mardi 30 mai 2006

Rien ne va plus...

Curieux sensation de publier sa vie après tant des années. Dans la presse américaine, on l'a nommé Retro Blog. J'aime bien ce nom, peut-être, je vais l'ajouter à un des deux anciens formes de publications de mes journaux.

Rien ne va plus dans mon retro journal.

Mais je ne regrette pas d'avoir décidé de les publier en deux formes différents. Un pour les nouveaux venus, à lire comme un livre, que je dois d'ailleurs continuer puisque je me suis appercu que malgré ce que je croyais c'est lu. Merci Sopho, merci Eva et les autres!

L'autre comme un blog, lu par mes anciens fidèles lecteurs et lectrices. Merci pour ceux et celles qui suivent ma vie ancienne depuis si longtemps, plus d'une année maintenant, jour par jour. Coyote était la première qui a commencée à le lire et, quand elle craint que j'arrête elle se manifeste aussitôt!

Dans le livre blog je ne suis arrivée qu'à les premiers baisers assez chastes avec mon futur mari, mais des décision de devenir plus osé arriveront bientôt...

Mais dans mon blog-journal je suis déjà arrivée à mes 51 ans et une époque qui était très dur dans ma vie, quand Paul, avec qui j'avais vécu et que j'avais aimé entre mes deux maris, devenait absolument impossible, tant au travail (dans ma société) qu'à la maison. Des décisions durs étaient nécessaires. J'hésitais encore. Que faire?

Je savais qu'il fallait agir, mais c'était tellement bon de l'avoir contre moi la nuit. Pourtant, mon amie Stéphanie me disait bien, tu n'es plus une gosse. J'avais encore besoin du nounours pour dormir. C'était encore la dernière chose qui me restait, du bon. Le reste entre nous s'était envolé, probablement depuis très longtemps. Mais je m'accrochais encore, désespérée pourtant de plus en plus en face des évidences impossible de nier dorénavant.

Même avec autant de retard, le comportement de ce profiteur, devenant impossible de plus en plus, me fait mal encore 21 années plus tard! Danielle parlait dans son blog de pardonner si on est fort, mais je crois que à la longue c'est plutôt une faiblesse. Il y a des choses impardonnables, et si sur le moment on les pardonne même, on ne les oublie jamais!

Est-ce c'est celui qui en réalité est le retro blog?

Wet rose
Même une rose peut pleurer dans la nuit lui paraissant sombre!

Il est presque trois heures de matin et je n'arrive pas à dormir. Mais je n'ai plus besoin depuis longtemps du nounours près de moi pour m'endormir!

7 commentaires:

  1. Je ne sais pas si on arrive à pardonner. Pourtant, on dit toujours qu'il faudrait.
    Je trouve que plus le temps passe, plus on voit ce qui n'aurait pas du être, et plus on a du mal à pardonner.
    JE n'y arrive pas non plus .... et pourtant au début, je voulais faire fie de la rancune, pour que la séparation se passe bien, surtout pour les enfantS.
    Plus le temps passe, et plus l'egoisme, la manipulation, la mauvaiseté, le chantage anime mon ex.
    et moins je ne peux même imaginer pardonner.
    Et pourtant, j'ai tendance à toujours le faire ...à être trop "bonne" .. (trop c.... disent certains !)
    Je pense que lus le mal est profond, moins on pourra pardonner.
    Et je le comprend de plus en plus....

    Sophos qui aime tous les blogs .... des tranches de vie, tellement vivante, triste ou enjouée.

    Bonne journée !

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  2. comme souvent, je me suis retrouvée dans certains de tes mots Julie...

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  3. Je suis toujours là, même si j'ai pris beaucoup de retard dans la lecture de tous les blogues...
    Au moins je sais que les entrées sont là, dans mon bloglines (je suis abonnée à tes liens) et que je pourrai les lire quand j'aurai plus de temps tranquille!
    Non, ne lâche pas!
    C'est vrai que pardonner est souvent une faiblesse, et les autres en profitent tellement qu'il finit par y avoir de plus en plus de choses à se faire pardonner. Il faut que ça explose quand on a atteint ses limites!

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  4. Pourquoi pardonner ? Trouver des circonstances atténuantes, des raisons pour qu’il ou elle ait pu agir comme cela, ok. Mais cela ne veut pas dire que l’on doit en vouloir à cette personne ni que l'on ait de la rancune.

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  5. merci pour vos reactions à tous!

    philippe, des raisons on peut trouver peut être ou pas, mais quand on nous a blessé, on veut à celui ou celle qui nous a fait mal ou tort!

    Je ne comprends pas le mot "rancune" que veut dire ceci? En général, je me sépare et évite ceux qui me blessent...

    quelque fois pas assez vite, mais des autre fois aussitôt, puisque j'évite à être encore et encore blessée, est-ce la "rancune" d'après toi?

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  6. Il y a tous les blogs qui se ressemblent un peu et puis sur l'eau lisse du lac, parfois, une envolée de feuilles, et c'est émouvant; je tombe sur votre blog, différent, un ton, une mélancolie, de la tendresse. Et je me sens "toute chose". C'est la fête des mères, je pense à la mienne (j'y pense tous les jours depuis qu'elle es tpartie), disparue, à vous, aux femmes, à toutes. A mon livre de raison où j'écris ma vie au jour le jour depuis très longtemps (25 gros cahiers), à vos souvenirs égrenés. MErci de les partager.
    Anne
    http://quilt007.free.fr

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  7. la vie est trop courte pour s'enquiquiner avec des choses qui font mal. Je ne sais pas s'il faut pardonner, mais il faut surtout ... ne pas se poser la question et tout faire pour penser à autre chose....

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