Pour un temps, je dois reconnaitre, notre amitié s'était refroidit même, puisque j'avais l'impression qu'elle voulait venir entre moi et mon bonheur. Pourtant...
Stéphanie m'avait prédit, une année avant que si je restais sagement seule au moins une année, je rencontrerai quelqu'un, "le vrai" celui qui est bien pour moi. Quelqu'un aimant travailler et passionné de ce qu'il fait, autant que moi.
C'était dur de rester seule, même si au travail j'étais très occuppé et travaillais environ 72 heures par semaine. J'adorais mon nouveau travail, j'achetais et vendais, traduisais et enseignais, faisais des publicités et manuels, c'était passionant mon nouvelle entreprise qui d'un coup démarait fortement.
Je ne pensais pas que quelqu'un peut d'un coup me voir riche à cause de ce petit entreprise qui vendait des produits micro-informatique et à cause de cela s'attacher à moi. Je voyais un homme élégant, sophistiqué qui, je me disais, arrivé dans un mauvais période de sa vie, a besoin de moi et mon aide.
Comme disait hier Sophie dans son commentaire,
Mais d'autres fois, c'est une catastrophee, car d'autre en profitte totalement .... et on se fait "bouffer" et c'est dur de remonter la pente ... on en arrive à devenir sec ... même si le naturel revient au galot, dès que quelqu'un est dans le besoin ;-)
Ben oui. Hélas, on voit sans voir qu'on profite de vous et vous vous dites pleines des excuses. Au début, je me disais qu'il était plus qualifié que moi (formalement, c'était vrai) à diriger une entreprise et seulement il ne comprend pas que grand et petit ce n'est pas la même chose. Au début je me disais qu'en quelques semaines, il va se sentir mieux dans sa peau puisque je l'encourage et lui donne des nouvelles possibilités.
Au début.
Mais ensuite, je me suis rendu compte, au fils des mois de cohabitation qu'il ne travaillait pas à l'entreprise, pas plus d'une heure ou deux de temps en temps et même alors c'était la catastrophe. Alors, je me suis dit qu'il y a tant des femmes restant à la maison, faisant courses, cuisine, et leur mari travaillait, pourquoi je ne peux travailler et lui... Il était bon cuisiner et très ordonné aussi. On réussi à se donner tant des excuses à soi et à celui qui nous a ensorcellé!
J'avais même cru qu'il était intelligent et qu'il savait pleines des choses, malgré que mon fils me disait "tu crois???" Oui, il savait quel vin commander au restaurant et le plat le plus sophistiqué (et cher) aussi et il connaissait bien les rues de Paris ayant marché à pieds partout et ayant habité longtemps. Il savait s'habiller et marcher comme un colonel, ce qu'il avait prétendu être, à la retrait, bien sûr. Il savait parler allemand, anglais, français, il savait...
Je ne peux pas me plaindre aujourd'hui, pendant des mois j'étais au septième ciel de l'avoir à mes côtés et je suis même allée avec lui aux noces de ma fille. Les doutes ont commencés à cette époque-là plus fortement, je découvrais peu à peu ses mensonges. Encore aujourd'hui, je ne peux pas savoir de tout qu'il m'avait raconté, certaines choses était-elles des pures inventions? Elles avaient quelque chose de vrai, un grain de vérité au moins.
Nous sommes par exemple, allés au Portugal pour quelques jours. Il m'avait raconté d'y avoir habité dans une belle villa près de la mer avec sa femme (qui l'avait mis plus tard dehors) tout jeune sorti de son Grand Ecole. "Allors, c'est où?" Il m'a montré le petit logement, au deuxième étage d'un maison modeste où ils avaient habité alors. C'était à vingt kilometre de la mer... Avait-il oublié ce qu'il m'avait raconté avant? En même temps, j'étais encore heureuse de pouvoir lui offrir cette balade au bord de mer et un jour dans un hotel où il avait rêvé aller autrefois.
C'était fort longtemps, alors, j'ose en parler.
Ai-je vraiment regretté?
J'étais très heureuse à le rencontrer mais aussi quand, trois ans plus tard, j'ai réussi de m'en débarasser. Pourtant, à cette époque je ne m'imaginais plus que je puisse dormir seule, sans l'avoir blotti tout près contre moi. Mais je suis devenue si libre ensuite! Le "drog" était sorti de mon corps et je n'avais plus "besoin" de tout qu'il offrait, representait.
C'est depuis que je ne cru plus en "je t'aime" répétés.
Etonnante Julie, plus je parcours et me ballade chez vous, plus j'aime : Vos textes, vos photos, vos blogs... Vous Julie.
RépondreSupprimerJ'ai commencé depuis peu et je découvre de plus en plus ...
Un autre symbole, une des premières que j'ai mise en lien était Julie 22 ans, et vous maintenant! 50 ans vous séparent.
Que de fraîcheur, quel bonheur de vous croiser!
Christian
oui, tu as raison, il faut savoir se méfier des ''je t'aime''
RépondreSupprimerau premier amour, jeunesse ... on fonce, tête baissée, même si on vous dit 'tu es sure' ... 'tu crois' ...enfin, tout ca ....
RépondreSupprimerPour moi, pourtant, c'était pour la vie, même si je nous ai jamais projeter dans l'avenir lointain, vraiment.
Et je me suis battue, pour faire vivre cet amour, j'y croyais, et je ne voulais pas m'avoue vaincue, je crois aussi (avec le recul !!!)
Mais le jour ou il m'a dit "je veux divorcer" ..j'ai demandé quand il voulait partir... "ce soir"... et les enfants (5 et 1 ans ...) ..."bin, j'y ai pas pensé" .... Il est parti ...et petit à petit, j'ai vu tout ce que je m'étais caché, tout ce que j'avais refusé de voir ;.. ou que j'avais vu ...mais on se donne toujours de bonne raison pour excusé .... Et aussi la peur d'être suele, parfois.
Les yeux s'ouvrent, et c'est dur .... j'ai mis un an, avant de relevé la tête. Un jour, un déclic, et un ami, a qui j'ai beaucoup écrit, expliqué ...(un grand merci à lui ...) puis, encore un pour me remettre ...
ensuite, j'ai cherché, je me disais que l'homme dont j'avais revé devait existé, quand même ...
J'ai persévéré, et deux ans après, j'ai trouvé ..par hazard, nous nous sommes trouvé, au moment ou l'on voulait areté, tellement nous avions trouvé de "menteur" ....
On m'a même dit ..."avec ce que tu veux, tu ne trouveras jamais" ... car je savais ce que je ne voulais pas, ou plus ...
J4ai tenu et j'ai trouvé. Par contre, on a pris le temps de se connaitre ... et l'honeteté a fait le reste. Et les épreuves traversées chacun aussi....
Pourtant, on y croyait plus !!!
Dormir seule ... je déteste ... Le premier a voulu un grand lit ... j'ai détesté, car je nous trouvais séparée, déjà, là ...
Le second, le même grand lit ... et il ne me parait plus aussi grand ...mais juste ce qu'il faut ... je n'y suis pas perdue, car il y est présent (pas que physiquement ,-)
Je crois que la solitude dépend aussi de celui avec qui on est ...
Merci pour ton comm, Julie ;-)
Je me retrouve aussi beaucoup dans tes écrits ....
Bonne journée !
Je vais profiter un peu du soleil ... il fait beau ... un peu de jardinage, et de la broderie je suis à la maison ...crise d'asthme ... grrr ...
Alors, repos !
Bisous
Sophos
on va voir si blogger va mieux - tu as été heureuse pendant ces trois ans - et il n'a pas fait trop de dégats, tu t'es récupérée assez vite ? alors tu ne regrette pas
RépondreSupprimerune histoire qui arrive souvent... et je sais de quoi je parle. Mais je ne saurais jamais la raconter comme tu le fais Julie. Un vrai régal de te lire.
RépondreSupprimerAllo Julie, j'ai eu un "beau-père" dans le genre, je reconnais les grandes lignes! Merci de ta sincérité. Pensées amicales et becs de mon p'tit Soleil! :)
RépondreSupprimerMerci pour le lien ...je viens de voir ;-) Merci tout plein ;-)
RépondreSupprimerCa fait chaud au coeur !
Et bizarre, un autre est nouveau (nouvelle couleur ?) et c'est celui sur lequel je vient de passer .... un moment, j en'ai aucune idée de l'heure ... :-(
Pas le top, ce soir. Mais ca va passé .... non, d'ailleurs, mais c'est pareil ...
Drole de coincidence, justement ce soir !
Aller, bisous, il serait temps d'aller au lit ,-)
Sophos
horreur, je viens de voir l'heure !!! et mon zhomme qui rentre à 5h30, cette nuit !
RépondreSupprimerdur dur demain ... y'a école quand même ;-)
Biz
sophos ;-)
Tu n'as pas été gâtée comme tu l'aurais mérité... enfin, je crois.
RépondreSupprimerTu sais, les hommes, les femmes, chacun chacune a ses défaut. Ce qui nous fausse le jugement, c'est l'amour qui s'accroche comme le lierre à un arbre. C'est beau l'amour du lierre pour l'arbre... mais envahissant