samedi 13 mai 2006

Ma belle tulipe...


Ma belle tulipe que je prends en photo et montre, étudie et discute, est un peu comme notre vie, nos blogs, nos écritures.

Je me concentre sur elle, la seule restée, la seule n'ayant pas ouvert avant mon arrivé et, apparaiment, la seule que j'aurais cette année dans mon jardin.

Les autres deux, sont restés toujours à l'état "bientôt" mais quelque chose a dû se passer parce qu'elles ne bougent pas de cet état.

Maintenant, que les lilas commencent à brunir, que mes roses ne sont pas encore ouvertes, que les coqueliquots se sont presque tous envollés en air, il ne me reste que cela a photographier, à m'y concentrer, à y parler.

Hier, j'ai admiré le courage de François et son épouse et leur jardin si net.

Voilà mon jardin, ma tulipe prise de loin, en regardant vers ma voisine.

Ma tulipe de loin

Vous allez comprendre aussitôt de qui j'ai envie de parler aujourd'hui. N'est-ce pas?

C'est un peu ainsi dans notre écriture et vie. On se concentre sur une chose, sur ce qu'on veut montrer ou tout simplement sur ce qui nous attire. Nous filtrons et ne voyons même pas nous même le reste qui l'entoure, le reste qui ne nous intéresse pas.

Je n'ai pas, cette année au moins pleines des tulipes et de ma fenêtre je ne vois même pas celle-ci, caché par des branches touffues de thym que Annelise n'a pas eu le coeur de couper. C'est vrai, le thym donne une odeur suave tout autour dont 'ma tulip' bénéficie aussi d'ailleurs, alors je la laisse vivre en même temps que les minuscules fleurs bleus, que mes muguets qui commencent enfin de sortir, des coqueliquots que mes petits enfants adorent, et au lieu d'un jardin "rangé" j'ai devant moi, au moins cette année, une presque sauvage.

Et alors?

Il existe dedans toujours quelque chose à m'attirer, photographier, en parler, tout comme dans ma vie.

Même quand, comme aujourd'hui, je suis triste.

Je ne devrais pas l'être: ma petite fille aura demain sept ans! Mais je parlerai demain d'il y a sept ans quand j'étais encore aussi une épouse heureuse, non seulement une grand-mère ravie. Et cet après-midi je tâcherai d'aller à Versailles et je dois encore trouver aussi un cadeau qui lui fera plaisir.

Pensiez-vous en regardant ma belle tulipe en quelle environment elle s'y trouve?

7 commentaires:

  1. j'aime bien les jardins un peu "sauvage" on y fait des rencontres imprévues parfois... Triste Julie ? je te souhaite que la journée qui s'annonce et l'anniversaire à fêter demain pour ta petite-fille te rendront le sourire et la joie...

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  2. Bonjour Julie,
    je vous rencontre sur le blog de Mariel alors je suis venue en visite vous lire, regarder votre jardin, cette tulipe et vous dire que demain sera un autre jour, un jour d'anniversaire...
    alors tous mes voeux pour elle et un sourire pour vous

    Elisanne

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  3. Un vrai parc floral, votre blog Julie. Et merci de votre visite

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  4. J'aime beaucoup ton jardin si en vie, meme si sauvage.

    Mais je suis triste que tu sois triste. Qu'est-ce qu'il y a, Julie?

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  5. Super ton jardin ! J'aime le charme de l'aspect un peu jungle, où tout semble pousser anarchiquement mais de façon harmonieuse et contrôlée. Mon jardinet de devant aura le même style.

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  6. La tulipe seule
    et puis la tulipe dans son environnement.
    Comme tu as bien fait Julie de publier cette deuxième photo !
    Elle donne une âme.

    Je préfère les jardins "presque sauvages" aux jardins "bien rangés" (pour reprendre tes mots). Ils contiennent plus de surprises, de vie et de possibles.
    Ton jardin fourmille d'idées et d'ouvertures...
    Comme toi
    Il est vivant, comme toi.
    Sincère comme toi.

    Toi que j'ai rencontrée aujourd'hui et que j'ai reconnue tout de suite sans aucune hésitation parce que tu es, dans le réel, la même que dans le virtuel des blogs, belle de vie !
    Jolie rencontre ! Merci de ton témoignage de vie, si authentique et si rare !
    Joyeux anniversaire à ta petite fille !
    Catherine

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  7. Cet environnement lui va bien, il fourmille d'idées et de possibilité et elle y éclate de vitalité. Mon jardin est bien rangé contre le mur car il empiète sur le béton et les voitures m'aiment pas cela. Son ordre n'est qu'apparence, demain, il n'y parraitra plus. Mais comme toi, je l'aimes car j'aime la vie.
    Ta tulipe me fais penser à l'iris blanc de Van Gogh et ne soit pas triste, on t'aimes car on aime la vie.
    Bises.

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