je crois qu'il y a une chanson sur eux, mais je ne la connais pas.
Depuis longtemps, j'ai essayé de rendre sur la pélicule, le papier ou l'écran de l'appareil digital au moins, leur beauté qui m'enchante chaque printemps, et je ne réussi pas.
En tout cas, je ne réussi à rendre ce que je ressens en les regardant.
Pas facile avec leur rose fragile et fleurs qu'on ne réussi pas à bien saisir et pourtant, mon coeur se rempli de la joie à chaque fois les regardant.
Un peut, peut-être à cause du parc de mon enfance, rempli des marroniers (chataigner? dans d'autres langues il n'y a pas de différence), mais pas seulement.
Ana m'a découverte à travers mes images, et à travers ce contact je viens de découvrir son blog et ses poémes, écrits (ses dernières seulement) en roumain. Que je voudrais aussi savoir m'exprimer comme elle, réussi.
J'ai été très ému par une des dernières qu'elle a publié dans son blog écrit en français de Montréal, exprimant l'incompréhension des autres envers elle, après son départ de son pays. "Comme si je n'existais pas, vous m'avez enterré et vous ne m'entendez plus!" ce que j'avais compris de ses vers magnifiquement écrits.
Je les ai traduit en français, tel que je les avais ressenti et inspiré de ma traduction, elle a fait sa version français qu'elle vient de publier dans son blog.
Voilà d'abord cette version: dans son blog, Le temps qui passe
Non
on ne peut pas éviter d’oublier
d’enterrer
de mourir
et de ne
plus ressusciter
Vous m’enterrez peu à peu
moi, je reste sur la
tombe de mon propre départ
de mon propre éloignement
Vous, vous
me parlez
comme vous parlez à quelqu’un
qui n’est plus en
vous
qui est ailleurs
Moi, je vous entends
je vous entends
encore
et je vous réponds
je vous réponds encore
Vous ne
m’entendez plus
ou vous entendez
ce que Vous croyez
Absentes dans mon absence
Non
on ne peut pas
éviter d’oublier
d’enterrer
de mourir
et de ne plus
ressusciter.
***
**
*
Ces vers, lu d'abord en roumain, m'ont secuée profondément, m'ont touché. Dans sa langue maternelle, ils résonnent encore davantage.
Entre moi et mon amie Alina il n'y eu rupture lors mon départ, mais probablement avec mon mari, quand je suis émigré quelques mois avant lui, c'était arrivé et probablement le trou d'incompréhension jamais comblé. C'est possible. En tout cas, quelle bonheur de découvrir quelqu'un d'autre à travers le web et les images.
J'ai eu énormément de plaisir ce matin avec les commentaires de Sophos sur un blog que je croyais oublié et que j'ai laissé à cause de cela un peu en friche, moi aussi: le journaldejulie. Elle a commencé à le lire depuis peu, et après les notes qu'elle m'a laissé est arrivé déjà a la fin du quatrième journal. Elle m'a redonné du courage. Je suis arrivée actuellement à recopier jusque 8e inclus, mais je continuerai dorénavant.
Et ce matin, je me rencontre avec quelqu'un arrivé de Boston, il m'avait envoyé de là, lui aussi des paroles et observations sur ce qu'il avait lu, sur mes mésaventures conjugales, dans l'autre blog où je suis arrivé déjà à cinquante ans et 11eme journal.
Quelle importance peut avoir dans un peu d'encouragement, de sentir qu'on crie pas dans le vide! D'accord, les numéros sont là des fois à vous le dire que quelqu'un est passé par là, mais ce n'est pas la même qu'une parole humaine!
Le poeme de ton amie est très beau, mais tellement lourd, lourd de soufffrance ressentie.
RépondreSupprimerDur d'être différent, cela nous mets toujours à l'écart des autres ... on nous le fait toujours ressentir !
JE trouve normal de lire ton journal, et d'y réagir. Tu as eu une vie tellement interessante ... même si elle a été dure ... la mienne parait "fade" ... Mais je ne sais pas non plus si j'aurais su faire face avec autant de force.
Je vais continuer mes lectures ! Promis ... il en faudrait beaucoup pour m'en empécher ;-)
Aller, passe un bon dimanche ;-)
Les fleurs de maroniers sont magnifiques ! Quelle belle couleur !
Biz
Sophos
la souffrance d'être exclue, le poème est superbe, la photo du marronnier aussi, je me suis régalée !
RépondreSupprimerBon dimanche Julie !
PS. en arrivant sur ton blog il y a quelques mois j'ai tout relu aussi, même si je n'ai pas laissé de traces souvent, mais il est vrai que c'est aussi passionnant que de lire un livre.
Merci à Julie, d'abord, et a toutes et tous! Amitié, AnaB
RépondreSupprimerSuper ses jeux de mots. Je ne m'en lasse pas de lire et de relire.
RépondreSupprimertrès touchants (mais en vrai) les mots du poème, et Lancelot a raison, les mots de la traductgion jouent fort bien. Pour la fleur de marronnier vous y êtes arrivée, vous le savez bien, ne manque que l'odeur
RépondreSupprimerLe poeme et si touchant,j'adore les images- les marroniers
RépondreSupprimerMerci à tous pour vos commentaires;
RépondreSupprimerça fait du bien. Merci de m'avoir lu et compris. Amitié, Ana
Je débarque un peu... mais j'adore le style. ça fait plaisir.
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