part du programme plus détaillé dans une autre note.

Il pleut et il fait froid tout comme le 1 mai. Je ne vais pas ralumer le chauffage pour autant!
Dancing despite the rain

J'attends que l'orage passe dehors et dans moi aussi.

Impressionists festivity at Argenteuil Demain, j'ai un rendez-vous avec Michel arrivant à Paris, jeudi avec Eve et son père, j'ai besoin seulement de pouvoir mieux dormir et un peu de courage pour l'avenir qui s'annonce d'ailleurs intéressant. Et une autre jeune fille arrive bientôt aussi. J'aurais pleines des rencontres et discussions intéressantes.

Mais je me sens toute bouleversée, est-ce encore l'effet des cinq semaines à Bucarest? Autre la pression, pleines des anciennes choses ont du remonter à la surface ou plutôt, pour le moment être à la frontière entre inconscient et conscient, puisque je ne sais pas bien ce qui me turlipine et me fait sentir ainsi.

Mais comme les bonnes choses passant trop vite, les mauvais aussi ne vont pas démeurer trop longtemps et en quelques jours, je suis sûre je me sentirai mieux dans ma peau. Avec vous tous, autour de moi, même si pas tout près ici, comment je pourrais faire autrement?

vendredi 19 mai 2006

Quelqu'un est passé par là


Quelqu'un est passé par là avant nous, disent ces traces - et c'est vrai. Nous n'étions pas tout à fait les premiers à...

Gelzy m'a écrit récément, qu'il faudra célébrer d'une façon son blog, qu'elle avait crée, un peu poussé par moi, il y a une année. Mais si je peux aujourd'hui, dès mon réveil écrire dans mon lit, même avant prendre le petit dejeuner, je la doit à elle et à Peire. C'est en janvier, chez eux pendant ma visite que j'avais comprise tout que la lieiason WIFI pouvait représenter! (D'où aussi cette image, bien sûr, nous étions là ensemble).

C'est tellement plus facile de suivre que faire le chemin pour la première fois! Il m'est arrivé de tailler le sentier seule, mais je préfére de loin l'aide de l'amitié et je l'offre de même. Pourquoi faire difficile quand on peut avec un peu de l'aide avancer plus vite?

Dans les temps, c'était ainsi avec les logiciels, j'apprenais tout seule une, lentement mais j'arrivais. Quand un copain me montrait un autre, en deux heures ca y est! Puis, à mon tour, je pouvais épauler celui qui ne s'y était pas encore frotté.

En tout cas, c'est une joie de bloguer à travers le wifi ce matin!

jeudi 18 mai 2006

Wifi: qu'est-ce que c'est?

Il y a quelques mois, je ne savais pas que c'était cet animal étrange nommé "wifi": liaison internet was fil! Et maintenant, ceci est ma première note écrit avec. Ce n'était pas tout repos, j'ai commencé à installer après une heure mon nouveau modem sur l'autre ordinateur, et il est trois heures et demi. Après démarages et reprises, finalement, je peux écrire à partir de mon lit.

Peut-être cela ne serait pas si intéressant, sauf que...

si c'est vrai, la liaison continue maintenant dans mon jardin et je peux m'y mettre à bloguer d'ici.

J'ai l'impression que cela va marcher. Essayons: je dis "publier". Va-t-il s'enregister?

On n'arrête pas le progress


et je vais tâcher de rester "à jour" tant que je peux avec le progress technologiques arrivant les uns après les autres.

Après la télé regardé sans apparail de télévision, (que je peut regarder aussi mais je n'ai pas encore essayé du jardin. Me voilà en tout cas en train d'écrire de ma table du jardin et sans être relié à rien! Ni cable électrique, ni téléphone.
J'ai presque peur: que va-t-il arriver de mauvais?

Mais pour le moment, je suis ravie.

Et ça marche, mon Web sans fil! (pour le moment au moins sans problèmes).

Maintenant, il faudrait voir que faire avec mon téléphone: va-t-il encore fonctionner? Après que je ferme mon pc, va-t-il démarrer? Plein des frissons en perspective.

Un jardin extraordinaire


J'ai découverte hier le petit jardin plein des fleurs et décorations d'une voisine, mais aussi elle-même.

Pouvez-vous imaginer le travail que représentait de créer d'une jardin en face de supermarché et de la station du gaz, non loin de l'usine, du croissement des chemins, ce jardin merveilleux?

Je me l'imagine!

Son mari qui sortait juste quand j'ai commencé à prendre la photo des quelques iris de dehors, me l'avait fait aussi sentir par ses paroles: "Venez, entrez, ma femme sera heureuse d'entendre que vous appréciez ces fleurs et ses efforts" me dit-il avant de disparaitre, pour faire des courses probablement.

Il m'a laissé en compagnie de son épouse qui m'a acceuillie effectivement ouvertement, toute heureuse de me montrer ses divers fleurs et décorations de très bon goût. Vous pouvez découvrir aussi ce jardin (et elle) avec les trente images ou cette diapo.

Hélas, en grande format elles sont meilleures.
jardin 25
Il y a quelques mois, j'avais fait un reportage des arbres abatus, merveilleuses chataigners d'une rue voisin (qui longaient sa maison d'une côté). Le coeur lourd, elle a ramassé un gros boût resté par terre et l'a mise dans son jardin: le voilà. Ne prenant racine encore mais faisant déjà des petits pousses, entouré de ses iris.

En les regardant ce matin, je les compare avec mon jardin sauvage, laissé cette année presque en friche et je me décide d'en faire quelque chose de plus. L'année prochaine.

mercredi 17 mai 2006

La vie est ainsi

This was early in the morningElle était jeune, elle aussi une fois, ma tulipe, la seule qui m'était donné cette année-ci dans mon jardin presque sauvage.

La voilà, il y a quinze jours pas encore ouverte.

J'ai fait une cinqaintaine d'images pour suivre l'évolution, un peu comme j'avais écrit de nombreux journaux.

Vous pouvez les regarder assemblés dans un paquet (set) sur ma site flickr, comme vous pouvez lire aussi mes journaux sur des blogs.

Ma tulipe

Ensuite, ma tulipe s'est ouverte vers les autres: quelques jours plus tard, en plein maturité cette fois et prête à acceuillir ce qui arrive. Ces temps-là, sont aussi passés déjà, derrière elle.

My tulip's last days: looking towards light J'ai dû finalement, après quinze jours, la prendre à l'intérieur, mais elle était toujours intéressante et avec des formes encore plus variées, de près j'ai pu prendre davantage des angles.

Faire des photos du haut et du bas, de dessus et non seulement latérallement ou du haut.

Ce matin, les pétale de tulipe sont tombés par terre, voilà la dernière pétale sur le sol (et en la prenant je ne me suis même pas rendu compte qu'un fil de mes cheuveux était tombé aussi, près d'elle.

Mon dernière adieu après les quinze jours.

Tulipe finie: petale par terreFini, ma unique tulipe de cette année, elle a duré 15 jours, comme... chacun de mes deux mariages ont durées aussi 15 ans. Trente ans, c'est déjà pas mal, surtout que j'avais déjà presque trente au première.

Chaque chose commence, puis se termine à un moment donné.

Chez les uns cela dure davantage, c'est les autres encore moins.



Mais ce matin, en allant acheter du pain, j'ai découverte un jardin des magnifiques iris d'une voisine, je les avais admirées de loin d"abord en passant, puis revenue j'ai pu les photographier.

D'abord de dehors. Puis, son mari m'a invité d'entrer: "votre admiration de ses fleurs fera la joie de ma femme!"
First I admired from afar
La voisine de la rue près de la mienne, m'a effectivement non seulement invitée dans son jardin mais m'a aussi présenté ses diverses fleurs une à une, et m'a même montré une tronc de chataigner qu'elle ramassé de la rue près de nous quand la ville les avait fait couper tous.
Iris du voisin

Un petit jardin de rêve d'une voisine

La voilà, la voisine sympa et une de ses iris de tout près : j'irai lui montrer les photos, très nombreuses que j'avais fait et que je dois encore regarder de plus près, aujord'hui, je suis un peu occupé, heureusement avec David.


Revenant à la maison avec mon petit fils David après notre promenade, je me rends compte que mes roses commencent à fleurir.

La première rose devant ma fenêtre commence à s'ouvrir, des nouvelles merveilles m'attendent, tant moi que mon jardin.

Il y a de l'espoir encore même dans mon jardin! Et cela même si le ciel est gris au-dessus de sa tête, et pas bleu claire comme David affirme qu'un ciel devrait l'être...