Non, je n'ai pas découverte l'informatique après 70 ans comme certains entre vous croient, en me complimentant sur mon "courage à m'y mettre". J'ai découverte le monde des blog alors, c'est vrai, mais mon fascination avec l'informatique date de longtemps.
Dans mon blog-journal je suis en train de décrire et vivre l'époque, en 1981, quand j'ai changé du métier. J'étais chimiste, chef de laboratoire et chercheur, employé. Je suis devenue enseignant en informatique puis, rapidement, créateur d'un petit entreprise de distribution en microinformatique. Et, comme je le dis toujours, et cela est tout à fait comme je le ressens, "j'ai aimé la chimie mais j'ai adoré l'informatique."
J'ai découverte d'ailleurs l'informatique et étais fascinée par elle longtemps avant de changer tout à fait du métier: en 1972, dans un livre sur Math modernes pour être capable d'aider ma fille à l'école. Assez vite, fascinée, je voulais savoir davantage.
J'ai trouvé alors un livre sur programmation en langage binaire, très bien fait, puis assez vite, je me suis lancé. Je me suis inscrite dans un école d'un an sans fréquantation promettant de préparer par correspondance un diplôme de CAP Informatique. Que CAP était de niveau apprenti, je ne le savais pas et en tout cas n'était pas important pour moi. Je m'y suis lancée avec passion et j'ai lu plein des livres autres, heureusement, qu'ils recommendaient.
A la fin de l'année, j'ai donné mon premier examen d'état en français. Nous faisions à l'époque Cobol et Fortran, mais l'examen était aussi français et maths. Heureusement pour moi, un des sujets était faire une résumé d'un text français, ce qui était plus facile pour moi, extraire que composer. Je fais encore des fautes ce jour-ci, mais à cette époque là, j'étais encore nettement plus loin... J'ai eu mon examen et j'étais recu. Nous étions en tout, cette année de 1973 environ 36 d'avoir réussi entre mille inscrites. J'étais entre les dernières, mais j'y étais!
Je ne peux pas vous décrire ma joie!
Je n'ai jamais étais aussi fière d'un diplôme que j'étais, et je suis toujours, de ce premier diplôme français obtenu! Je me suis prouvée à moi-même, qu'avec ma tête "vieille" de 39 ans, je pouvais encore apprendre et passer des examens!
Dorénavant, j'ai pris courage et pas longtemps après, j'ai accepté un travail mal payé de chercheur à CNRS mais m'offrant la possibilité de continuer, finir mes études interompus en Roumanie.
Je ne savais pas bien sûr alors, que je pourrais mettre effectivement mettre la main sur un clavier d'ordinateur, puisque à l'époque, l'heure ordinateur coûtait très cher et était hors de mes moyens. Ils retait seulement une rêve pour moi.
Vous pouvez imaginer alors mieux, ce qu'a réprésenté pour moi quand, arrivé aux Etats Unis pour une stage d'une année, après mon doctorat, je me suis retrouvée avec des terminaux à notre disposition et des cours gratuits donnés par le Service Informatique. C'est mon expérience là bas, et les heures passées tête à tête (de loin, utilisant un terminal) avec l'ordinateur, qui m'a permis en 1982 de changer tout à fait du métier.
Vous voyez donc, même si j'ai commencé en informatique "vieille" de 39 puis 49 ans, je n'ai pas le mérite d'avoir débuté après 70. (Cela ne veut pas dire qu'on ne peut pas commencer tard, tel qu'elle est maintenant). L'informatique m'a happé et ne m'a pas laissé depuis.
Même si ces temps-ci, je suis plus passionée par la photographie, je continue à m'émerveiller de tout les nouvelles choses apparaissant les unes après les autres, depuis.
Personnellement, j'ai croisé l'informatique en 1978 lors de mes études à Jussieu. Ce n'était qu'in outil mais nous avions déja des écrans et programmions dans un langage confidentiel, le LSE. Et puis, il y eut le Fortran (que je me suis dépéché d'oublier) et mon entrée dans l'Education Nationale.
RépondreSupprimerLa fascination était là aussi, la curiosité et, sans doute, la volonté de me dire que ce n'était pas la machine qui allait devait raison. Mon vernis informatique donné alors m'a servi à aller chercher l'information à l'université puis changer de métier également.
Comme quoi, l'informatique peut avoir du bon.
je suis persuadée que l'informatique peut avoir du bon... je ne suis de loin pas un as, mais je m'y suis lancée après 60 ans et sans savoir grand chose je commence à me débrouiller en cherchant et lisant...
RépondreSupprimerje me suis dit il y a déjà une vingtaine d'année que si seulement j'étais plus jeune je me serais faite programateur et bien sur je n'en ai rien fait et suis utilisatrice très basique. Vous me faîtes honte Julie. Je rêve et vous agissez
RépondreSupprimerChapeau... pour tout!
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