Je dédie cette note

Je dédie cette note à toutes les mères, dont c'est la fête en Amérique et au Canada: pourquoi on ne les fêterait pas deux semaines d'avance en France aussi?

A toutes les mère, comme ici, si importantes - même quand on ne les voit qu'à travers une main tenue. Mais aussi à tous les pères qui s'occupent de leurs gosses avec amour.

Je dédie cette note à Catherine rencontre hier, mère et si active et occupé, à la Jeune Divorcée qui, comme moi, est d'abord et surtout mère, à Etholane qui en a failli mourir pour Lilly Soleil, à toutes mes copines blog et lectrices mères et à Lilly devenue mère il y a sept ans exactement.

Je dédie cette note à tous mes lecteurs inconnus qui me lisent sans aucun commentaire depuis longtemps, tout comme Catherine qui, après notre rencontre est sortie du l'anonymat.


Me rencontrer avec Jacques et écouter son beau et profond voix nous lire ses poémes à Versailles, écouter entre autres le Temps qui s'écoule c'était une grande joie hier!

Mais ( et sans vouloir mettre une échelle des valeurs entre les deux) mettre une visage sur un de mes dizaines des lecteurs anonymes a signifié encore davantage pour moi.

J'écrirai avec plus de confiance dorénavant, en m'imaginant qu'occupé, timide, silencieux, mais vous êtes là sans un mot et comme elle, vous vous souvenez de ce que j'écris. Je ne demanderai plus que vous me laissiez un commentaire, l'important est que vous revenez quand vous pouvez, l'important est surtout que vous vous souvenez de quelques uns de mes paroles.

Et pour finir, ces vers que j'avais entendus ainsi de loin hier, du Thierry Cazals, que la distance et le vent m'a apporté un peu déformé.

Soulevé par le vent • cette feuille s'imagine • rejoindre sa branche.

Il avait en fait pensé à un champignon soulevant la feuille lentement, mais déjà je voyais le vent soulevant un peu la feuille tombé par terre et on ne peut plus sortir de ma tête cette image-là, cette feuille aspirant et se voyant déjà unie de nouveau avec la branche d'où elle était tombé et dont elle se trouvait séparée. Ce désir jamais achevé que nous avons en nous de rejoindre de nouveau notre mère, tout comme cette petite fille encore tout près de la sienne en lui tenant la main.